Histoire et société

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Cuba: que sait-on encore aujourd’hui de la variante Ómicron ?

La situation aux Antilles, là où non seulement il a été massacré les populations autochtones pour tenter de leur prendre l’or qu’ils n’avaient pas, mais où le peuplement est issu de l’abominable esclavage de la canne à sucre offre une situation contrastée entre Cuba et les lieux où la France a créé sa pseudo civilisation… Le véritable héritage français, celui des Lumières c’est à Cuba où il s’est développé et la souveraineté de l’île de Marti l’indépendantiste jusqu’au socialisme s’est fait par le dépassement de ce terrible héritage colonial qui partout des USA à la terre de feu accompagne le capitalisme… Malgré l’ignoble blocus dont la quasi unanimité de nos élites politiques, culturelles, médiatiques sont complices, Cuba choisit la science, le respect des êtres humains et de leur environnement (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

Il est proposé que le PCR continue d’être efficace contre toutes les variantes, y compris Ómicron, tandis que la validité d’autres types de tests est étudiée, comme la détection rapide des antigènes.

Auteur: Laura Mercedes Giráldez internet@granma.cu

2 décembre 2021 14:12:54

L’OMS, après avoir classé la variante Ómicron comme inquiétante, sur la base de preuves indiquant qu’elle présente des mutations susceptibles d’affecter les caractéristiques du virus – y compris la facilité de propagation, la gravité des symptômes et sa capacité à échapper à l’action du système immunitaire, à être détectée par des moyens de diagnostic ou à être attaquée par des médicaments -, a annoncé les progrès réalisés dans son étude.

Selon les informations publiées par l’OMS, il a été constaté que l’augmentation du nombre d’infections dans certaines régions d’Afrique du Sud a coïncidé avec la détection de cette nouvelle variante du SARS-CoV-2, ce qui indique qu’elle pourrait croître plus rapidement que le reste des souches, y compris delta, dominantes à l’heure actuelle.

En outre, bien que les informations soient encore limitées, il a été déclaré que, par rapport à d’autres souches préoccupantes, le risque de réinfection peut être plus élevé, c’est-à-dire que les personnes qui ont eu la COVID-19 sont également plus facilement exposées à l’infection à Ómicron.

On ne sait pas non plus si le tableau clinique des patients infectés est plus grave. À ce jour, il n’existe aucune donnée indiquant que les symptômes associés à cette variante sont différents de ceux causés par d’autres souches, car tous peuvent produire des symptômes graves et la mort, en particulier chez les personnes les plus vulnérables, de sorte que la prévention reste essentielle, a déclaré l’OMS.

D’autre part, des travaux sont en cours pour déterminer l’efficacité des mesures adoptées au cours des deux années de la pandémie – y compris les vaccins. Cependant, il a été précisé que tous les vaccins utilisés jusqu’à présent continuent d’être essentiels pour réduire la fréquence des cas graves de la maladie, ainsi que les décès.

En ce qui concerne l’efficacité des tests de détection, il est proposé que le PCR continue d’être efficace contre toutes les variantes, y compris Ómicron, tandis que la validité d’autres types de tests est étudiée, comme la détection rapide des antigènes. Cependant, plusieurs laboratoires internationaux ont rapporté qu’un test PCR largement utilisé ne parvient pas à détecter le gène S, l’un des trois gènes cibles du virus.

De même, en se référant aux traitements actuels pour lutter contre le coronavirus, l’OMS a déclaré que les corticostéroïdes et les antagonistes des récepteurs de l’interleukine 6 sont efficaces dans le traitement des affections graves, tandis que, en raison des changements présents dans plusieurs parties de la structure de la variante Ómicron, l’efficacité d’autres méthodes et procédures est à l’étude.

Cuba conçoit déjà des vaccins spécifiques contre la variante Ómicron du SRAS-COV-2

« Nous avons observé attentivement les rapports sur le comportement de la nouvelle variante d’Ómicron. Nous sommes déjà en train de concevoir des vaccins spécifiques. Si nécessaire, dans peu de temps, nous le développerons », a déclaré, à travers son compte Twitter, le Dr Eduardo Martínez Díaz, président de BioCubaFarma

Auteur: Redacción Nacional internet@granma.cu

30 novembre 2021 23:11:21

covid
Photo : Internet

« Nous avons observé attentivement les rapports sur le comportement de la nouvelle variante d’Ómicron. Nous sommes déjà en train de concevoir des vaccins spécifiques. Si nécessaire, dans peu de temps, nous le développerons », a déclaré, à travers son compte Twitter, le Dr Eduardo Martínez Díaz, président de BioCubaFarma, faisant référence à ce qui est travaillé à partir de la science concernant la nouvelle variante génétique du SRAS-COV-2.

Sachant que l’atteinte de niveaux élevés d’immunité contre l’agent pathogène est essentielle pour que les pays soient protégés des variantes possibles du coronavirus, Martínez Díaz a recommandé dans un autre tweet que, pour le moment, le plus important est de poursuivre la stratégie de vaccination, y compris la dose de rappel qui a été appliquée depuis novembre dernier, ainsi que le maintien des mesures hygiéniques et sanitaires pour la prévention et le contrôle de la COVID-19.

Ces derniers jours, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié de « préoccupante » la variante génétique B.1.1.529 du SRAS-COV-2, nommée Ómicron, et notifiée pour la première fois par l’Afrique du Sud, le 24 novembre.

L’agence de santé a averti, via son site Web, que cette variante présente un grand nombre de mutations, et des preuves préliminaires suggèrent un risque accru de réinfection, ce qui, de l’avis de l’OMS, est révélateur d’un changement néfaste dans l’épidémiologie de la COVID-19.

L’OMS classe une variante comme « préoccupante » lorsque les souches possèdent des changements génétiques qui affectent les caractéristiques du virus, telles que la transmissibilité, la gravité de la maladie, l’évasion immunologique, l’échappement diagnostique ou thérapeutique.

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