Que ne feraient pas nos médias pour alimenter leur xénophobie anti-chinoise… Une trouble passion qui fleure bon à dix kilomètres le petit blanc jaloux de voir un peuple se développer par son seul travail sans piller personne… De l’art de prétendre régenter ce qu’on est incapable d’imposer chez soi…
Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO), a parlé avec la joueuse de tennis chinoise Peng Shuai lors d’une visioconférence de « trente minutes » ce dimanche, a annoncé l’organisme olympique dans un communiqué.
Le Comité olympique a précisé qu’elle « avait expliqué qu’elle était saine et sauve à son domicile à Pékin mais qu’elle aimerait que sa vie privée soit respectée », lors de l’appel, qui réunissait aussi la présidente de la Commission des athlètes Emma Terho, et la Chinoise Li Lingwei, membre du Comité olympique.
Il semble que malheureusement les athlètes ayant subi des sévices sexuels soient des phénomènes assez communs dans les pays occidentaux et qu’ils n’aient jamais donné lieu à une telle propagande en Chine pas plus d’ailleurs que les scandales de pédophilie dans les églises…
Entre-nous qui me démentira si j’affirme que la presse occidentale est plus préoccupée de ce genre de choses considérées bizarrement comme de pures chinoiseries, à la veille des jeux olympiques d’hiver, que de faire le ménage chez elle… Plus préoccupée par cequ’il advient d’une joueuse de tennis que par exemple du scandale de ce que l’on fait subir à Assange pour avoir dit la stricte vérité sur les guerres… Plus préoccupée de cette tennis woman que des mains qui étranglent des peuples entiers avec les blocus. Plus préoccupée de nuire que d’empêcher leurs propres mercenaires de violer des enfants dans les pays qu’ils sont censés aider et protéger? Enfin pour dire les choses simplement, plus préoccupée par ce sur quoi elle n’a qu’une information sujetteà caution et surtout un pouvoir d’intervention très limité que ce sur quoi difficilement niable elle pourrait avoir une réelle utilité.
Les lecteurs de la presse française- et l’écoute de la radio télévision ne me contredira pas- s’ils avaient deux sous de simple bon sens sauraient ce que l’on peut attendre de ces troupes et du chef de bande type Bolloré en matière de “féminisme” après l’opération promotion d’un Zemmour. Qui peut nier que le pilonnage en faveur de ce dernier s’accommode d’un mépris écoeurant des femmes … Sans parler de la manière pleine d’humanité dont nous traitons ceux qui cherchent à se réfugier pour fuire nos bombes et parmi eux ces femmes et ces enfants soumis à toute les violences… Est-ce pour faire oublier tout cela que nous accordons une telle publicité à la joueuse de tennis chinoise Peng Shuai?
Honnêtement j’en suis convaincue … La tête sur le billot, je dirai peut-être le contraire, mais en mon âme etconscience je ne pourrai nier que je n’ai aucune confiance dans la vertu et l’humanisme de ces gens-là…
Sur le fond, toute cette affaire parait une tempête dans un demi-verre d’eau et l’inquiétude pour cette jeune sportive pourrait être partagée si on n’avait pas le sentiment que ceux qui soulèvent l’affaire l’auraient volontiers étranglée de leurs propres mains pour alimenter leur propagande anti-chine et qu’ils sont tellement dépités de la savoir vivante qu’il ne leur reste plus comme à l’invraisemblable Le drian qu’àjouer les utilités en laissant entendre que cette jeune femme n’est pas libre de ces propos…
DANIELLE BLEITRACH
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Xuan
Le Monde et Libé continuaient à titrer “Où est Peng Shuai ?”…suggérant irrépressiblement une réponse obscène, du même registre que la voie empruntée par la géopolitique impérialiste.
Libé a maquillé le texte original, transformant “Il y a environ sept ans, nous avons eu des relations sexuelles” en “vous m’avez forcée à avoir des relations sexuelles”. Nulle part il n’est question de viol.
Je crois que le hashtag # “Où est Peng Shuai ?” peut sonner aux fesses de ces gens-là comme une batterie de casseroles.
Renaud Bernard
Il faut se réjouir de ce succès de la Chine, au-delà du soulagement de savoir Peng Shuai en bonne santé et libre pour confirmer que tout va bien pour elle. Maintenant la lumière est faite sur la calomnie montée il y a trois semaines contre un haut responsable de la République Populaire de Chine.
Le mouvement Me Too a des raisons de s’être développé dans les pays capitalistes, et il faut soutenir les femmes qui se défendent contre le harcèlement sexuel en donnant à leur action collective une portée politique. Mais en Chine cela n’a pas lieu d’être et la fausse affaire Peng Shuai le démontre.
Le socialisme est aussi une morale. Les relations entre les hommes et les femmes ne sauraient y prendre, là où il a force de loi, une tournure délétère comme il arrive en Occident et dont la presse se fait l’écho. Les femmes sont respectées en Chine, dans leurs dignité et leurs droits. ‘Les droits de la femme et les doits de l’homme c’est pareil’ disait Hillary Clinton, bien placée dans son pays pour savoir à quoi s’en tenir. Peng Shuai dans le sien lui apporte une réponse fort à propos.
etoilerouge6
Me TOO c’est la défense de Marie Antoinette. Aucune défense des ouvrières , silence sur le meurtre de cette jeune maman en Pologne par le régime euro fasciste et antilaique, rien sur le meurtre de ZINEB à Marseille tuée chez elle par une grenade policière Me TOO c’est l’américanisation, le spectacle. Ce n’est pas le bon chemin. L’indépendance nationale le socialimse se conjuguent ensemble.
Jeanne Labaigt
Sans compter le lobbying pro Olympien.
Rue Servandoni dans le 6ème arrondissement de Paris il y a une “galerie” au fond d’une cour dans laquelle Olympe de Gouges s’est réfugiée pendant la terreur.
Dans la maison d’en face Condorcet aussi se cachait, avant d’aller mourir à Bourg-la Reine …
Le beau monde se réfugiait chez les pauvres.
La “galerie” fait du forcing pour que l’on débaptise la rue (Servandoni étant l’architecte de l’église Saint Sulpice à laquelle mène la petite rue ).
Et ainsi s’offrir une petite publicité…
Dans les boîtes à lettres, tracts appelant à s’adresser à la Mairie avec éloge de la Royaliste et demande de participation à une réunion à la mairie d’arrondissement pour le débaptème, rebaptème de la rue.
Cette rue ouvrière jusqu’à la fin des années 60,machinistes de l’Odéon, couturières, cuisiniers, on avait l’eau sur le pallier, les cabinets étaient communs, je peux dire la profession de tous les habitants depuis les années 30 et quand le petit fils de la blanchisseuse a eu son bac toute la rue a fait la fête.
On y vendait pas mal d’huma dimanche, il y avait aussi des intellectuels et dans la maison d’à côté Roland Barthes et sa mère étaient nos voisins et nous prenaient l’huma, j’ai mis un temps fou (plusieurs années) à comprendre que “Roland le fils de Mme Barthes” dont parlait maman au marché avec sa mère était Roland Barthes …
Bref, Olympe de Gouges à chaque fois que je vais dans le logement de mes parents me saute aux yeux et me fait voir combien, le Paris ouvrier, celui des gens qui travaillaient a disparu,remplacé pas les loueurs à la journée d’appartements spéculatifs.
Combien l’alliance des ouvriers et des intellectuels s’est transformée en une espèce d’inauguration de plaques commémoratives moralisatrices car le Parti qui garantissait cette alliance s’est volatilisé..et qu’il faut le reconstruire.
C’était mon billet d’humeur très personnel…mais qui me fait percevoir la distance idéologique entre mon enfance, mon adolescence et ces sombres temps.
Jeanne Labaigt
Désolée Danielle, je croyais être sur le texte que tu as mis sur Olympe de Gouges.
Je ne m’en suis aperçue qu’en cliquant pour envoyer.
Tu peux supprimer sans problème le billet d’humeur précédent.