Une des propagandes les plus infâmes par son hypocrite complaisance à l’égard des USA est celle à laquelle nous assistons pour accompagner la débâcle des USA et de leurs “alliés” en Afghanistan. Quelque chose d’équivalent à la propagande des boat people qui en son temps a tenté de transformer la raclée prise au Vietnam en opération humanitaire de ceux qui étaient des collaborateurs. L’écœurement est total quand on voit ressortir les pleurnicheries sur le sort des femmes afghanes de la part de ceux qui ont tout fait pour chasser les soviétiques, les progressistes et installer au pouvoir leurs complices corrompus et tout aussi anti-féministes. Que l’Humanité et ceux qui nous ont déjà vendu les complices de la coalition US en Syrie et en Irak avec les “femmes kurdes” remettent ça pour faire oublier l’horreur des expéditions US et les sommes englouties dans la destruction et le crime prouve à quel point il y a une social-démocratisation pro-impérialiste de la gauche française. Mais voici la réalité de ce qu’a été ce nouveau crime impérialiste et ce départ en catastrophe de simples criminels qui nous l’ont joué lutte anti-terroriste et droits de l’homme (note de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)
Après deux décennies de guerre, les États-Unis n’ont pas atteint les objectifs qu’ils ont annoncés au début de leur intervention.
Auteur: Redacción Internacional | internacionales@granma.cu
11 août 2021 20:08:51
Les déclarations du président américain Joseph Biden montrent leur indifférence face au retrait de leurs troupes du territoire afghan et à l’avancée des talibans avec la prise des grandes villes du pays d’Asie centrale.
L’agence de presse Latina a publié le discours, dans lequel le président sortant a affirmé que plus de 1 000 milliards de dollars ont été dépensés pendant 20 ans, a déploré la mort de milliers de soldats dans le conflit et a exhorté le gouvernement afghan à défendre son territoire.
Il a promis que Washington lui maintiendrait son soutien aérien et le réapprovisionnrait en nourriture, en équipement et en fonds, après le retrait complet, qui sera achevé le 31 août. En outre, il analyse une nouvelle réduction du plus de fonctionnaires à son ambassade à Kaboul en raison de la situation sécuritaire qui y est vécue.
Pendant ce temps, le président afghan Ashraf Ghani a tenu des réunions séparées avec les dirigeants politiques sur sa décision de former un centre de commandement des forces contre le mouvement taliban.
Cette situation intervient alors que cinq capitales provinciales sont tombées aux mains des talibans au cours des quatre derniers jours, tandis que de violents combats se déroulent déjà dans d’autres capitales provinciales dans diverses régions du pays.
Selon les chiffres de l’ONU, depuis le début de l’année, près de 360 000 personnes ont été forcées de se déplacer à cause du conflit en Afghanistan, un total de millions depuis 2012.
La guerre en Afghanistan, le plus long conflit de l’histoire des États-Unis, a commencé en octobre 2001, après les attaques contre les tours jumelles, à New York, sous prétexte de traquer les responsables des attentats et dans une prétendue croisade contre le terrorisme.
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