hier soir lundi 6 semptembre, nous avons eu chez moi une importante réunion pour préparer un troisième convoi de médicaments pour Cuba. Nous sommes de plus en plus nombreux et la collecte s’étend dans les bouches du rhône et à Marseille. Il nous faut régler la question du transport par temps de blocus et si lesbonnes volontés sont nombreuses à tous les niveaux institutionnels se multiplient les blocages. A partir du moment où le gouvernement français a choisi de s’aligner sur les etats-Unis , toutes les organisations plus ou moins dépendantes de subventions et qui ont perdu une grande partie de leur autonomie idéologique avec l’affaiblissement du PCF, multiplient les formes d’inertie bureaucratique. C’est comme ça et il faut apprendre à agir par vents contraire. Ne pas perdre de temps à tenter de faire revivre ce qui est mort mais à au contraire investir dans le vivant.
Donc à choisir jepréfère mettre mes forces là-dedans plutôt que dans un procès avec un pitre,en l’occurrence Alain Hayot, qui se permet de manipuler l’histoire de gens qui valent mieux que lui; sans doute pour exister. Donc voici le résumé de ce que je sais sur l’exclusion de Tillon après quelques enquêtes rapides auprès des protagonistes de cette burlesque affaire où il s’avère qu’il n’y a jamais eu d’exclusion.C’est un point d’histoire et on sait qu’ici nous sommes attachés à la respecter.
En découvrant ce qu’Alain Hayot m’attribue à savoir de fait l’exclusion de Tillon, j’ai été très en colère et indignée d’être ainsi une fois de plus diffamée et présentée comme un procureuretj’ai tenté de comprendre ce qui avait pu se passer réellement . j’ai repris contact avec les gens auxquels faitréférence Alain Hayot dans son texte, gens avec qui j’avais des relations qui sont désormais lointaines;J’ai d’abord contacté alain Chenu qui a confirmé que jamais je n’étais intervenue dans l’exclusion de Tillon.
Ne trouvant pas claude prelorenzo qui est actuellement au sénégal, j’ai téléphoné à ma demi-soeur son ex-épouse… Confirmation : Non seulement je n’étais pas intervenue pour les inciter à exclure Tillon mais au nom de quoi grand dieu? … Effectivement ces gens jadis proches de moi étaient aujourd’hui plus proches d’Alain Hayot que de moi mais pas au point de tronquer les faits. Alain Chenu m’a même déclaré que si le parti en était où il était c’était plus de ma faute que celle d’Alain Hayot, ce qui est tout même extraordinaire vu les responsabilités assumés les uns et les autres depuis trente ans; Mais sur le point précis qui était en question il a confirmé que je n’étais strictement jamais intervenu dans cette histoire.
Avec lui et avec Arlette, nous avons essayé de tenter de nous souvenir de la période où cette histoire s’était passée… Ce fut difficile mais à partir de regroupements nous nous sommes entendus sur la date : c’était au début juillet 1970. Contextualisons : ilne faut pas oublier que Jacque Duclos -qui a des titres équivalents en matière de résistance à ceux de Charles Tillon où il a été le responsable du PCF « clandestin » pendant l’occupation de la France par l’Allemagne vient d’être candidat àl’élection présidentielle de 1969.Il est arrivé en troisième position du premier tour, avec 21,3 % des suffrages exprimés. Il s’agit du meilleur score obtenu par un candidat communiste à une élection présidentielle en France.
Nous sortions donc de mai 68 et je n’avais aucune responsabilité au PCF… Je n’avais jamais rencontré Georges Marchais et donc ma principale inquiétude tombait . Je n’étais vraiment pas en position de jouer les exécutants de quelques basses oeuvres de la direction.
J’étais déjà une sociologue connue et avec Alain Chenu, mon collaborateur de l’époque, je participais activement à l’école française de sociologie dans le courant marxiste alors que les Prelorenzo et Alain Hayot avaient un statut plus proche de celui d’étudiants. Nous étions tous communistes et actifs mais seulement dans le cadre de nos cellules. Mes seuls contacts avec la fédération des Bouches du Rhône du PCF étaient avec Pascal Posado à propos de l’urbanisme et de nos recherches sur l’aménagement du Golfe de Fos. J’étais à la fois chercheur en sociologie et d’abord enseignante à l’école d’architecture puis à l’institut d’ménagement régional comme sociologue,Claude prelorenzo à mon départ a bénéficié de mon poste et ensuite il l’a laissé à alain Hayot. C’est moi qui avait créé la sociologie en architecture à Marseille.
Le responsable fédéral du parti était un certain Avit et il avait tenté de joindre ceux qui étaient à l’origine de cette rocambolesque exclusion, en vain tout le monde était parti en vacances… Ce dont je me souviens c’est qu’Avit avait déclaré: “les sections d’Aix non seulement vous êtes en retard pour les timbres mais vous excluezTillon sans le dire à personne…” Je me souviens néanmoins d’un effets indirect du déferlement médiatique de l’époque, face à ce qui se disait dans lapresse il y avaitmême euunjournal qui parlait des “jeunes turcs” de Marchais à Aix les bains, j’avais cru bon d’envoyer un court message au courrier des lecteurs du Nouvel Observateur en soutien à la direction du pCF. Pascal Fieschi, mon compagnon, me l’avait vivement reproché, un membre du parti ne parle pas à tort et à travers. De toute façon comme jel’explique avec quelques humour dans mes mémoires à cette époque là je passais mon temps à m’évanouir surtout l’été et il me fallait souvent des piqures antispasmodiques, il s’agissait de chutes brutales de tension accompagnées de crise de colite. Donc j’ai terminé à l’hôpital de la Ciotat pour une ou deux heures.
Avec Arlette Anave-Prélorenzo, au téléphone nous avons tenté de revivre cette fameuse exclusion à laquelle jen’ai pas participé n’appartenant pas àcette cellule mais à la cellule de l’université que j’avais fondée, il y en a eu alors jusqu’à quatre sur le campus et aussi une cellule de quartier (la Beylot) que j’avais également fondée., partout où je passais je fondais une cellule et unesection syndicaleSNESUP , mais je n’appartenais pas à la cellule beauregard où c’était passé l’affaire. Je ne me souviens même plus quand est-ce que j’en ai pris connaissance, en tous les cas plusieurs jours après,quand elle est devenue publique.
Cette cellule dont étaient membres Tillon et les Chenu, Prelorenzo dans le quartier de la Pinette, était très vivante et animée avecune trentaine de membres. Charles Tillon s’y était montré désagréable d’une manière qui ne correspondait pas aux moeurs du parti, il a insulté Arlette, elle l’avait tutoyé en lui proposant un café et il lui avait dit : “je ne dis “tu” qu’aux femmes avec qui je couche!” stupéfaite elle avait protesté et il l’avait traité de peronnelle… c’était semble-t-il sur la querelle entre eux et la grossiereté de Tillon que l’exclusion avait été décidée. Mais Alain Chenu m’a précisé que la fédération avait demandé à la cellule d’étudier le “cas Tillon” qui se confondait alors avec celui de Garaudy… et leur indignation les avait conduit à traiter du dit cas par l’exclusion. Arlette m’a précisé que si Tillon lui paraissait désagréable elle avait beaucoup regretté de voir d’autres membres de lacellule partir et le suivre alors que leur cellule était formidable.
Si dans la biographie de Tillon et de celle de son épouse que je n’ai pas lue mais dont Alain Chenu m’a parlé, ‘l’exclusion est datée du 3 juillet 1970 dans le cadre d’une relation étroite avec Roger Garaudy,
Nous sommes loin du 22 econgrès (1976) et de l’abandon de la dictature prolétariat ou de la moindre distance avec l’uRSS malgré la position en Tchécoslovaquie du parti contre l’intervention soviétique. Tillon est au contraire, comme Garaudy, déjà en rupture. Avec l’affaire Tillon est-il entrepris de minimiser à travers la biographie de Marchais le rôle du Parti dans la Résistance, alors même que l’on tait celui de Mitterrand à Vichy? C’est possible,beaucoup d’historiens en particulier anglo-saxons ont noté l’offensive de la CIA et des forces réactionnaires, qui, si elles ne pouvaient pas empêcher la participation des communistes français à un gouvernemen d’union, faisaient tout pour que cette part soit la plus réduite possible; Les Etats-Unis ont obtenu des garanties de Mitterrand. Les groupuscules gauchistes sont utilisés, mais l’attaque est encore embryonnaire et le PCF parait très fort. Tillon est-il l’ un des instruments de cette offensive contre y compris le rôle du parti dans la résistance et à la libération ? C’est possible, mais son impact, comme je l’ai dit doit être minimisé par le fait que le parti a d’autres résistants à sa tête, non seulement Jacques Duclos mais Roland Leroy, henri Krasucki et bien d’autres et ilsfont bloc atour de Georges Marchais.
Certes, il n’étais pas encore question de la présidence de Mitterrand, mais celui-ci avait déjà prétendu coiffer le mouvement en mai 68 et offert sa personne alors que personne ne le lui demandait rien. Il avait déjà été intronisé à gauche comme je l’ai raconté dans mes mémoires par une rencontre avec Waldeck Rochet. Ce sera seulement à partir de 1972 que le PCF est engagé sur la voie d’ un programme commun avec le Parti socialiste et le Mouvement des radicaux de gauche, au terme d’une dizaine d’années d’efforts politiques. En 1973, Gaston Deferre fera sa déclaration ivraisemblable sur le fait que eux socialistes seront les garants des libertés face aux communistes. Et dans le Parti àpartir de 1974, il sera question, de laconfiance que l’on peut leur faire surtout dans le contexte d’un rééquilibrage des forces.
Si je tente de retrouver mon propre état d’esprit à cette époque, l’attaque contre le rôle du parti dans la Résistance ne m’effleure même pas. En revanche, Je crois que mon antipathie pour Mitterrand qui date de son rôle dans la guerre d’Algérie, de l’exécution de Iveton en particulier autant que ma méfiance à l’égard de Deferre joue unrôle dans mon positionnement de l’époque. A propos de Deferre, il ne faut pas oublier qu’aux élections municipales de mars 1965, résolument anticommuniste et favorable à un centre gauche qui s’allierait à la droite modérée, il a intégré le jeune Jean-Claude Gaudin (CNIP) dans son équipe municipale,dans la logique qui est la sienne depuis la libération et qui a fait de Marseille cette ville où les quartiers nord ouvriers sont abandonnés. En 1970, deferre l’anticommuniste, l’homme dupacte de Constantine, a dû se plier à la stratégie d’union de la gauche imposée par François Mitterrand par une alliance avec les communistes, alors que ce dernier ne lui cède en rien dans l’anticommunisme. En 1973, Il a osé dire cela la même année où un socialiste qui ne lui ressemblait en rien du nomd’Allende succombait àun coup d’etat avec des milliers de communistes que j’ai pleuré, j’ai affiché dans les rues d’Aix des mains sanglantes dont chaque doigt écrivait Chili, je les avais dessinées et polycopiées à la fac (3) Ce seront ces criminels du Plan condor qui avec l’aide de quelques sociaux démocrates déguisés en communistes nous parlerons de goulags et de droits de l’homme, pendant que l’on torturait au Chili les enfants devant leurs parents. Mais je ne suis même pas sure qu’à cette époque je fasse un lien quelconque entre Tillon et cette offensive de ces anticommunistes de toujours. il s’agit peut-être d’une reconstitution a posteriori. En fait, je m’interessais beaucoup plus à mes travaux de recherche et ce que je savais de Tillon était inspiré par les propos favorables de mon compagnon qui n’allaient pas pourtant jusqu’à se différencier du PCF et de sa direction.
A ma connaissance l’exclusion de la cellule n’a jamais été ratifiée par personne… et donc n’a pas eu lieu autrement que dans un débat houleux d’une cellule de quartier. Il me semble que ce point mériterait d’être pécisé mais il ne me concerne en rien.
voilà tout ce qu’il y dire sur le sujet et si les mémoires d’alain Hayot sont toutes de cette eau là, et si elles mentent pour accabler les communistes comme moi pour mieux blanchir les tortionnaires, je conseille aux historiens de se méfier. J’ai réfléchi en ce qui me concerne le personnage n’a jamais présenté le moindre intérêt et je ne vais pas passer le peu de temps qui me reste à le perdre avec des gens de son espèce. J’ai bien d’autres choses à accomplir dans le temps qui m’est imparti et redresser les fantasmes d’autpromotion d’Alain Hayot ne sont pas d’une utilité très grande si ce n’est que tous ces ragots n’aident pas à lutter contre le négationnisme historique ambiant. Les ragots sont venimeux et inexacts et pas seulement me concernant. Tout est fait pour me présenter comme une sorte de torquemada gauchiste, une “stalinienne” radicalisée quitte à complètement occulter ce que chacun m’a toujours reconnu mes capacités intellectuelles, mon bagage culturel. Mais dans ce genre là qui fait que ce médiocre se pare des plumes du paon, ce qui me choque le plus est qu’il n’a pas un mot pour celui qui a été l’individu le plus créatif, le plus compétent, le plus actif sur l’Irm, les publications du parti, je veux parler de mon ami Armand Paillet. S’approprier ce que font les autres, ne pas reconnaitre ce qu’on leur doit et quand on ne peut totalement évacuer leur rôle en faire des repoussoirs tout cela n’est pas la preuve d’un dirigeant communiste digne de ce nom. Bref ce morceau d’anthologie sera surement un jour si quelqu’un l’exhume l’illustration d’une dérive et décadence dans laquelle le parti de louis Aragon est devenu pour le pire celui des petits maitres sans envergure, ni engagement (2)…
danielle Bleitrach
PS je reproduis la photo du Congrès, où je suis présente au milieu des militants de la fédération des bouches du Rhône qui date de 1980 (dix ans après), A côté de moi ily a HenriSarian , dirigeant de la CGT puis un peu à l’arrière Alain Hayot avec ses énormes lunettes. Cettephoto me semble exprimer la nature réelle de nos relations… Nous n’avons jamais eu la moindre proximité.
(2) voici le texte d’Alain Hayot … ( http://devoirdememoirebesoindhistoire.home.blog/2019/06/14/alain-hayot/)
(3) Orchestré par la CIA / US, un coup d’État renverse le président démocratiquement élu Salvador Allende, le remplaçant par une dictature militaire de droite.Pendant 17 ans, cette dictature a instauré, entre autres, le Plan Condor, celui qui opérait en Bolivie et en Argentine. Seul au Chili, 32000 personnes ont été tuées et plus de 1000, disparues, 35000 ont été torturées, dont moins de 12 ans, et des milliers de centaines ont dû fuir en exil.Les droits de l’homme et la liberté d’expression ont été annulés, au point que les grèves et les manifestations étaient des délits punis à la peine de mort.Les évènements et institutions liés à la culture ont été interdits et clôturés.Pendant ce temps, la politique économique du régime, que beaucoup appellent la première économie néo-libérale du monde, privatisait autant de richesses naturelles et d’institutions qu’elle pouvait, solidifiant et renforçant l’élite oligarchique chilienne et latino-américaine existante.
et si vous en avez le courage lisez ce que ces gens làfaisaient à Victor Jara , un communiste qui se contentait de chanter le droit des pauvres à vivre…
Viktor Jara à Cuba… et dans le stade… | Histoire et société (histoireetsociete.com)
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Roger
À cette époque, l’exclusion du parti se faisait dans la cellule, du moins en premier. Charles Tillon a bien indiqué qu’il a été exclu par sa cellule d’Aix-en-Provence. Il faudrait retrouver laquelle, ses membres pour comprendre comment s’est fait (réellement ou non) la procédure. Le Avit, c’est Robert Avit
https://maitron.fr/spip.php?article10563
Mes parents l’ont connu en tant que militants. Il est même venu manger à la maison au moins 2 fois (on ne recevait pas beaucoup). Comme mon père était un militant discipliné, je ne me souviens pas l’avoir vu s’en prendre au parti ou à un responsable jusqu’à sa mort. Il a quand même rendu symboliquement sa carte en 81 (le temps du second tour) pour ne pas voter Mitterrand (là c’était trop!)!
Mais il faut bien sûr toutes sortes d’adhérents et de militants pour faire un parti. après, il faut savoir gérer la diversité de caractère, de réflexion, les différences de niveaux politiques. Il y a un bon livre de Ludo Martens sur la construction du parti.
Bien sûr ce serait à adapter et surtout ici il faut réfléchir comment faire avec une coquille vide (j’espère qu’on comprends de quoi je parle et que je ne vexe pas les encore membres du parti) et la remplir avec du contenu communiste réellement où il y aurait une réelle analyse de classe qui partirait du rapport de forces international, de son évolution depuis la disparition de l’URSS (et même du pourquoi de cette disparition) à la situation actuelle qui voit le capitalisme en grande difficulté alors qu’il veut se montrer triomphant (il n’hésite pas à utiliser toutes sortes d’intox touchant tous les publics pour cela).
Danielle Bleitrach
je crois que c’est ce que j’aifait dans l’article, j’ai remonté jusqu’aux témoins de l’histoire les prelorenzo et les chenu, deux couples même si hayot ne parle que des hommes alain et claude;Ilsfurent mes proches et désormais sont plus proches d’alain hayot que de moi mais ils ont bien confirmé l’histoire telles qu’elle s’est passée et non l’ignominie qu’enfait alain hayot sous prétexte de charger la barque de la “stalinienne” que je suis sensée être et qui elle a eu toujours à coeur (encore aujourd’hui) de rassembler large autour des communistes dans l’action humaine et politique, quelqu’un qui n’a jamais lutté pour son autopromotion dérisoire et qui se fiche de la notoriété… le parti n’est pas seulement une coquille vide aujourd’hui et je le vois à travers ce blog, à travers l’action pour cuba, nous sommes entrain de l’emporter sur les gens qui pratiquent l’inertie et la délation de gens qui valent mieux qu’eux…
Roger
Je comprends parfaitement ta colère d’avoir été mise en cause et ta détermination à te défendre. Concernant le parti, coquille vide ou pas (j’y suis allé fort je le reconnais mais on fait tous ça), la méthode d’agir pratiquement et notamment concrètement sur Cuba est plus qu’intéressante. C’est dans la pratique politique que les communistes peuvent se rassembler et s’unir. De mon côté, je n’ai jamais cessé de me battre politiquement d’une manière ou d’une autre, dans la mesure de mes moyens matériels et physiques. J’ai gagné des combats et j’en ai perdu aussi au sein d’organisations car défendre avant et parler maintenant de l’URSS, de la Chine, de la lutte des classes incite les ennemis de classe (les attire même) à vous faire dégager par tous les moyens souvent sournois et peu politique d’ailleurs (j’ai une longue expérience de ces procédés et j’espère être maintenant blindé, en tout cas je le vois arriver maintenant).
Danielle Bleitrach
ouije pense que tu y vas fort sur coquille vide.Le vrai problème en dehors de quelques questions d’orientation qui sont en train d’évoluer favorablement et le feront plus encore avec le prochain congrès, il me semble que le grand problème est justement l’organisation des actions; Ce que je constate c’estque le parti ne sait plus agir, les discussion ne débouchent pas sur l’action. Cela va avec la fin des cellules, que les sections ne coordonnent plus l’activité (les fédérations encore moins) mais sont des clubs de discussions comme chez les socialistes;..Quant à la diffamation c’est écoeurant et je découvre à quel point ces gens là quiont la bouche pleine de la démocratie nous ont dupé sur ce plan; d’abord en ne craignant pas comme l’a fait hayot de mentir effrontément et aussi enprivant de l’action,parce que la démocratie du parti c’est justement l’intervention populaire; Hayot ne fout strictement rien en dehors de beaux discours et d’autoproclamations c’est son ^péché mignon et celui de ses semblables il a simplement été un dirigeant dont la période s’accommodait; Je trouve que Roussel imprime une autre dynamique, une autresincérité,fini les questions de personnes,l’ego surdimensionné onparle politique à partir des intérêts populaires;.. ça finira par payer même si c’est a contrario des habitudes;..
Michel Dechamps
C’est exactement cela, il n’y a plus de cellules, et dans ma section le bureau se réunit de temps en temps aucune expression du parti c est desolent. Et pourtant le PCF tient la mairie. Que faire, j’envoie des mail à tous les membres du Parti, jamais de réponse.
Bernard Malfon
désignation des ministres communistes en 1981
Dans l’article de Hayot il est dit que Marchais a désigné les ministres communistes en 1981.
J’étais persuadé jusqu’à présent que c’était Mitterrand qui les avait désignés. De toute façon si le parti les avaient désignés la décision devait être collective.
A l’époque Maurice Perche, chef de cabinet de Rigoud laissait entendre que le parti avait choisi les personnes, les ministères étant source de corruption. Soit il ne disait pas toute la ,vérité, soit il parlait des collaborateurs des ministres. Je m’aperçois qu’à l’époque il se faisait beaucoup d’illusions sur son action sur la formation professionnelle et l’enseignement professionnel.
En tout cas une sorte de corruption a prévalu : c’est pour moi incompréhensible que Fiteman rallye le PS. J’ai appris bien après qu’il l’ait fait que Maurice Perche avait quitté le PC, dans le sillage de Rigoud ce qui témoignait d’un changement complet de sa position politique par rapport aux années 70- début 80. Le seul qui soit resté d’une certaine manière fidèle à ses idées bien qu’il ait quitté le PC me semble Anicet Le Pors.
Il me semble important de savoir pour l’histoire qui a choisi les ministres communistes en 1981. Qui a des informations à ce sujet ?
Danielle Bleitrach
oui j’aiune information qui m’a été donnée par gisèle Moreau… Leparti a fourni une liste de “ministrables” dont elle d’ailleurs… Et dans cette liste mitterrand a sélectionné les quatre… Ce n’était pas ceux a-t-elle ajouté que nécessairement la direction collective du PCF aurait choisi et effectivement il s’agissait bien d’une direction totalement collective, un détail tous les midi les membres du bureau politique déjeunaient ensemble. J’ai écritsous sa dictée les mémoires de Gaston Plissonnier qui bien que d’une totale discretion et m’interdisant d’écrire le peu qu’il m’expliquait était la mémoire du parti et le fonctionnement de son organisation. Donc si je vous dis que le choix a été celui de Mitterrand en dernier lieu c’est vrai… En cequi concerne Rigoud comme je l’explique dans mon livre j’avais des renseignements de première main.J’ai connu Maurice Perche qui vivait dans les affres, mais aussi Aurelia Mazauric avec qui je partageais un logement porte de la Vilette et qui était l’attachée de presse de Rigoud. C’est par elle que j’ai su tout ce que je rapporte dansmon livre enparticulier le discours de Rome en laison avec Berlinguer et Mitterrand pour empêcher la direction du PCF de quitter le gouvernement. Cela tanguait et même si Ani cet Le Pors est resté avec ralite loin de ça, ils ont été atteint et la meilleure preuve est que à la réunion du Comité central à laquelle j’ai participée etqui a décidé de la sortie du gouvernement il a prétendu ne pas venir étant retenu par “des fonctions ministérielles”… Mais si lui et Ralite avaient “la grosse tête” cela n’allait pas plusloin et ils n’ont pas trahi. Fitterman prétend ne pas avoir approuvé Rigoud.C’est possible mais je crois qu’il était séduitpar Mitterrand et il suffit de lire le séjour qu’il fait àmoscou avec Mitterrand pour le mesurer. Surtout il partage je pense la thèse de Berlinguer qui veut que la révolution d’octobre ait terminé sa parabole et qu’il faut rompre… Ochetto et Guy Hermier méneront l’affaire jusqu’au bout… Je décris toutes ces étapes dans mon livre et les informations que j’ai j’en dis la source.
etoilerouge
le parti a proposé des ministres d’état dont georges MARCHAIS lui même: refus de MITTERAND et c’est MITTERAND qui a choisi les ministres dits PCF. En tt cas le ver était déjà ds le fruit ce qui montre que les problemes remontaient bien avant l’arrivée du traitre Robert HUE. Pour tomber sur 4 ministres et une part de l’entourage qui va poser plus de problêmes aux communistes qu’à MITTERAND homme de droite infiltré ds le mouvement de la gauche fallait l’aide des services secrets et de l’espionnage des USA. Un parti qui devient moins léniniste et oublie par qui il est entouré risque d’être infiltré tt simplement. Le centralisme démocratique une exigence
Rouge Trégor
J’ai lu le texte de Hayot. C’est affligeant. C’est un petit-bourgeois, imbu de sa personne. Il est bien un liquidateur du PCF, Huiste de la première heure, se rattache ensuite à Buffet qui quoiqu’elle en dise voulait en finir avec le parti, le transformant en une coquille vide.
Le plus fort avec ces liquidateurs est d’avoir voulu garder le mot “communiste”. Cela aurait été plus clair s’ils avaient montré leur véritable visage réformiste en changeant le nom du parti.
Je repense toujours à MGB qui disait qu’elle ne croyait plus au communisme et même au socialisme …
Heureusement avec le dernier congrès une lueur d’espoir a jailli. Rossel est un homme du peuple, pas comme ces Hayot, MGB, Laurent ou Le Hyaric qui sont de purs apparatchiks qui ne vivent que sur le dos du PC.
Danielle Bleitrach
merci je ne sais pas si mon “intransigeance” qui fait que je NE PEUX PAS accepter, avoir de la patience face à tant de médiocrité est la preuve de mon incapacité à diriger, je le crois… et je cède et j’ai toujours cédé la place volontiers mais comment expliquer ce que ces gens m’infligent par leur seule proximité, parl’audace qu’ils ont à m’interpréter à partir de cequ’ils sont… je n’ai rien à voir avec eux et ils m’enferment dans une vierge de nuremberg faite de souffrance et d’asphyxie… il n’y a pas que hayot , ilya le silence complice comme d’habitude y compris de ceux qui sont sensés savoir que je dis la vérité… qui se taisent et me aissent insulter sans dire un mot parce que c’est ça la politiqe, le rapport des forces… l’éoeurement qui m’envahit une fois de plus, Hayot a tous ces complices, ceux quipartagent ses opinions et ceux qui les tolèrent parce qu’il faut l’unité et enfin ceux qui en ont rien à foutre tant cela ne les touche pas… à la fin c’est tout le monde, j’ai l’habitude c’est pourça que je ne suis plus membre de quoi que ce soit et que je n’ai plus confiance quasiment en personne, ça fait 30 ans et plus que ça dure…
il y a plus grave, ils sont capables de nier r Najibullah livré le plus trivialement aux Talibans par les USA et sauvagement assassiné en 1996, le sexe coupé pendu, avec la bénédiction d’eltsine, tandis qu’eux applaudissaient la fin de l’uRSS et de récupérer massoud lechéri de bHL, de toute manièreils acceptent en leur sein la même politique dans l’huma que bHL, les kurdes, les “démocratese”afghans et les fake new sur les chinois;..
alors pour éviter de me prendre au sérieux comme eux il me reste la fuite,un petit piment d’anarchie et de me dire que vu l’inculture générale inutile de me préoccuper devant l’histoire, ni hayot, ni moi neseront retenus comme des protagonistes d’une quelconque importance… Alors il me reste à chanter la mauvaise réputation en espagnol aunom de mon cher cuba :
https://youtu.be/ZN1TGK5FAas
Daniel Arias
Je n’ai pas lu en entier le texte de ce personnage, mais j’ai parcouru le blog sur lequel il a publié pour comprendre de quelle équipe il s’agit ; et là pas très surpris on y trouve des membre du PS, des Trotskistes, bref un peu de tous ces personnages qui ont activement combattu le communiste, qui comdamnent les réalisations du Socialisme Réel, l’URSS, la Chine, Cuba, la RPDC, etc et même Robespierre et demain s’attaqueront à Rousseau avec l’extrême droite.
Ce blog révèle aussi le soucis de détruire toute forme d’organisation collective, ils y mettent en avant des militants associatifs (“la société civile” “apolitique”) qui gèrent la misère en refusant la prise de pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple.
Quel contraste avec la célébration publique du PCC qui affiche fièrement ses réalisations et celles du peuple Chinois, des représentations d’anonymes participant au formidable développement de ce pays. Quel contraste également avec les témoignages de personnes ayant vécu dans les pays socialistes, nostalgiques de cette époque et lucides sur les diffucultés, mais sachant bien qu’elles ont perdu la sécurité que les États socialistes garantissaient à leur peuple.
Ces intervenants de la “gôche anti communistes” démontrent à chaque fois leur ignorance des sujets qu’ils traitent, leur seul but étant de freiner la communisme, consciemment ou par opportunisme.