Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La vie est à nous…

voilà leblog est mis en sommeil pour quelques jours, mais nous continuons à quelques uns de réfléchir à ce qu’il doit devenir et nous sommesen train de nous orienter vers ceci : soit il faut qu’il disparaisse, soit il doit changer de formule.

Il est clair qu’il ne peut pas continuer à suivre la politique française au rythme d’une campagne électorale. Même si nous restons convaincus que la candidature de Roussel est la seule chance pour ce malheureux pays, il n’est pas dans la vocation de ce blog que nous avons baptisé histoire et societe de rester le nez sur le guidon.

Nous savons trop combien on ne remonte pas 30 ans en un jour et combien une stratégie pour le socialisme est loin d’être encore élaborée et tant que celle-ci ne sera pas à l’ordre du jour, chaque événement sera l’occasion d’errances et de divisions inutiles.

notre vocation est de contribuer à laconnaissance de ce qu’est le socialisme, d’un point de vue théorique mais aussi en analysant ce qui se fait, soutenir non pas une image idéale de celui-ci tel qu’iln’ajamais existé ni n’existera jamais mais de contribuer à aider, défendre tous ceux qui ont les mains dans le cambouis. Par des analyses, des expériences mais aussi une aide pratique quand cela s’impose.

Il y a de nombreux blogs qui mènent un combat anti-impérialiste mais le notre conservera son ancrage sur le socialisme, son histoire, ses théories et ses défis d’ajourd’hui. plus il y en aura mieux ça vaudraet moinsl’esprit deconcurrence régnera entre eux mieux ce sera …

Mais nous ne souhaitons pas participer directement à une situation politique française dans laquelle certains sont militants et d’autres non. Même si je suis personnellement convaincue que ce qui est entrain de se jouer est de transformer la France pays de la lutte des classes en celui du désengagement de classe à la mode des USA et d’autres pays européens, avec un peuple partagé entre le trumpisme et les démocrates… Ceux qui se sentent la force d’agir ont tout notre respect mais ce n’est pas mon cas à moi danielle Bleitrach, une des chevilles ouvrières de ce blog, et les derniers événements nous montrent les difficultés d’un tel positionnement face à ceque je crois être la voie de ce désengagement tant au plan national qu’international. On ne peut pas dans le contexte d’une campagne électorale ne faire qu’avancer.

Nous ne renonçons pas à l’action au contraire et ce que nous faisons avec Katia en faveur de Cuba est le mode d’action que nous souhaitons prolonger, alerter également sur des formes de solidarité internationale . voilà quelques jours de vacances et nous poursuivrons dans cettenouvelle voie. Nous ne pouvons pas continuer à agir en étant la victime permanente non seulement des divisions politiciennes mais celles de toutes les associations et groupuscules satellisés… De toute la force d’inertie sur le plan del’action comme celui de la réflexion que cette foire d’empoigne représente..

j’ai refusé de passer les nombreux messages qui m’ont été envoyés et qui m’ont tous fait réfléchir mais je voudrais vous en présenter deux qui ont été au centre de mes choix.Ils sont apparemment contradictoires dans l’esprit, mais pas tant que ça si on n’y réfléchit bien puisque tous les deux insistent sur le temps long d’une recontruction.

Voici lepremier:

Votre blog n’est en rien tributaire des vicissitudes du PCF. Il ne perd pas sa raison d’être faute de pouvoir les empêcher. Qui le peut ? La déshérence de ce parti a des causes plus profondes que l’incurie de ses chefs. La disparition des régimes socialistes d’Europe a pesé autrement plus lourd. Le diable les emporte, c’est son métier.

Quel est le vôtre ? Vous animez un site d’inspiration marxiste-léniniste. Garder vivante cette idéologie implique une analyse des causes de la chute des régimes dont elle était la base et de la décadence des partis qui se donnent pour but d’en fonder un dans leurs pays respectifs. Il est nécessaire à cette analyse d’accepter une critique du communisme, sur la théorie elle-même ainsi que sur les réalités politiques, et donc de ne pas rejeter ceux qui, en l’exprimant, y contribuent.

Votre unique parti devrait être celui de l’intelligence. Il eût donné à votre blog la dimension d’un espace d’échange d’idées pluraliste – pléonasme – et non pas celle d’un site dont le point d’orgue est de se faire l’écho de Global Times. Et une touche d’élégance, d’originalité, d’indépendance d’esprit, de capacité à penser contre soi-même, toutes choses qui aident, dans le temps qui reste, à ne pas rougir du bilan qu’on laissera derrière soi quand il aura pris fin. Celle de votre blog signifierait que vous abandonnez cette perspective, si jamais elle vous a traversé l’esprit. On ne saurait trop, dans cette hypothèse, vous encourager à le maintenir ouvert, dans tous les sens du terme.

Voici le second :

Bonjour,

Aujourdhui c’est l’anniversaire d’un camarade sidérurgiste de Florange. Il a démissionné de tout, il est plein de haine, il est et se sent paumé. Et Danielle Bleitrach qui en rajoute au désespoir ambiant qui pourtant est notre lot depuis…
C’est un travail de fourmi que de reconstruire notre nid, c’est notre devoir et c’est le tien. Nous le savons.
Alors au boulot Danielle Bleitrach, tu n’as pas le choix.
La vie est à nous.

Oui la vie est à nous mais elle nous oblige à penser differemment un positionnement pour rester toujours plus fidèle à un projet. Nous sommes une équipe qui a appris à travailler ensemble et qui vient d’horizons différents, nous faisons le point frequemment et nous avons désormais des liens internationaux et une audience qui correspond à ces liens… Ce que j’écris ici est donc le fruit d’une expérience collective qui a peut-être quelque intérêt.

Danielle Bleitrach

Enfin nous allons adopter dès sa ré-ouverture un mode moins lourd … mais il sera bientôt question de tout cela … et notre blog se contenter de publier certains textes déjà traduits et qui correspondent à notre nouvelle orientation.

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8 Commentaires

  • Serge Pralat
    Serge Pralat

    Marx disait :

    « Vous ne direz pas que je surestime le présent, et si pourtant je n’en désespère pas, c’est uniquement parce que la situation désespérée me remplit d’espoir ».

    Ces mots font sans doute écho à ceux du maître (Hegel) :

    « Si l’on s’étonne de la longueur de l’espace et du temps, si l’on parle d’un temps fort long, il faut rappeler que la longueur surprend au début de la réflexion autant que la grandeur des espaces dont il est question en astronomie.

    En ce qui concerne la lenteur de l’esprit de l’Univers, il faut remarquer qu’il n’a pas à se hâter, il dispose d’assez de temps – mille ans sont pour toi comme un jour. Il a suffisamment de temps parce qu’il est hors du temps, parce qu’il est éternel ».

    Hegel qui, ailleurs, disait aussi : « Die grosse Revolution ist geschehen, das weitere ist der Zeit zu überlassen, Gott hat Zeit genug, was geschehen soll, wird geschehen ».

    « La grande Révolution a eu lieu, il faut abandonner le reste au temps, Dieu a tout son temps : ce qui doit arriver arrivera ».

    (Pour Hegel, Dieu = le logos, le « Noûs » d’Anaxagore).

    Comment saurons-nous si nous sommes des héros ou tout au moins des courageux, des vrais témoins du communisme, si l’histoire ne nous met pas à l’épreuve ? Voudrions-nous obtenir la médaille sans le combat ? Le vrai héros se glorifie de sa souffrance, de son désespoir comme de ses blessures. Ces épreuves qui nous échoient ne sont que des occasions pour montrer jusqu’où va notre mérite et nous révèle la limite même de notre liberté. Céder c’est montrer où l’on s’arrête, où l’on abandonne, et donc où l’on échoue.

    On demandait un jour à Marx : « quelle est votre idée du bonheur ? » Il répondait : « C’est la lutte ». Le grand Goethe ( que Marx connaissait par coeur) disait : « Ich bin in Mensch gewesen. Dass heisst ein Kämpfer sein». « J’ai été à hauteur d’humanité (Mensch) car j’ai été un combattant ». Donc le vrai bonheur, c’est d’en être au point de n’avoir même plus besoin de bonheur.

    Rien ne périt de ce qui est vraiment à nous, de ce qui est vraiment nous. Notre vrai bien, notre plus grand bien est au-dedans de nous. Or rien ne nous appartient plus que notre liberté, que nous « soyons sur le trône ou dans les fers ». Aucune circonstance ne nous exonère de faire notre devoir d’humain (Mensch) : agis comme tu es dans le monde tel qu’il est.

    Rousseau disait : « L’homme vertueux est toujours libre, car en faisant toujours son devoir il ne fait jamais que ce qu’il veut ». A la place de «homme vertueux » je dirais : « communiste ».

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    • Danielle Bleitrach

      de Marx ce morceau choisi que l’on croirait pensé pour la description des mesures prises par Macron et ses semblables face à une épidémie révélatrice :

      Napoléon voulut, d’un seul coup, anéantir la mendicité. Il chargea les autorités de préparer des plans en vue d’éliminer la mendicité dans toute la France. Le projet se fit attendre. Napoléon perdit patience. Il écrivit à son ministre de l’intérieur, Cretet, et lui intima l’ordre de supprimer la mendicité dans le délai d’un mois. Il lui disait :

      “On ne doit pas passer sur cette terre sans laisser de traces qui recommandent notre mémoire à la postérité. Ne me réclamez plus trois ou quatre mois pour recevoir des renseignements. Vous avez de jeunes auditeurs, des préfets avisés, des ingénieurs des ponts et chaussées bien instruits ; mettez-les tous en mouvement, ne vous endormez pas dans le travail bureaucratique habituel.”

      En quelques mois tout fut fait. Le 5 juillet 1808 parut la loi qui interdit la mendicité. Comment ? Par la création des dépôts de mendicité, qui se transformèrent tellement vite en établissements pénitentiaires que l’indigent ne put bientôt plus y entrer qu’après être passé devant le tribunal correctionnel. Pourtant M. Noailles du Gard, membre du corps législatif, s’écria alors :

      “Reconnaissance éternelle au héros qui assure un refuge à l’indigence et des aliments à la pauvreté. L’enfance ne sera plus abandonnée, les familles pauvres ne seront plus privées de ressources, ni les ouvriers d’encouragement et d’occupation. Nos pas ne seront plus arrêtés par l’image dégoûtante des infirmités et de la honteuse misère.”

      Ce dernier passage cynique est la seule vérité de ce panégyrique.

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    • Druon Jacques
      Druon Jacques

      Serge Pralat.! Intéressant cet article, qui me rappelle le mythe de Sisyphe, Sisyphe est il heureux ?
      Te souviens tu de Jacques Druon ? ?

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  • Claude Bagarry
    Claude Bagarry

    Danièle,
    Je ne saisis pas les bonnes raisons pour lesquelles tu as choisi de nous faire lire le premier “message” qui sous un aspect bien policé, avec un vocabulaire et une syntaxe choisis est finalement immonde de perfidie, en particulier à ton encontre.
    Je vais faire l’économie de son analyse. De toute façon ce que je dis là paraîtra clair à bien des lecteurs. Personnellement ce type d’intrusion qui fait semblant de ne pas être polémiste mais qui l’est bassement et sous les falbalas et les parfums délicats est à l’
    opposé d’une véritable “élégance” que l’ “on” te conseille d’avoir, me donnerait le désir de poursuivre de plus belle, certes après un moment de repos, de “rinçage”, de remise en ordre, de reclarification des fonctions et raisons d’être de ce “blog” . La grande difficulté sera toujours d’articuler, de lier dans la dialectique les divers niveaux d’intervention . Je ne parle pas bien sûr de “niveau” intellectuel et par “intervention” (sans S) des contributions des un et des autres . Je veux parler de la difficulté d’articuler infrastructure, superstructure, et intermédiaire juridico-politique et institutionnel.
    Le risque, outre d’
    articulation défaillante, est de se laisser happer par l’un de ces espaces (ou juste une partie) .
    Max Weber, qui a combattu le marxisme sauvagement, a le mérite d’avoir défini les trois niveaux de structures de façon pertinente avec “le sorcier”, “le prêtre”, “le prophète” . Je dis “de façon pertinente” une fois récupérée et recyclée comme métaphore bien sûr.
    (Dans le même ordre d’idées métaphoriques nous avons chez le bon Duby, en désordre “le chevalier, la femme, le prêtre” . Et avec Dumezil la “trifonctionnalité indo-européenne” où il nous montre qu’il sait compter jusqu’à trois mais qu’en histoire/géo il est un peu juste puisque, au moins, les trois fonctions sont mondiales . Mais je m’égare…)
    Donc … comment avancer vers quoi ? Comment y être utiles ? Bien sûr je n’ai pas la réponse. Je dis juste que c’est possible. Il faut bien sûr tenir compte des broussailles, de la jungle, du bordel ambiant, mais surtout ne pas s’y perdre et ne pas en être découragés. Je n’ai pas terminé ce que je voulais dire mais le temps a passé et je dois m’absenter… donc, en queue de poisson, je fini là.

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    • Danielle Bleitrach
      Danielle Bleitrach

      je ne pense pas que le message, le premier, soit immonde : il a le mérite de dire mon échec parce qu’échec il y a. Trente ans d’un combat qui certes n’a pas été inutile mais durant lequel j’ai tenté en vain de surmonter la débâcle du socialisme européen .

      Et le premier message a raison de dire deux choses 1) que l’incurie des dirigeants n’est rien, le vrai problème est cet échec du socialisme européen et 2) il insiste légitimement sur le fait qu’il s’agit du socialisme européen. Ce continent dans lequel est né le marxisme et même la social démocratie de Engels est celui de la débâcle du communisme . La déroute est la plus caractéristique en Allemagne et l’uE a été conçue pour empêcher qu’il en soit autrement. Pour moi l’échec est, comme il le dit, celui de produire une stratégie révolutionnaire avec le drame de l’eurocommunisme. C’est tout le sens de mes mémoires… mais je suis en désaccord c’est évident avec la solution qu’il préconise, simplement s’autoflageller dans le sens voulu par le capital, ça on a déjà donné depuis 30 ans;

      Donc ce n’est pas le côté à fleuret mouchetté et l’entre-soi intello qui m’a interessée mais bien ce que je viens de noter, la nature de l’échec à la fois historique et personnel.

      Cet échec en effet se double pour moi sur le plan personnel de l’incapacité à agir dansle contexte sinon le plusprometteur à tout le moins celui qui offre une lueur : cequi s’est passé au 38 e Congrès dans le PCF.

      J’ai fait ceque j’ai pu mais il est stupide de prendre sans cesse des coups pour rien…

      D’où le choix de prendre mes distances à propos d’une campagne électorale et de continuer notre apport, celui de ce blog, sur l’histoire, les luttes, les réalités du combat pour le socialisme etc’est là que je manifeste un dernier accord avec la deuxième intervention: la construction, chacun avec ses moyens dans ce qui aura été une véritable souffrance, d’une issue… en tous les cas soutenir et faire connaitre les combats de ceux qui sont engagés dans cette voie.

      danielleBleitrach

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      • etoilerouge commune
        etoilerouge commune

        Ce que ns avons vécu c’est la débacle de l’eurocommunisme. Au delà des communistes c’est la FRANCE Républicaine ses combats de l’an 2 à 1968 qui disparait. Alors le mouvement communiste est face à un monstre. en europe des partis n’ont pas failli mais le PCF a failli. C’est ainsi et tu n’y peux rien. Il a failli en cédant à l’adversaire sur la question de la construction soviétique des années 1924 à 1953. Il a failli par sa dérive anti léniniste mettant en cause le centralimse démocratique au point que s’il y avait quelquefois trop de centralisme il n’y a plus de démocratie aujourd’hui et non sous THOREZ mais l’étalement des égos du parti à la société toute entière et cela est un mouvement de la société capitaliste d’où les délires de gens criant je fais ce que je veux de ma santé. Tous ceci c’est le pourrissement du capitalisme pas du communisme mais les communistes doivent le saisir et ton blog me semble-t-il y arrivait. Mais un blog n’est pas un parti mais une forme de journalisme, de réflexion d’histoire qui par son existence combat le flot fou alimenté par le monstre d’aujourd’hui. Il faut tenir et développer et non réduire la voilure c’est mon avis mais sans chercher à etre le porte voix du parti puisque manifestement il est sourd et aveugle. Chercher la vérité et la dire c’est déjà immense , continuez camarades

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        • Danielle Bleitrach

          je demeure partiellement en désaccord avec toi étoile rouge, il reste un filet d’espoir avec la candidature de Roussel et ce n’est ps négligeable dans la situation française. Mais et c’est la raison de mon choix de m’abstraire avec ce blog de la campagne, il s’avère que les élections en France créent toutes les occasions d’une régression , d’un opportunisme ne serait-ce que celle de coller à ce qu’on croit être l’opinion française et négliger par exemple le rôle de l’international et cela peut-être contradictoire avec le but donné à cette campagne, lutter contre l’effecement du parti. On confond les compromis internes, l’abandon des positions avec les nécessités de l’heure. C’est la loi du genre, dans une campagne électorale on ne refait pas le terrain, on l’utilise et dans ce cas la confusion avec la manière dont le petitmonde médiatique impose “une opinion publique” est inévitable dans l’état où est le parti. Pour quelqu’un comme moi quiavait choisi de tirer cette campagne vers l’essentiel il y a trop de coups à prendre, être un franc tireur sans aucun appui devient insupportable quand le jeu est aussi celui des satellites du pcf, les associations et mêmes les groupuscules;.. Le vrai problème demeurant celui de lapresse en particulier l’Humanité qui tous les jours distille lepoison des liquidateurs sans que la majorité des communistes s’en aperçoive, les points d’appui conservés par eux dont le secteurs international et donc tout un réseau de compromis, d’échange qui empêche ou freine le changement et comme les groupuscules à leur manière renforcent les dits liquidateurs en faisant porter les coups sur Roussel, cela c’est le moins que l’on puise dire n’aide pas… Moi je n’ai plus les nerfs pour devenir le bouc émissaire detous ces gens là. Donc à partir du moment où cela devient inefficace je n’ai plus l’âge de jouer à ça… donc je reprends une marche parallèle qui ne désavoue pas la tentative mais la mène à la seule manière qui mereste. Mais ne parlons plus de cela, je crois avoir été suffisament claire.

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          • KALDOR François
            KALDOR François

            Il y a quelque chose de très fort dans cette plaque commémorative que j’ai vue à Boulogne sur mer près du Beffroi..

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