Cette annonce de presse (Reuters) va dans le sens de l’analyse présentée ici hier sur le possible éclatement de la bulle boursière par la FED elle-même, comme d’ailleurs sur le thème agité par nos gouvernants et autre conseil scientifique sur les risques de “désorganisation” de la société, risques bien réels, mais dans lesquels l’épidémie n’est qu’un révélateur des choix spéculatifs et de la pression sur l’exploitation des êtres humains comme de la nature. Ce n’est donc pas par “idéologie”, ni par mesure de rétorsion que la Chine tente ce décrochage boursier mais parce qu’elle doit se prémunir de ce qui risque d’arriver et pour lequel elle ne veut pas jouer l’amortissement qu’elle a représenté en 2008. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)
reuters.com | 27/12/2021, 10:33 | 179 mots
SHANGHAI (Reuters) – La Chine va désormais exiger que les entreprises chinoises de certains secteurs obtiennent le feu vert des autorités avant de pouvoir s’introduire en Bourse à l’étranger.
Actuellement, beaucoup d’entreprises chinoises utilisent la structure d’entité à détenteurs de droits variables (EDDV) pour se coter à l’étranger, contournant ainsi les restrictions de Pékin sur les investissements à l’international qui concernent des secteurs tels que les médias et l’éducation.
La Commission nationale pour le développement et la réforme (CNDR) a également interdit lundi que les capitaux étrangers participent à la gestion de ces sociétés et a plafonné la prise de participation par des entités étrangères.
La déclaration de la CNDR intervient quelques jours après la publication par le régulateur boursier chinois d’un projet de règles exigeant des entreprises souhaitant s’introduire en Bourse à l’international qu’elles déposent des documents pour s’assurer qu’elles respectent la réglementation chinoise.
(Reportage bureaux de Pékin et Shanghai, Blandine Hénault pour la version française, édité par Jean-Stéphane Brosse)
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Jean François DRON
C’est comme çà quand les dirigeants du pays font ce qu”il faut pour assurer que les entreprises ne tombent pas ans les pattes des groupes étrangers.