Disons tout de suite à quel point les abus de faiblesse, les viols méritent à nos yeux châtiment, et celui-ci doit être sévère puisque c’est un crime, mais dans le même temps nous nous sommes toujours insurgés ici contre les appels au lynchage public et avons affirmé la nécessité de preuves dans ce que l’on avance. Il est vrai que certaines civilisations sont plus aptes que d’autres à fermer les yeux sur ce type de crime. La FRANCE avec un ministre de l’intérieur comme DARMANIN n’est pas exempte de toute tolérance en la matière et il aurait pu donner lieu au moins à des publicités comparables dans les médias chinois. Mais je dois dire que plus on s’intéresse à l’affaire Peng Shuai plus on est stupéfait de la capacité de nos médias à monter en épingle tout ce qui peut entretenir la sinophobie et surtout l’utiliser à la veille des jeux olympiques d’hiver en Chine. Des pays dont il n’est jamais question de parler des gouvernements mais des “régimes” et où systématiquement le terme de communiste est utilisé comme un cas aggravant ce qui est à la fois de la propagande et une sorte d’hommage du vice à la vertu (1). Des faits dont pour le moins nous n’avons que des interprétations toujours négatives.
Déjà juste après une conversation qui se voulait cordiale avec Xi JINPING , le président US BIDEN avait remis ça sur les Ouïghours (dont la Chine affirme que ceux qui sont réprimés sont l’équivalent de ceux qui chez nous ont accompli les actes du BATACLAN et avec des arguments pertinents) en déclarant qu’il y aurait de sa part boycott diplomatique. Ce type de boycott n’entraînant pas celui des athlètes mais celui des responsables politiques du pays concerné. Notons que les éléments sur lesquels s’appuie la campagne concernant les Ouïghours sont pour le moins légers et leurs sources contestées par la plupart des chercheurs, le thème même du “génocide étant contesté par les organismes internationaux et la démographie puisque à l’inverse de la population chinoise Han, la population Ouïghoure n’ayant pas subi la politique de l’enfant unique est en forte progression démographique.
Mais revenons-en à l’affaire Peng Shuaï, les commentaires ci-dessous ne proviennent pas de CHINE mais de sites occidentaux hostiles à la Chine, franchement on s’interroge sur quel ministre des affaires étrangères français (comme l’a osé le DRIAN) aurait osé faire état des foucades des présidents nord-américains à partir d’un tel témoignage ?
Ce qui fait la une depuis plusieurs jours de la presse occidentale est ce fait : Le 2 novembre 2021, Peng Shuai publie sur Weibo, le principal réseau social chinois, des accusations de viol envers Zhang Gaoli, ancien vice-Premier ministre entre 2013 et 2018. Elle accuse le haut dirigeant chinois, aujourd’hui âgé de 75 ans, de l’avoir violée en 2018, avant de débuter une relation extra-conjugale avec elle. “Ce jour-là, je n’étais pas consentante et j’ai pleuré tout le long, écrit-elle. Même si c’est essayer de casser une pierre avec un œuf et provoquer ma propre destruction, je vais dire la vérité.“
Et à partir de là alors que le message a été effacé on s’inquiète légitimement sur sa disparition, les pires hypothèses sont envisagées mais notez bien que personne n’a fait état de la totalité du message publié par la tenniswoman ; simplement on apprend que le Comité international olympique (CIO) a annoncé dimanche que son président, Thomas Bach, lui avait parlé lors d’une visioconférence de trente minutes.
Selon le communiqué du CIO, la sportive « a expliqué qu’elle était saine et sauve à son domicile à Pékin mais qu’elle aimerait que sa vie privée soit respectée ». Cet appel a été réalisé avec la présidente de la Commission des athlètes, Emma Terho, et la Chinoise Li Lingwei, membre du Comité olympique. Les conditions de l’appel, ou le type de pressions que l’athlète chinoise a pu subir, n’étaient pas connues dimanche soir.
Mais voici ce que l’on découvre grâce à France 24 qui tout en conservant la tonalité générale en particulier l’indignation d’human right, une officine de la CIA, fait pour la première fois état du message publié par la jeune femme :
La Chine demande à “ne pas monter en épingle” l’affaire Peng Shuai (msn.com)
Dans son message, Peng Shuai évoquait aussi ses sentiments pour Zhang Gaoli, leurs “personnalités qui collent bien”, leurs “sujets de discussions inépuisables”, leurs parties de tennis de table ou encore de billard.
Elle lui reprochait également de l’avoir entraînée dans une relation amoureuse toxique, à savoir une cohabitation inconfortable avec sa femme et une histoire cachée du grand public, la vie privée des dirigeants étant taboue en Chine.
Les deux sont restés amants jusqu’à une dispute quelques jours avant le début de l’affaire, selon le message de la championne.
Zhang Gaoli, âgé de 75 ans, était jusqu’à début 2018 membre permanent du bureau politique du PCC et à ce titre l’un des sept hommes les plus puissants de Chine.”
Ce qui devient dans nos médias : “Selon ses déclarations, il la viole sous le consentement de sa femme qui montait la garde, souligne Marion Bartoli. Je ne sais pas si vous vous rendez compte mais cela me glace le sang rien que de le lire.”
CQFD … J’aimerais que l’on se rende compte de ce qu’osent nos hommes politiques et notre presse face à des pays dont il n’est bien sur jamais question des “gouvernements” mais du RÉGIME…
DANIELLE BLEITRACH
(1) hier je soulignais que s’il se passait à Cuba ce qui se passe en Guadeloupe, les Etats-Unis y verraient matière à intervention armée ou en tous les cas à sanction de blocus les plus dures. Alors qu’effectivement on peut comparer ces îles de la Caraïbe toutes deux formées ou déformées par l’abominable traite de l’esclavage sucrier… L’une malgré le terrible blocus produit ses propres vaccins, dans l’autre la France est incapable d’assumer l’égalité en matière de soin et d’éducation… Mais il faut bien mesurer que cette entreprise de diffamation qui accompagne les mœurs réelles des capitalismes et néo-colonialisme concernent y compris les pays qui ont osé être communistes, comme la Russie, la Biélorussie accusée sans preuve d’être à l’origine des migrations qui se heurtent à l’inhumanité des Polonais, inhumanité bien réelle elle…
Vues : 339
Xuan
Les médias savaient qu’il ne s’agissait pas d’un viol.
Ils ont pointé du doigt la “disparition” de Peng Shuai pour démontrer le totalitarisme chinois.
Lorsqu’il est devenu impossible de nier sa liberté de circulation les derniers fanatiques ont cherché vainement la présence d’un policier sous la nappe du restaurant et le soufflé est retombé.
C’est un échec.
Jean François DRON
De plus en plus je me rend compte que la mentalité occidentale est répugnante au plus haut point.il ne se passe pas une journée sans que la nausée me monte à la tête. C’est triste, j’aime la France mais de moins en moins les français et plus du tout les gouvernants depuis 15 ans. Ce sont des pégreleux.