Le ministre russe des Affaires étrangères estime qu’au lieu de se battre pour l’influence dans la région du Sahara-Sahel, « il serait préférable que l’Union européenne et la Fédération de Russie synchronisent leurs actions en matière de lutte contre le terrorisme ». Il en profite au passage pour révéler les moeurs étranges des diplomates occidentaux (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)
Publié:26 sept. 2021 13:44 GMT
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a révélé que son homologue de l’Union européenne Josep Borrell lui avait dit que Moscou ne devrait pas travailler avec les gouvernements des pays africains.
Lors d’une conférence de presse à laquelle il a assisté samedi à New York avant de s’adresser à l’Assemblée générale de l’ONU, le chef de la diplomatie russe a été interrogé sur la position de la France à l’égard de l’embauche d’une société militaire russe par le gouvernement intérimaire du Mali.
Notant que Moscou « n’a aucun lien avec cela », puisqu’il s’agit d’un accord entre une société privée et un « gouvernement que tout le monde reconnaît comme une structure de transition légitime », M. Lavrov a indiqué que les actions de la Russie en Afrique provoquent le rejet de l’Union européenne.
« Comme Josep Borrell m’a dit, ‘il vaut mieux vaut ne pas travailler en Afrique, parce que cet endroit est à nous’. C’est exactement ce qu’il a dit », a révélé le ministre russe. Dans le même temps, M. Lavrov a souligné que la nécessité d’embaucher des mercenaires avait augmenté à la suite des tentatives de la France de « réduire substantiellement son contingent militaire », qui doit combattre les terroristes au Mali.
« Si vous voulez parler de ces questions, il serait préférable de synchroniser les actions de l’Union européenne et de la Fédération de Russie en matière de lutte contre le terrorisme, non seulement au Mali, mais dans toute la région du Sahara-Sahel », a déclaré M. Lavrov.
« Dire: ‘J’étais ici en premier, c’est-à-dire partez d’ici’ est d’abord une insulte au gouvernement Bamako, qui a invité des partenaires extérieurs, et deuxièmement, ce n’est pas une façon de parler à qui que ce soit », a-t-il ajouté.
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Jean François DRON
se Crroit tout permis ce Borrel, je lui propose de dire çà à Biden et à Johnson à propos des sous marins pour l”Australie. j’aimerai savourer la réponse de ces 2 a t en guerre.