AMLO appelle ceux qui s’opposent au retrait du blocus de Cuba à réfléchir

leprésident mexicain, fidèle à l’amitié traditionnelle entre la patrie de Juarez et celle de José Marti a prononcé des paroles pleines de forces, d’humanisme mais aussi de réalisme sur ce qui est infligé à Cuba en violation des droits les plus élémentaires de la personne humaine. mais il a traité avec ironie de “l’impartialité” des médias et des groupes financés par les USA y compris au Mexique. (note et traduction de danielle Bleitrach)

Nestor Jimenez et Roberto Garduo 

La Journée – AMLO appelle à réfléchir ceux qui s’opposent au retrait du blocus de Cuba (jornada.com.mx)

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Mexico. Le président Andrés Manuel López Obrador a déclaré à ceux qui s’opposent au retrait du blocus économique de Cuba qu’ils « devraient réfléchir » à leur position, car non seulement personne ne doit être isolé, mais cela est contraire aux droits de l’homme et contraire à la fraternité universelle.

Le président sortant a de nouveau été interrogé sur la position de son gouvernement, après que le président cubain Miguel Diaz-Canel et l’ambassadeur de l’île au Mexique Pedro Nunez aient remercié le Mexique pour son soutien à la suite de l’offre d’aide faite lundi par Lopez Obrador.

« Je pense que ceux qui s’opposent à la levée du blocus devraient y réfléchir, car personne ne doit être isolé, personne ne doit être clôturé, il doit y avoir une liberté totale et il ne faut pas agir de cette manière, je dirais que c’est une violation des droits de l’homme et contraire à ce qu’est la fraternité universelle. » , a réitéré hier le Tabasqueño lors de sa conférence de presse quotidienne.

Il n’est pas possible, a-t-il souligné, que personne ne puisse vendre à Cuba, que les entreprises qui cherchent des liens avec leur gouvernement soient sanctionnées ou qu’il soit interdit de se rendre dans ce pays.

« Ces choses ne devraient pas exister, car en outre, les citoyens du monde entier sont matures et ils doivent nous laisser en pleine liberté, complète, pour aller marcher librement dans tous les pays du monde sans limitation, toujours faire le bien et agir de manière responsable », a-t-il ajouté.

Il a appelé à l’absence d’ingérence et au respect des principes de non-intervention et d’autodétermination des peuples. Il s’est également prononcé en faveur de solutions pacifiques aux conflits.

Dans le même temps, il a mis en doute la diffusion « inhabituelle » dans les médias du monde et du Mexique sur les manifestations à La Havane, ce qui, a-t-il souligné, ne s’est pas produit avec l’assassinat du président haïtien, les manifestations en Colombie, ou les événements au Chili ou au Pérou. « Les médias traditionnels mexicains se sont-ils occupés de tout, de lamême manière ? Quoi qu’ilen soit ?», a-t-il demandé en faisant un signe de la tête négatif « non ».

Il a réitéré que, bien qu’il ne dispose pas d’informations sur une éventuelle ingérence des États-Unis dans les manifestations à Cuba, il « a été clair  » que « l’article 19, qui est financé au Mexique par une agence américaine, qui facturent leurs actions à l’ambassade des États-Unis, ce groupe qui s’est consacré à nous attaquer », a publié dimanche un message en soutien aux manifestations, en illustrant ls pseudos manifestations cubaines avec une image de l’Egypte au cours du soi-disant Printemps arabe.

Bien que le groupement ait corrigé son erreur, il l’a qualifiée de « truc », car « il y a même des dictons à ce sujet : coup donné et Dieu ne l’enlève pas ».

Pendant ce temps, le ministre des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a expliqué qu’il avait eu des communications tant avec le gouvernement de Cuba qu’avec celui d’Haïti dans le cadre de la présidence pro tempore de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac) qui dirige le Mexique.