Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La Chine humilie les Polonais au profit de Kaliningrad

La géopolitique et le rôle joué par la Pologne mais aussi par l’Ukraine, la Lituanie en tant que “concubines favorites ” des USA, de l’OTAN, organisatrices de révolution de couleur, commence à sérieusement tirer sur les moustaches du dragon chinois. Il leur applique les rétorsions déjà mises à l’œuvre face au l’Australie dans le Pacifique, qui partage la même servilité et avec les mêmes rétorsions économiques. Les Russes qui subissent depuis pas mal de temps les mêmes propagandes mensongères en appui des sanctions des USA, sont d’autant plus heureux qu’ils bénéficient comme ici de la manne de la route de la soie. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

                            13 janvier 2022

Photo : Zhejiang Daily/Reuters

Texte : Valentin Zhukov

https://vz.ru/world/2022/1/13/1138359.html

La Pologne perd rapidement sa participation au projet de transit de la nouvelle route de la soie. Tout récemment, Varsovie s’apprêtait à compter les bénéfices de ce grand projet chinois, mais aujourd’hui, les cargaisons en provenance de la RPC se sont déplacées vers Kaliningrad. Pourquoi cela s’est-il produit et comment la Russie peut-elle profiter davantage de ce qui se passe ?

Les experts polonais dressent un tableau décevant de leur pays, qui a perdu sa lutte pour obtenir une grosse part du “gâteau” du transit chinois. En particulier, le portail Kresy.pl fait état des sombres réalités économiques pour la Pologne : le mégaprojet chinois “Nouvelle route de la soie” contourne le territoire de la Pologne : au nord – à travers la région russe de Kaliningrad et bientôt au sud – à travers la Hongrie. Les plaintes polonaises concernant le fait que la nouvelle route de la soie les contourne semblent particulièrement vives si l’on se souvient que Varsovie s’est donné beaucoup de mal pour participer au projet.

De grandes attentes

En 2012 déjà – un an avant le lancement officiel du projet de la nouvelle route de la soie – Varsovie avait annoncé le lancement du format “16+1” : la coopération entre la Chine et l’Europe centrale et orientale (ECO). Elle comprend la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Lettonie, la Lituanie, l’Estonie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Slovénie, le Monténégro, la Macédoine, la Serbie et l’Albanie. La Pologne a également été le premier pays de l’UE à placer des obligations d’État sur le marché chinois. Et la Pologne est le seul pays d’Europe centrale et orientale à avoir cofondé la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures.

Tout cela s’est accompagné d’une intensification des contacts diplomatiques. “En 2011, la Pologne et la Chine ont annoncé un partenariat stratégique. En 2012, une délégation chinoise représentative conduite par le premier ministre Wen Jiabao s’est rendue à Varsovie. En novembre 2015, le président Andrzej Duda s’est rendu en Chine. Il a signé un accord sur la participation à l’initiative “Une ceinture, une route”. Et il a déclaré que pour la première fois dans l’histoire, les Chinois ont décidé de trouver un partenaire dans les PECO. Le Premier ministre Li Keqiang a déclaré que la Chine avait l’intention d’investir 5 milliards de dollars dans les PECO, afin de créer les conditions d’une augmentation des importations en provenance de ces pays, d’une augmentation des investissements, d’une ligne de crédit spéciale et d’un fonds”, écrit l’analyste politique biélorusse Pavel Potapeiko.

Varsovie et Pékin échangent régulièrement des délégations composées de responsables de haut niveau, et en juin 2016, le président Xi Jinping lui-même s’est rendu à Varsovie. Lors de leurs entretiens avec lui, les Polonais ont souligné leur intérêt pour le projet global de transit chinois.

    À Pékin, ils ont été entendus – les Chinois ont laissé entendre que la Pologne était distinguée entre toutes dans l’UE. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré triomphalement que “la Pologne fait désormais partie de l’initiative “Une ceinture, une route”, et la partie chinoise a exprimé son intention de soutenir un certain nombre de nos initiatives. La Chine a notamment exprimé son intérêt pour la création d’un “port de communication central” en Pologne, qui devrait être opérationnel en 2027.

En février 2017, le magazine français Nouvelle Europe a publié un article analytique de l’expert chinois Yao Le intitulé “Chine et Pologne : coopération économique selon la formule 16+1”. L’auteur a notamment noté que Bruxelles percevait le développement des relations sino-polonaises avec suspicion, y voyant une sorte de chantage de la part de Varsovie, qui se heurte constamment sur diverses questions aux dirigeants de l’UE : “Si vous ne faites pas ce que nous voulons, nous nous tournerons vers la Chine”.

Les Polonais, quant à eux, s’apprêtaient à compter leurs gains. Par exemple, le chef de l’Agence polonaise d’information et d’investissement étranger, Slawomir Majman, a déclaré que la Chine investirait 40 millions de dollars dans la construction d’un terminal ferroviaire à Łódź. “La Pologne n’a pas peur des capitaux chinois – d’autant plus que leur afflux est synonyme d’emplois”, a raisonné M. Maiman. Selon lui, les projets chinois “audacieux” sont les bienvenus – et ce sont les Polonais qui ont poussé leurs partenaires à être plus actifs. Des économistes polonais ont indiqué que leur pays, s’il participait au projet de la nouvelle route de la soie, pourrait gagner 48 milliards de dollars d’ici 2040.

La coopération a des ratés

Plus tard, cependant, quelque chose a mal tourné. La Pologne a progressivement perdu la faveur de la Chine. Et cela s’est produit sous l’influence de pays tiers.

D’une part, ces dernières années, le conflit entre la Chine et les États-Unis a commencé à s’enflammer – et Varsovie, comme on l’appelle, s’est battue pour le titre de “concubine favorite de Washington” dans l’UE. D’autre part, la Pologne construit activement une triple alliance avec la Lituanie et l’Ukraine (le “Triangle de Lublin”). Et ces deux pays ne font qu’irriter la Chine. Ces dernières années, la Lituanie a tiré les moustaches du dragon chinois à diverses occasions. Elle a récemment franchi les bornes en ouvrant une représentation officielle de Taïwan à Vilnius, reconnaissant de facto ce pays comme un État distinct. Depuis lors, la Chine s’est lancée dans une campagne de représailles contre la Lituanie, non seulement en rompant elle-même tous ses liens commerciaux avec elle, mais aussi en obligeant les entreprises qui coopèrent avec elle à faire de même.

    L’Ukraine, quant à elle, a donné une gifle à Pékin, d’abord en invitant les investisseurs chinois à Motor Sich, puis en les bloquant.

Kiev a confirmé sa réputation de partenaire très peu fiable en bloquant récemment le transit ferroviaire chinois vers la Pologne. Les Ukrainiens exigent que la Pologne augmente les quotas de transport routier qui leur sont destinés. Le fait est qu’en 2019, la Pologne a fortement réduit ce quota – de 260 à 160 mille.

Kiev estime que le bon droit dans ce conflit est de son côté. “L’Ukraine accuse à juste titre la partie polonaise du fait que Varsovie met délibérément ses transporteurs dans une situation difficile afin de les ruiner, de leur prendre leur part de marché et même leurs chauffeurs routiers, qui se ruent activement vers les entreprises polonaises. La raison est banale : il y a vraiment moins de travail pour eux aujourd’hui qu’avant”, déclare l’analyste politique Pavel Kukhmirov.

En conséquence, Ukrzaliznytsia a interdit depuis le 30 novembre le transport en transit de wagons à travers l’Ukraine vers la Pologne, y compris les wagons en provenance de Russie et de Chine. Or pour les Polonais, l’arrêt du flux de marchandises chinoises est un problème très sérieux. Les entreprises polonaises qui importent des marchandises de Chine par voie ferroviaire se plaignent d’avoir de plus en plus de motifs d’inquiétude ces derniers temps.

Le chef du conseil d’experts du comité d’amitié, de paix et de développement russo-chinois, Yuriy Tavrovsky, estime que la frontière polonaise est devenue un “goulot d’étranglement” pour la Chine – ce dont Pékin est bien sûr conscient. “Depuis plusieurs années, les douaniers polonais ralentissent le passage des trains routiers et des trains de conteneurs, les retardant d’un jour ou deux. La crise des migrants à la frontière entre la Pologne et le Bélarus a généralement entraîné la fermeture des postes de contrôle, la suspension du trafic routier et des menaces d’arrêt total du trafic ferroviaire.

Les motifs politiques d’un tel comportement sont évidents : la Pologne se positionne comme l’allié le plus fidèle des États-Unis dans toutes les crises internationales. Elle est même prête à aller à l’encontre des intérêts de ses principaux partenaires de l’Union européenne. Cependant en 2020, la Chine est passée en tête de liste des principaux partenaires commerciaux de l’UE, devant les États-Unis”, souligne M. Tawrowski.

Les cargaisons vont à Kaliningrad

Quoi qu’il en soit, il s’avère que les cargaisons chinoises ont commencé à “filer” de plus en plus de la Pologne vers Kaliningrad – comme le signale notamment Kresy.pl. “L’année dernière, des expéditions régulières de marchandises ont commencé sur le tronçon de la nouvelle route de la soie appelé “pont de la mer Baltique” – qui commence dans le port de Kaliningrad et se termine dans le port allemand de Mukran. Environ 60 000 TEU (conteneurs standard) devraient être transbordés à Mukran cette année.

Les conteneurs en provenance de Chine arrivent au port de Kaliningrad par voie ferroviaire ; de là, ils sont transportés à Mukran par ferries. Mukran est actuellement le principal point de transbordement dans notre région pour les conteneurs en provenance de Xi’an. De là, ils partent pour Karlshamn en Suède et Hull au Royaume-Uni”, se plaignent les Polonais.

Dans un premier temps, la région de Kaliningrad a développé un trafic ferroviaire terrestre vers l’UE en passant par la frontière russo-polonaise au point de passage de Braniewo-Mamonowo. Cependant, l’exclave russe s’est maintenant concentrée sur le développement de nouvelles routes via Kaliningrad vers les ports allemands de Mukran et de Rostock, et ensuite vers d’autres ports sur et au large de la mer Baltique (par exemple Oslo).

    “Cependant, la nouvelle route de la soie contourne la Pologne non seulement par le côté nord. Un nouveau nœud ferroviaire est en cours de construction à Fenislitka, à la frontière entre la Hongrie et l’Ukraine. Les premiers trains y arriveront au deuxième trimestre de 2022. Les Hongrois ne cachent pas que l’objectif du projet est de mettre en œuvre la stratégie chinoise de la Nouvelle route de la soie”, indique Kresy.pl.

Selon le publiciste Vladimir Druzhinin, Pékin considère le Triangle de Lublin comme un ensemble de “marionnettes pro-américaines” avec lesquelles il est insensé de développer une coopération approfondie. “Par conséquent, Pékin est heureux si les exportations chinoises vers l’UE passent par le Kaliningrad russe plutôt que par les plateformes de transport ukrainiennes et polonaises. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2020, le volume de marchandises en provenance de Chine transportées vers l’UE via Kaliningrad a été multiplié par 4,6… La région de Kaliningrad dispose des infrastructures appropriées pour cela. Il y a trois ans à peine, en 2019, seuls mille conteneurs chinois partaient d’ici pour l’Allemagne, et aujourd’hui, ils sont plusieurs fois plus nombreux”, note Druzhinin.

Pour sa part, M. Tavrovsky estime que la Russie devrait maintenant être encore plus active pour prendre à la Pologne le transit des cargaisons chinoises. “La construction d’une ligne de fret à grande vitesse permettrait d’éviter les risques stratégiques, de raccourcir le temps de transit des marchandises et d’accroître l’intérêt de la Russie pour le projet BRI. Elle pourrait emprunter l’itinéraire Urumqi – Altaï – Sibérie – Russie centrale – Saint-Pétersbourg. Des ports modernes – Ust-Luga, Primorsk et Bronka – ont été créés près de Saint-Pétersbourg. Les terminaux à conteneurs déjà existants peuvent être rapidement agrandis.

La construction de cette ligne permettrait de redresser l’itinéraire, d’accélérer considérablement et de réduire le coût de la livraison des marchandises, et de garantir la sécurité. L’autoroute ne traverserait que le territoire de la Chine et de la Russie, ce qui simplifierait les formalités de passage des frontières. Il va sans dire que les recettes provenant des droits de transit augmenteraient également de manière spectaculaire, et que nos marchandises pourraient ainsi atteindre plus facilement les marchés chinois”, suggère l’expert.

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4 Commentaires

  • marsal
    marsal

    Très intéressant. Tout cela confirme que le grand jeu actuel et les menaces très sérieuses de guerre ont pour objet l’existence et le positionnement de l’Europe. L’objectif des USA est clairement d’établir une sorte de nouveau rideau de fer entre la Russie (donc l’Asie et la Chine) et lUE grâce à la complicité de la Pologne, de la Lituanie et de l’Ukraine. Les trois pays réunis forme un bloc continu reliant la Baltique à la Mer Noire, qui ferme donc toute route terrestre entre Russie et UE. La position de Kaliningrad ne résout pas entièrement la question, puisque Kalinigrad est une enclave russe, qui ne peut être reliée par voie terrestre qu’en traversant la Lituanie. Mais je suppose qu’il a dû être conclu des accords dans le cadre de la dissolution de l’URSS et de l’indépendance de la Lituanie par lesquels ce dernier pays s’est engagé à ne pas rompre la relation ferroviaire entre Kalinigrad et le reste de la Russie. Donc, ça + la Baltique, ça passe…
    Il y a autre chose qui, à mon avis, se dessine de plus en plus clairement, dans cette nouvelle configuration et qui ressort de cet article, et qui est également visible dans un projet comme North Stream 2, coeur de la ocntroverse actuelle : les industriels allemands ont de moins en moins d’intếrêts au maintien de l’UE comme cadre préférentiel de l’organisation européenne. Ils agissent de plus en plus dans des cadres bilatéraux et font entendre de plus en plus leur voix autonome, sans gène de considération pour les autres.
    L’UE s’enferme dans le bureaucratisme. Elle a perdu avec le Brexit une grande partie de sa légitimité. La Mer du Nord, débouché maritime principal de l’Allemagne est devenue pour l’essentiel (sa partie nord) extérieure à l’UE puisque ni la Norvège, ni le Royaume Uni désormais, ne sont membres de l’UE. L’intégration de la Turquie, alliée traditionnelle de l’Allemagne est bloquée. L’UE coûte de plus en plus cher et elle est de moins en moins pertinente. Elle est peu fiable.
    A l’inverse, l’alliance avec la Chine apporte encore un intéressant débouché à l’industrie allemande et l’alliance avec la Russie permet de sécuriser les matières premières nécessaire, dont l’énergie, si cruciale par les temps qui courent.
    La conséquence de tout cela est que de graves crises se profilent pour la France. La France est en perte de vitesse accélérée. Les problèmes en Afrique, le raidissement en mode “panique” au Mali, la brouille avec l’Algérie, l’échec en Libye sont des signes très inquiétants (confirmés par la vente par Bolloré de pas mal de ses intérêts en Afrique). La France est très dépendante des instructions et pressions américaines. De plus, la France cherche à plaire aux américains tout en s’étant mis les anglais à dos, avec le Brexit. La France a tenté et perdu un bras de fer sur la pêche de manière très visible et elle s’est fait tordre le bras de manière encore plus visible par les américains sur le contrat des sous-marin australiens. Le pari (à mon avis perdu) de l’Euro a considérablement affaibli l’industrie française. La situation financière de l’Etat est difficile.
    La France garde essentiellement deux atouts : sa diplomatie (son siège de membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU par exemple, mais, comme ce conseil est lui-même au bord de la paralysie – et la France a contribué elle-même à discréditer ce conseil, par exemple en intervenant en Libye en violant la résolution du conseil) et son industrie aéronautique, notamment le Rafale, car la France a lâché avec beaucoup de légèreté une bonne partie du contrôle de groupe Airbus …Elle conserve des atouts dans le nucléaire, mais n’a toujours pas pu récupérer les stratégiques turbines à vapeur d’Alstom passées sous contrôle américain, de même qu’un certain nombre de fleurons technologiques (Technip par exemple). Et le traitement qui vient d’être infligé à EdF n’est pas de bonne augure pour les investissements stratégiques à mener …

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    • Jeanne Labaigt
      Jeanne Labaigt

      La situation à Kaliningrad est pour le moment objet de tensions.
      Le port de Kaliningrad est un port fondamental pour l’arrivée d’une des branches des “routes nouvelles de la soie” chinoises.

      Mais de grandes manoeuvres dans la “guerre” économique pour l’instant sont en cours.
      La Suède bouge, elle militairement, prétendant se protéger de la menace Russe elle déploie des troupes dans l’île de Gottland face à Kaliningrad.
      Kaliningrad la patrie de Kant, est aussi importante pour la Russie (c’est un héritage totalement Soviétique, elle est la marque de la victoire) que Sébastopol.

      La manoeuvre, agressive pour le coup, de la Suède qui n’est pas “neutre” mais membre très actif de l’OTAN est advenue après les “rencontres diplomatiques” des semaines dernières.
      Quant au rôle de la Turquie(membre de l’OTAN) dans le verrouillage de la mer Noire et dans la question Ukrainienne il n’est pas réglé du tout, même si elle n’est pas dans l’UE, posons nous aussi la question de son influence dans les événements du Kazakhstan.

      Les choses sont très conflictuelles, porteuses de guerre.
      C’est le capitalisme qui porte cela et il n’y a plus d’Union Soviétique, mais une Russie en proie à la lutte de classe où le pouvoir de Poutine est contesté par son propre camp et où la seule opposition réelle celle des communistes est muselée par la fraude électorale, les emprisonnements, les accusations d”affaires” etc….

      Je remarque que ce n’est pas Lavrov, ni Chouïgou que l’on voit comme chefs de délégation dans les discussions avec les Etats unis d’Amérique ou l’OTAN, est -ce une question de génération? la jeune garde “montant” aux responsabilités ou la mise en retrait d’une diplomatie, d’une vison “à la Soviétique” dont ils étaient encore porteurs comme nous l’a souvent montré Danielle .

      Je crois qu’il faut être attentifs à ces trois points en ce moment : Kaliningrad, Kazakhstan, Dombass, en ces points sont visés Russie et Chine conjointement.
      L’OTAN manoeuvre, le rôle de l’Allemagne est très ambigu .

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  • joclaude
    joclaude

    Vive la Chine Populaire qui suit très bien les activités de l’impérialisme Yankee et tous les larbins de l’OTAN ! Ils rendront ainsi coup pour coup à leur sale guerre économique qu’ils appliquent dans le monde entier

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