SNCM : 12 chefs d’entreprise mafieux en garde à vue

Justice : 12 personnes, dont plusieurs chefs d’entreprise, en garde à vue à Ajaccio et Bastia à propos de la liquidation de la compagnie de navigation de Marseille. Le nombre de politiciens, d’entrepreneurs mafieux en procès, condamnés à la prison, portant bracelet électronique y compris à l’assemblée nationale autour du bradage de Marseille, de son port, des marchés publics devient impressionnant. J’ai une infirmière corse, qui ne cesse de vomir sur la CGT ruinant les entreprises et le port de Marseille par leurs grèves insensées. Cette femme intelligente, qui dans les faits est totalement dénuée de racisme, ne cesse de dénoncer la manière dont “ces gens” nous imposent des mœurs non françaises. Comme souvent dans la réalité, elle me confronte au caractère artificiel des discours tant sa pratique, sa curiosité intellectuelle est aux antipodes de ce discours digne de Zemmour. J’ai fini par éclater quand elle m’a déclaré “j’ai honte d’être française” ceci à propos du laxisme supposé de la justice, en lui disant qu’elle était parfois d’une stupidité à faire frémir dans ses propos et que s’il y avait un peuple qui subissait la stigmatisation en matière de délinquance et de fainéantise c’étaient les Corses, sans parler du rôle trouble de certains dans la collaboration. Heureusement qu’il y avait quelques romantiques comme mon compagnon Pascal Fieschi autrement c’était pas glorieux. Elle est restée bouche bée et depuis notre dialogue s’est amélioré sur le fond, elle a même écouté Roussel. Elle est partie hier en vacances dans son île chérie, pour laquelle j’éprouve nostalgie et tendresse presque autant que pour Cuba, et je regrette de ne pas lui avoir fourni cette pièce au dossier qui montre que ceux qui coulent le port de Marseille sont des mafieux, des capitalistes, et qu’ils ne sont ni corses, ni juifs, ni arabes mais des gens prêts à exploiter jusqu’au trognon tous les peuples. Le clientélisme fait partie du système et le racisme encore plus. L’ennui mais on va m’accuser d’être une “coupeuse de tête” c’est quand les communistes ne sont plus Marseille propre mais participent du “pastis marseillais” (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsocieté)

L’enquête, ouverte par le parquet national financier (PNF), est menée par la police judiciaire. Elle tournerait autour des conditions du rachat de l’ex-SNCM.Publié le 29/06/2021 à 12h56 • Mis à jour le 29/06/2021 à 19h59

Haute-CorseCorse-du-Sud

Une douzaine de personnes ont été placées en garde à vue et sont entendues en ce moment dans les locaux des commissariats d’Ajaccio et de Bastia. Plusieurs d’entre elles, selon les premières informations de France 3 Corse Via Stella, seraient des chefs d’entreprise insulaires.

Pour l’heure, aucun détail n’a filtré, du côté des enquêteurs ou de la justice, sur les faits visés par les investigations, mais il semblerait que les conditions de rachat de l’ex SNCM soient au cœur de l’enquête. Une information judiciaire a été ouverte en février 2021 par le Parquet National Financier.

En 2017 le PNF avait déjà ouvert une enquête préliminaire concernant la vente envisagée de deux bateaux de l’ex SNCM par la Collectivité de Corse à un tarif de 10 millions d’euros. Un montant peu élevé, qui avait suscité les interrogations du PNF. La vente n’a jamais été finalisée. 

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Enquête autour du rachat par la CTC de deux navires de l’ex-SNCM

Grande délinquance financière et économique

C’est la police judiciaire corse qui a été chargée de l’enquête, ouverte par le parquet national financier. Rappelons que le PNF a pour tâche de s’occuper des affaires complexes, comportant de multiples ramifications, dans la grande délinquance financière et économique. Il a été créé en 2013, à la suite du scandale politico-financier de Jérôme Cahuzac, et installé le 1er mars 2014.