un groupe informel de protection?La réflexion va dans ce sens…

Nous sommes très nombreux à bénéficier de la lecture de ce blog. J’ai parlé à son propos de “structure légère” mais il est vrai que c’est une “structure lourde” pour la personne ou les quelques personnes qui l’alimentent quotidiennement. Et quand, à l’ampleur du travail requis s’ajoutent les injures, les propos blessants et les calomnies de toutes sortes, cela devient une “structure insupportable”. Il faut le moral d’acier de Danielle Bleitrach pour y résister.Je crois avoir écrit à Danielle que, comme elle est le paratonnerre de ce blog, nous devrions penser à sa protection. Mais je n’avais formulé aucune proposition concrète. L’intervention de “Katia”, qui a choisi la “bonne réaction” me suggère que, autour de Danielle Bleitrach, pourrait se constituer une sorte de groupe informel de protection qui réagirait à plusieurs voix, chacun et chacune choisissant son mode d’expression et son langage pour exprimer sa désapprobation, lorsque se reproduiront de telles attaques. Car ces attaques se reproduiront, malheureusement. Mon idée, derrière cette suggestion, est que plusieurs ripostes sont encore plus dissuasives qu’une seule. Bon, ce n’est qu’une idée, elle vaut ce qu’elle vaut.Je pense d’ailleurs que ce “groupe informel de protection” pourrait avoir un rôle un peu plus complexe de réflexion-réaction avec Danielle quand elle le souhaiterait, mais aussi d’information envoyée à Danielle sur tel ou tel point de son blog. Je parle uniquement ici des articles déjà publiés. Par exemple, j’ai lu l’article sur le Parti des Travailleurs de Corée, de Dimitri Kosmatchev. Je pense qu’un tel article est très important pour mieux comprendre ce qu’est la Corée du Nord. Et pourtant, sa lecture m’a semblé difficile et je pense ne pas en avoir retiré la substance. Certainement pour la raison que je suis ignorant de ce pays et de son histoire. Si j’étais à Paris, je prendrais contact avec une association de Coréens que j’y avais rencontré il y a quelques années.Je reviens au groupe informel. Supposons que j’en fasse partie ou que je puisse communiquer avec l’ensemble des personnes qui le composeraient, je pourrais expliquer ce que je viens de dire aux membres de ce groupe. En disant par exemple, je n’ai rien compris à cet article et vous, si vous l’avez lu, avez vous eu la même impression que moi? Cela vaudrait-il la peine de chercher à approfondir, Comment faire? etc… En évitant un boulot supplémentaire à Danielle mais tout en lui apportant, cependant, une information éventuellement utile pour la suite. Là encore ce n’est qu’une idée et elle vaut ce qu’elle vaut. JEAN CLAUDE DELAUNAY

je te remercie jean Claude, c’est effectivement ce à quoi nous sommes en train d’aboutir à quelques uns, dont tu fais partie, qui travaillons autour de ce blog. Cela me fait le plus grand bien de prendre quelques jours de vacances et loin de les passer dans la morosité ou le chagrin, je m’amuse beaucoup ne serait-ce qu’avec les habitants de ce quartier marseillais et mes ami(e)s, la vie, la vraie a un côté picaresque dont je me réjouis.

J’ai en outre pas mal fréquenté durant ce temps de repos à la fois la Chine vue par des agences d’investissement et Spinoza dans des textes ultérieurs à l’herem qu’il s’agisse de sa correspondance ou d’un texte de la pléiade que je n’avais jamais lu concernant la manière dont le gouvernement théologico-politique hébraîque engendre autour de lui des haines comme mode de survie.

j’ai un peu mieux perçu pourquoi, moi, qui dans ma vie quotidienne ai toutes les chance qu’un individu puisse espérer, une abondance d’amour, d’amitié et de respect, je provoque de telles folies sur le plan politique. En effet rien ne justifie de pareilles crises et insultes, comme le disait l’ivrogne imbécile dans une incohérence totale, quels que soient mes désaccords je l’ai publié et j’ai entamé un dialogue avec lui. En revanche,je provoque d’étranges réaction dont je me dis après lecture de Spinoza : à supposer que l’un d’entre eux soit dans la vérité , ils y mettent une telle fureur que cela me donne envie aussitôt de m’y opposer, ce qu’ils ne peuvent concevoir alors que comme insulte et alors ils m’attribuent l’intolérance qui est la leur.

Pour tout dire à la suite de l’intervention de katia, l’ivrogne, nous l’avions baptisé Alphonse a poursuivi en aparté ses anathèmes et il a atteint le niveau de la menace pure et simple:

Un dernier conseil et nous en resterons là,  puisque tout le monde n’a pas le courage de te dire: prends soins de toi.

comme cela avait été précédé de diverses missives dans lesquelles Alphonse avait proféré à mon encontre d’autres gracieusetés, j’ai pensé qu’un seul mot définissait ce que je pensais de lui: ashole.

Quand quelqu’un qui n’a pour tout potage qu’un groupuscule faisant profession d’athéisme, qui tiendrait aisément dans une cabine téléphonique, et qu’il se sent porteur d’une mission qui lui fait croire que mon propre accomplisssement découle non de mes oeuvres mais de sa propre volonté -investie donc du divin- il n’y a plus de dialogue possible. IL ya là une impossibilité rationnelle, puisque les actes rééls des uns et des autres n’ont plus aucun poids en regard de la volonté de sentence qui m’est appliquée, l’herem, le banissement. Ainsi se conduisit Alphonse mais aussi tous ceux qui exercent sans plus de raison une censure sans la moindre justification logique ou Alain Hayot (je le cite puisqu’il a écrit ses isanités dans un livre) m’attribuant l’exclusion de Tillon qui en fait n’a jamais eu lieu, et dont je ne porte pas la moindre responsabiité. TOUS ces gens ont ceci en commun qu’ils se prennent pour dieu le père et prétendent non seulement me nier dans mes oeuvres mais me maudire par droit divin, sur le mode de la predestination calviniste .

J e ne me suis pas arrêtée là dans mes réflexions et en considérant la distance qui existait entre la manière dont j’étais traitée dans la vie ordinaire, la chance qui avait été la mienne d’avoir joui de tant d’amitiés, d’amour vrai et de respect comparé à ces maledictions, ces bannissements stupides sur le plan politique, j’ai tenté de comprendre ce qui se passait .

Il y a un contexte que l’on peut attribuer au moment politique dans lequel nous sommes et c’est Marianne qui l’a décrit: ils ne font plus de politique au nom d’un projet,d’un idéal, mais comme un sport où chacun a son équipe dans une division quelconque et se conduit comme les supporter hooligans dans les tribunes.

Je pense qu’elle a raison et la planète communiste comme toutes les autres planètes d’ailleurs défendent leurs champions non pour leurs oeuvres réelles mais pour l’exercice sportif ; l’apreté est d’autant plus vive que la finalité du politique s’efface. Et chacun voit bien que c’est toute la vie politique française qui est affligé de ce mal, il est seulement question des personnes, agitant quelques rares idées répétées à satiété pour lesquelles on cherche un champion lancé comme une marque de savonnette. Un parti communiste ne peut pas survivre à untel mode de fonctionnement où les passions s’épuisent en vanités.

C’est pour cela que je maintiens que les communistes ne seront sortis d’affaire que s’ils se donnent une stratégie pour le socialisme, autrement non seulement ils n’auront aucune réalité pour ceux auxquels ils s’adressent et qui au meilleur des cas ne les conçoivent que comme un super syndicat mais ils engendrent autour d’eux des groupuscules qui fonctionnent de la même manière, le mal gagnant associations et syndicat et ce n’est pas un hasard si c’est le pcf, la gauche qui en fait le plus les frais même et surtout en cas de populisme exacerbé .

Ceci ayant été admis, il faut bien que je considère que j’ai moi-même quelques torts pour attirer ainsi les foudres de ces malheureux. Il y a bien sur le fait d’être femme, ce ne sont pas de grands courageux même si la plupart, leurs méfaits à mon encontre accomplis, ils me fuient…. Il y a plus , mon attitude prête je crois à de telles mesaventures. Prenons la médiocre affaire avec Alphonse et les autres. Un camarade écrit une lettre collective dans laquelle ilpropose que, comme lui, chacun sans renoncer à son positionnement exigeant s’implique dans la campagne de fabien Roussel. Il a fait une analyse, si le pcf peut renaître et représenter la force bien ancrée dans le monde du travail, la nation , l’international dont nous avons tous besoin, cela sera à partir de ce qu’il reste du pcf et pas d’un groupuscule quelconque dont la stratégie se limite à critiquer le pcf, voir la cgt. Quitte d’ailleurs à ce qu’ Alphonse, qui se présente comme le pur des purs soit le même qui a négocié la sortie de la cgt de la fsm, quitte à ce qu’il s’invente proche d’henri martin et Aimé Halbeher quand nous avons à quelqu’uns créé “nous prenons nos responsabilités” face à la dérive de Robert Hue… Aimé Halbeher est toujours resté un communiste, et comme henri Alleg et tant d’autres leurs critiques contre le réformisme et les manques anti-impérialistes tenaient compte de leur appartenance initiale, alors que les sympathies val de marnaise d’Alphonse allaient plutôt du côté de Gaston Viens et sa haine de Marchais. Pourtant ce qui luifait choisir mélenchon contre le parti communiste de fabien Roussel, la porte entrouverte au 38 e congrès manifeste cette logique plus qu’une fermeté de classe. Il s’avère que je suis la seule à connaitre le pedigree complet de tous et cette mémoire ne leur convient pas. c’est une erreur de leur part, pour moi cela déterminait de la fraternité et pour eux comme pour tous je table plus sur le long terme que l’immédiat. Nous avons vécu des temps très compliqués et même le pari que nous faisons du renouveau du pcf n’a rien d’assuré. C’est ce que je lisais dans cette adresse du camarade, l’idée d’un pari sur le long terme, dans l’action, en se donnant les chances de la réussite.

Mais il y a plus, il s’avère que dès que je prends connaissance de la lettre, je ne me fais aucune illusions sur les réactions de ceux à qui il s’adresse, en revanche je vois là une opportunité politique. En effet, j’estime que depuis trente ans le pcf, ses directions agissent a contrario du bon sens. 1) On a besoin d’un parti, le mouvement est une illusion dont l’absence de démocratie réelle décourage rapidement ses membres. 2) donc tout parti doit d’abord tenir compte de l’opinion de sa base “naturelle”.

1. Les directions successives ont tout fait pour détruire le pcf dans sonoriginalité de parti léniniste, révolutionnaire, issu de la classe ouvrière, tablant sur une formation et une organisation qui unit réflexion et action. Ce qui favorise l’initiative populaire dont on a aujourd’hui le plus grand besoin.
2. Non seulement à partir de Robert Hue , direction et élus ont eut à coeur d’aller à contrario de leur base naturelle mais dans une certaine mesure la correction tarde. Le parti Communiste français a été proche du million d’adhérents et avec eux il faut compter avec les sympathisants, les membres de la famille, un vivier considérable qui encore aujourd’hui est à la base de l’adhésion de bien des jeunes. Aujourd’hui le parti c’est 50.000 membres ce qui n’est pas négligeable et sans aucun rapport avec les groupuscules périphériques, mais il a été perdu un minimum de 600.000 qu’il serait fou de négliger et qui sont restés si proche que certains montent les stands de la fête de l’humanité tout en n’ayant plus leur carte.

Quand on prétend mener la campagne de fabien Roussel avec une retour aux fondamentaux il est important de se rendre compte de cela et de bien mesurer qu’il faut s’adresser aussi à eux. Comment ? Il y a des gens, pour une part injustement, qui provoquent le refus de cette base, comme Hidalgo provoque le rejet des socialistes. Ceux qui incarent la dérive de la gauche caviar, du parisianisme; c’est injuste pour une part et il ne faut pas exclure des camarades qui n’ont pas démérité mais il faut tabler sur un élargissement, vers les couches populaires; c’est d’ailleurs ce qui est partiellement fait et donne d’excellents résultats.

Je l’ai noté Fabien Roussel a raison de chercher l’unité du parti et de refuser d’exclure. Il est en train de gagner son pari d’être le secrétaire incontesté et cela passe par la place accordée à chacun. Mais ce compromis nécessaire avec ceux que je considère comme des liquidateurs supposerait à mes yeux de ne pas négliger la base “naturelle” du pcf. C’est ce qui est fait dans le retour aux entreprises, la rencontre à partir de problèmes concrets dans les “territoires” actuellement, mais il y a un manque à gagner. Quand j’aivu cette lettre, je me suis dit “voilà la démarche qui manquait: celle qui s’adresserait à ceux qui ont tant souffert de la dérive du pcf etles réintégrerait dans la bataille.

Alors que je ne me faisais aucune illusion sur ceux à qui la lettre s’adressait et qui se sont construit un “être” dans une opposition fictive mais qui dans les faits soutiennent tout ce qui peut liquider le pcf, de Melenchon à des causes délirantes comme Raoult , sa chloroquine, toutes les errances populistes. Il suffit de tenter de faire pour s’apercevoir de ce qu’ils représentent en réalité et notre action en faveur de Cuba hier et aujourd’hui montre à quel point la grenouille n’arrive pas à se faire aussi grosse que le boeuf. Je n’aipas eu la moindre aide sur le terrain et ils n’ont rien fait ils n’ont pas levé le petit doigt à marseille pour aider cuba , donc il est totalement erroné de prétendre à la moindre représentativité.

forte de cette expérience, je savais que cette adresse ne recevrait pas de réponse positive mais à cause de ce blog, je sais en revanche que nombreux sont ceux qui attendent une telle initiative. Donc j’ai décidé d’en dire le contenu mais de cacher à qui elle s’adressait et cela a suffit pour déclencher les délires qui m’ont contrainte au retrait.

Donc et c’est-là que vient mon erreur, erreur qui est aussi ce qui fait l’intérêt de ce blog, je ne suis absolument pas en position de dessiner une tactique quelconque et je le fais avec une totale imprudence, ce qui peut même passer pour une impudence dont Alphonse qui a le mérite d’étouffer la cause qu’il embrasse prétendait que j’avais despropos vulgaires peu adaptés à “une personne de mon âge”. Age le même que le sien mais je suis une femme et là on retrouve le cas de figure de la lâcheté et du machisme ordinaire, inutile de s’apesentir, je n’ai jamais réclamé protection de ce point de vue, c’est trop chèrement payé. Ce qui est vrai c’est que si j’ai quelques lucidités politiques, il me manque une dimension du politique, celle qui permet la mise en oeuvre en tenant compte du groupe. Le groupe a un fonctionnement spécifique qui n’est ni celui de la stratégie de classe et de masse, ni celui de l’individu et je suis totalement incapable de le gérer. C’est pour cela que j’ai toujours détesté la section, la fédération, comme d’ailleurs les conseils d’université, il me manque une dimension du collectif, peut-être était-ce dû au fait que je dis toujours ce que je pense. Le paradoxe est que cela m’importe peu et quand on me croit abattue comme en ce moment je trouve au contraire qu’il y a là un problème intéressant: pourquoi les gens, Alphonse compris, agissent-ils comme ça?

J’ai pu survivre à bien des choses et conserver le cap sur l’essentiel simplement en sachant ce qui était supportable et ce qui ne l’était pas, en ne confondant pas le déplaisir face à des attitudes avec un choix intellectuel et historique. C’est une forme de liberté à laquelle je suis attachée mais que chacun partage à ce qu’on me dit dans ce blog. je ne cherche ni l’audience, ni la notoriété et ceux avec qui je travaille sont comme moi, c’est un luxe inoui dans les temps actuels.

Je n’utilise même pas ce vieux trucs des auteurs attachés à la promotion de leur dernier bouquin, mettre en évidence la persécution dont ils seraient l’objet, solliciter pétitions et interventions pour les défendre. Ces vieux trucs de libraire sont bien connus etles auteurs cherchent souvent avec délice ce qui peut provoquer de la publicité. Et j’ai tort de me plaindre du manque de réaction vu que je ne vous sollicite pas comme tant d’autres dans un plaidoyer pro domo, je n’ai jamais eu besoin de ça. En fait ilm’arrive de rêver à ce livre idéal que tel Spinoza polissant les verres de lunette je pourrais créer pour la beauté de la vérité… je suis sans cesse déçue d’avoir ce goût de la perfection et m’en laisser si peu le loisir parce que je me crois dans un combat collectif et c’est aussi ce que dit ce blog, nous pourrions tous accomplir un chef d’oeuvre, faire la Révolution, être des communistes tels que nous avons cru les être un certain temps.Nous sommes tous des souverains dépossédés et n’avons pas besoin de promotion de médiacrates pour le devenir.

C’est là le paradoxe de ce blog, s’il ne fonctionnait pas sur cette imprudence de franc tireur, ce lieu de liberté et de connaissances il n’aurait pas d’intérêt mais il faut effectivement me protéger parce que l’injustice dont je suis l’objet me donne envie de fuir., rassurez vous sans souffrance aucune simplement en m’interrogeant sur ce que je fiche là Donc j’ai laissé à vous qui avez pris conscience du problème le soin d’y réfléchir, nous avons avancé à quelques uns et effectivement cela va se traduire par un collectif renforcé.

Tu vois cher jean claude tu es entièrement sur le sujet et nous comptons sur toi. En ce qui me concerne je reste ce que je suis mais je vais toujours plus m’orienter vers la bataille idéologique, les idées, la culture et l’anthropologie…

et cela m’avantagerait bien si,, outre les textes de marianne et d’andrei, ceux qui assumeraient le “collectif” intervenaient par exemple une fois par semaine, voir une fois tous les quinze jours sur l’avancée de la stratégie socialiste en relation avec l’événementiel mais avec la prudence dont je suis incapable… ET ce travail pourrait donner lieu utérieurement à une publication collective.Voilà une idée parmi d’autres. Il existe d’autres sites très précieux pour les militants mais ici il y aurait un laboratoire …. Du désinteressement communiste pour les temps futurs…

Attendons la suite…

DANIELLE BLEITRACH

ps. A propos de l’article sur la Corée c’est à Marianne de répondre, c’est celle qui parmi nous non seulement connait la Corée du nord et partage certaines admirations des chinois pour le pays ermite, moi ce que j’ai compris c’est que nous avons beaucoup de mal à interpréter certaines civilisations et ce à quoi elles sont contraintes. Grâce à Baran j’ai lu le texte passionnant (150 pages d’un chinois de haut niveau, vivant en france et venu de shanghai et qui tente de traduire son univers pour des français) qui me fait penser à quel point tout change si vite dans ce pays qui a choisi avec courage de nager (à la Mao) dans le fleuve du temps que quand nous croyons avoir compris nous nous trompons encore et nul ne sait ce qui va produire une révolution nécessaire.