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Cuba :le chancelier cubain accuse ledépartement d’Etat des Etats-Unis

Ce mercredi 21, le chancelier cubain Bruno Rodriguez a signalé sur son compte Twitter qu’un texte a été élaboré au Département d’État des États-Unis pour faire pression sur les pays d’Amérique latine à condamner Cuba.

Bruno a directement dénoncé le secrétaire Antony Blinken :′′ Je dénonce le Département. L ‘ État des États-Unis exerce des pressions brutales sur les gouvernements d’un groupe d’États de l’OEA, les forçant à adhérer à cette déclaration ou à publier une telle déclaration.

J’invite le @SecBlinken à reconnaître ou démenter l’authenticité de ce texte rédigé au @StateDept “

la veille, mardi 20 juillet 2021, le chancellier avait dénoncé les pressions exercées sur les citoyens américains d’origine cubaine qui oeuvrent en faveur d’u rapprochement.

Juana Carrasco Martin juana@juventudrebelde.cu

Jeunesse rebelle digital@juventudrebelde.cuEmigrados cubanos en EE. UU.Voir plus

Les menaces contre les émigrés cubains aux États-Unis visent à paralyser la condamnation de la politique de blocus et de tout rapprochement entre les deux pays. Auteur: Latina Press Publié: 20/07/2021 | 02:53

Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez Parrilla a dénoncé mardi l’augmentation des menaces contre les Cubains résidant aux États-Unis et la promotion de meilleurs liens entre les deux pays, et a appelé à l’arrêt de ces actions intimidantes.

Dans un message diffusé sur Twitter, le chef de la diplomatie cubaine a tenu des sections extrémistes du sud de l’État de Floride pour responsables d’avoir encouragé un tel comportement agressif.

En outre, il a demandé que « cessent les actions hostiles contre les citoyens d’origine cubaine pour promouvoir de meilleurs liens entre les deux nations », a-t-il déclaré dans sa publication.

Telesur, commentant la plainte, révèle que ces derniers jours, les Cubains résidant aux États-Unis ont fait savoir qu’ils ont reçu des menaces pour s’être opposés à l’appel à une intervention militaire de Washington contre la nation des Caraïbes.

Auparavant, ces secteurs ont également été victimes d’agressions visant à freiner les appels de plus en plus larges à condamner les mesures restrictives unilatérales de la Maison-Blanche et le changement de politique à l’égard de Cuba, qui est réclamé à l’administration du président Joe Biden.

On connaît le cas du professeur cubano-américain Carlos Lazo, qui prône la fin du blocus économique, commercial et financier américain contre La Havane par le biais de son projet Puentes de Amor. Le militant a déclaré publiquement avoir reçu des menaces contre sa vie via les réseaux sociaux.

Récemment, Cuba a signalé que depuis l’État de Floride, et en particulier depuis la ville de Miami, les émeutes de rue qui se sont produites dans plusieurs villes cubaines le 11 juillet dernier ont été encouragées.

Les autorités cubaines font valoir qu’un manuel de guerre hybride a été appliqué ce jour-là pour provoquer la déstabilisation, et promouvoir l’idée d’un pays sans gouvernance et la nécessité d’une intervention étrangère, a ajouté Telesur.

Pour ce faire, des messages manipulés chargés de haine et de nouvelles et d’images fausses ou prises hors contexte ont été utilisés, diffusés sur les réseaux sociaux, les médias hégémoniques et les radiodiffuseurs de langue espagnole.

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