En attendant de vous faire le compte-rendu du film de Desplechin “tromperie” à partir d’un livre de Philippe Roth, quelques mots en introduction sur la nécessité ‘apprendre à regarder et surtout à ne pas dégainer un commentaire sans avoir pris la peine de comprendre ce qui est réellement dit et montré.
L’exploit du film tient au fait qu’il s’agit d’ un livre de dialogue anglo-américain (alors que la VO est en français) d’un grand obsessionnel, écrivain juif, dont on ignore s’il vit des aventures ou s’il les fantasme. Un cinéaste français, qui aimerait bien (le sait-il? ) atteindre(mais Truffaut n’en est pas le chemin, ni même Resnais) le réalisme presque socialiste (qui fouille le fétiche jusqu’à la mise à nu du squelette de l’histoire) tente de traduire en image ce qui parait relever des mots et de la voix. Et il ne cesse de jouer justement sur l’ambigüité vampiriser les femmes, les aimer une à une comme Donjuan, en traduisant grâce à une écriture cinématographique de malade du cinéma le réel et le fantasme, l’écriture ou la tromperie, le mentir vrai cher à Aragon… j’ai enfin vu hier le film…
En attendant donc, pour rester dans l’actualité, puisqu’en rentrant du cinéma ce qui occupait les réseaux sociaux était “le naturalisme” du meeting de Mélenchon, le spectacle total y compris olfactif… Et accessoirement un député communiste jouant les traîtres de comedia del ARTE…
est passée dans les dits réseaux sociaux une image du repas familial de Fabien ROUSSEL , un couscous et une famille très colorée…
L’ image ci-dessous a suscité un commentaire aigre-doux d’une dame que son idéologie frappait de cécité. ce qui l’objet de cette chronique parce que c’est un phénomène des plus fréquents chez ceux qui regardent sans voir . Phénomène qui relève de la mauvaise foi et de l’absence d’exercice de l’œil, REMBRANDT(1) déjà l’a combattu en nous forçant à comprendre que le peintre, lui qui nous regardait non sans sévérité nous forçait à admettre un) le primat de la matière, son foisonnement, deux ) le cadrage par la lumière et trois) le mouvement. bon maintenant repartons sur l’actualité et ses mécomptes
- Où elle est son assiette ? dit la dame sur les réseaux sociaux…
- à côté de celle de sa femme en haut de la table et à sa gauche (en réalité, à droite sur la photo et la chaise est légèrement en retrait…Lui ai-je répondu …
- Encore faut-il savoir regarder sans prétendre y mettre ce que l’on veut croire, pour soutenir ce qui ne devrait pas être soutenu et avec toute la mauvaise foi du monde, ai-je pensé comme souvent, en me disant que cette dame refusait de comprendre que le communisme aujourd’hui c’était d’être haï par ceux qui ne supportaient pas la couleur de peau des enfants de FABIEN ROUSSEL et ceux qui ne pouvaient pas entendre le mot FRANCE sans avoir des boutons comme si ils vouaient notre pays à la dite extrême-droite.
(1) Pour vous apprendre à voir peut être faudrait-il avoir la patience de faire vos gammes sur les tableaux, par exemple prenons effectivement REMBRANDT , son fameux tableau la ronde de nuit :
qui est la petite fille au visage ridé, ayant dans l’immense tableau une place centrale. Les critiques pensent qu’il s’agit d’une des filles du peintre morte en bas âge. Mais Rembrandt a doté son visage de celui de sa mère, dont les portraits abondaient dans l’atelier du peintre. En tous les cas, cette présence au milieu de la célébration des bourgeois citoyens notables de la ville m’est toujours apparu comme signalant une approche digne de ce que je considère comme le “réalisme socialiste”. Ce n’est certes pas le réalisme qui prétend reproduire le réel dans tous ses détails et l’enfermer dans cette reproduction; le réalisme socialiste dit le réel c’est à dire ce qu’il est et ce qu’il contient en potentialité, du passé, du présent et de l’avenir. Tout est dans la matière qui est inépuisable et qui porte l’aspiration des êtres humains, donc une transcendance.
Le tableau peint la ronde de nuit de la garde bourgeoise de la ville, il fallait être riche pour participer à une telle autocélébration de classe et même si cette richesse est obtenue par une des exploitations coloniales des plus dures qui soit, elle apparait comme le triomphe de la démocratie urbaine sur la féodalité générale du continent…
LE peintre ne lésine pas sur la peinture des riches bourgeois, sur leur mouvement…
L’enfant est une interpellation de notre regard, elle porte certes les symboles des bourgeois, le poulet pour les arquebusiers la corne de cérémonie, mais il y a aussi la moquerie du peintre, la bourse est l’argent de la commande, la volaille plumée et tête en bas peut-être qu’il faut bien vivre…
Un conseil apprenez à lire avant de commenter …
DANIELLE BLEITRACH
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Jeanne Labaigt
Moi je me demande: “pourquoi cette dame a-t’elle posé cette question?”
Prise dans des polémiques ridicules sur ce qu’est la nourriture. Empêtré dans le discours de Mme Rousseau.
Comme si il fallait répondre à la question “que manges-tu?” pour avoir le droit de simplement parler, être vu, entendu.
Si j’avais mauvais esprit je rajouterais à ce que dit la dame: ” Couscous” certes, mais c’est du pipeau un seul verre rempli de vin et la bouteille débouchée mais pleine et pourtant refermée par le liège… En plus c’est une bouteille type Bourgogne et nous autres du Sud Ouest de Madiran ,du Bordelais et du Tursan on ne participe pas de la culture française?”
Voir ce qu’il faut voir, mais aussi dire ce qu’il faut dire, tout est bon pour ne pas entendre …
Il faut cacher, se boucher les oreilles, parler de tout et de n’importe quoi, mettre des parfums , mais c’est de “merde” que le président de la République recouvre un pan de sa population…
L’a -t-il fait sentir cette odeur Mélenchon, dans son meeting inclusif, invasif ?
Oui le réel échappe, à force de vouloir “faire symbolique”, ne parler que métaphoriquement, visuellement on oublie “la matière” (c’est pour le moins curieux quand le symbole est la nourriture) .
Cette photo dit le réel, mais le questionnement dit le rejet: “noli me tangere” , pas touche au communisme des fois que ce serait cela le vrai, le réel, le matériel changement.
Daniel Arias
D’autres, héritière de grande fortune, dans leur promotion se grimant en représentants du peuple ont choisi le Louvre forteresse des Rois, prison, symbole de l’ambition des Bourbons.
Avec une petite attention pour Richelieu.
Le musée du Louvre inauguré pendant la convention, nommée “Terreur” dans les livres d’histoire de la République et sur un site officiel français se portant comme juge de l’Histoire de France, le terme de Terreur a été popularisé par la réaction Thermidorienne.
Louvre et Tuileries réunis, résidence des monarques et siège du pouvoir de Napoléon III que les communards incendieront pendant trois jours, avant d’être massacrés sous les ordres d’Adolf Thiers.
Symbole encore d’autres amoureux du peuple avec la Pyramide transparente qui cache l’histoire des débuts politiques de son Prince Républicain ; transparence qui ne dit rien de sa carrière sous Vichy et de son engagement aux Croix de Feu en compagnie du colonel de La Roque, ami également de Cagoulards, il participe à la manifestation contre “l’invasion métèque” avec les étudiants français et catholiques en février 1935.
L’héritière continue devant l’Arc de Triomphe souhaité par Napoléon 1er, poursuivi par Louis XVIII, Charles X et Louis Philippe, terminé en 1836 où sont gravés les noms de 660 généraux et maréchaux dont les thèmes des décors sont choisis par Louis Philippe et Adolf Thiers le bourreau de la commune.
Elle a oublié de passer par la place de la Révolution renommée place de la concorde, concorde nationale si chère à nos bourgeois et aux descendants des aristocrates qui ont longtemps dans un alliance contre le peuple fourni les rangs de l’extrême droite, dont nos média veulent nous faire croire qu’elle est l’émanation de la volonté populaire.
Concorde nationale également chère à la gauche anti communiste juste bonne à s’indigner comme Victor Hugo, romantique nostalgique de la monarchie, fait Pair de France par Louis Philippe, “réconciliateur de la nation”. Comme une certaine gauche il dépeindra la misère de son temps tout en mangeant avec les oppresseurs et les puissants.
Concorde aussi d’Insoumis avec l’homme de Vichy, ces Victor Hugo des temps modernes dont le parfum de suffit pas à effacer leur histoire faite de lutte anti communiste acharnée, d’alliance indéfectible avec leur père fondateur qui a fait monter l’extrême droite en France, famille qu’il n’a jamais quittée. D’ailleurs le Show Man a repris dans son spectacle le fond campagnard qui avait réussit à Son Tonton, on ne renie pas ses origines et ses maîtres à penser. Il manque plus que la mère Denis.
Quel contraste avec la photo de notre camarade Fabien Roussel, d’une banalité et d’une bonne humeur qu’on se croirait chez nous. Comme sa campagne qui parle des problèmes de chez nous, de ce qui nous concerne tous.
https://www.vie-publique.fr/fiches/268940-convention-constitution-de-lan-i-terreur-thermidor-1792-7975
L’Echo de Paris 2 février 1935 une tête connue au centre de la photo du bas à droite:
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8154375/f1.item.zoom
Victor Hugo
http://groupugo.div.jussieu.fr/Groupugo/doc/05-12-17Laurent.pdf