Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Colombie: La lutte continue, cinquième jour de PARO

A LUTTE CONTINUE, CINQUIÈME JOUR DE PARO et manifestations multitudes en Colombie je transmets ce texte deCecilia Zamudio qui l’a écrit elle-même en français alors que sa langue est l’ espagnol:

Malgré la répression brutale, le peuple continue à lutter contre l’exploitation capitaliste. Les forces de défense auraient déjà tué 20 personnes (plusieurs de ces meurtres ont même été filmés : on peut voir la police tirer dans le visage, dans le dos, à bout portant, tirer sur les manifestants).

Le nombre d’assassinats pourrait être plus élevé puisque les forces répressives continuent de se faire dénoncer : tuant, mutilant de leurs yeux, disparaissant les manifestants, même des violations sexuelles commises par la police ont été signalées. En outre, des centaines de manifestants ont été emprisonnés, dont beaucoup sous des montages judiciaires et emmenés de leurs propres maisons. Malgré toute la répression, le peuple continue dans les rues à lutter pour la justice sociale, fatigué d’exploitation et de pillage capitaliste, fatigué de la précarité et de la terreur d’État.

Le détonateur du chômage était que le régime colombien prétend imposer une nouvelle ′′ réforme fiscale ′′ qui servirait encore plus aux grands capitalistes et multinationales, alors qu’il augmenterait les impôts contre la classe ouvrière, une classe ouvrière déjà exploitée, précarisée, appauvrie et écrasée Jusqu’à ce que je dise ça suffit. Le régime colombien met en œuvre chaque jour de nouveaux instruments de pillage et de répression contre le peuple, car l’État colombien est le plus grand exposant de servitude à la classe bourgeoise, aux transnationales et à l’impérialisme, le régime Matarife de la Dictature du Capital par antonomasie, le prototype de régime que le capitalisme transnational impose dans les pays qu’il conçoit comme de simples ′′ caves de ressources “.La classe ouvrière en a marre d’être moulue sur l’autel de la cupidité de la bourgeoisie locale et transnationale.Au cinquième jour du chômage, la situation en Colombie exige la solidarité des peuples du monde. Les médias appartenant à de grands capitalistes ne signalent évidemment pas (mais manipulent et silencieux) et seulement la diffusion d’en bas parviendra à ne pas laisser du tout silence cette nouvelle génocide du régime colombien et à rendre la lutte du peuple plus visible.

Les médias de la bourgeoisie traitent la classe ouvrière de ′′ vandale ′′ et de ′′ violente ′′ lorsqu’elle proteste avec force contre l’exploitation que les vrais vandales et violents du col blanc perpétrent. Ils invitent à se déchirer les habits par une barricade populaire mais en revanche ils se taisent totalement sur la brutalité structurelle qui signifie que dans des pays aussi riches que la Colombie, des milliers d’enfants meurent chaque année par la malnutrition et les maladies guérissables négligées, ils font silence total sur la violence structurelle qu’elle représente que des peuples entiers soient exterminés parce que les multinationales détournent et empoisonnent des cours d’eau, silence total sur la violence structurelle qui jette des milliers de familles dans la précarité, silence total sur les hôpitaux prédés, silence total sur des enfants jetés dans les rues, etc.

La violence structurelle inhérente au capitalisme fait des millions de vies. Mais les cyniques voient ′′ violence ′′ chez ceux qui se défendent, pas dans la classe dominante qui impose un système prédateur par aliénation et par répression.Les forces répressives, en licence d’impunité, continuent à assassiner et mutiler le peuple colombien pour le servir à cette classe parasite qui nous exploite et déprède la nature. Les forces de défense sont au service du maintien de ce système si aberrantment injuste qu’est le capitalisme. Ils ne peuvent pas être autrement que des psychopathes parce que leur travail même est immonde : c’est maintenir un système d’exploitation (ainsi la propagande nous dit qu’ils sont ′′ au service du peuple ′′ en réalité ils sont au service des intérêts de la classe bourgeoise, donc tant contre la classe ouvrière). Et ceux qui les exploitants font un travail sale. Ils meurent, violent, volent, mutilent des yeux en vrac, mais l’État bourgeois leur offre l’impunité pour leurs crimes parce que sans la répression, leur tinglé ne reste pas, l’exploitation et le pillage avec lesquels une poignée de vautours agie les fortunes qu’il chérit Sur les bancs helvétiques.La lutte continue. Les peuples disent que le capitalisme et sa barbarie sont assez partout sur la planète. Si ceux du bas bougent, ceux du haut tombent.___⭕

La solidarité des peuples est urgente avec le peuple colombien, parce que de nouveau les grands médias manipulent ou font taire la réalité alors que le génocide progresse, urge la solidarité car nous savons qu’avec les ′′ organisations internationales ′′ nous ne pouvons compter puisqu’ils sont au service de l’impérialisme Américain et européen et ils n’élèvent que la voix pour condamner si l’un des mercenaires de l’impérialisme se fait un ongle dans son travail contre l’un des États non agenouillés ; mais ils ne condamnent jamais avec force l’extermination que des régimes comme le Colombien perpétrent, parce qu’ils sont régimes qui rendent possible, par cette extermination, le plus grand pillage capitaliste.___

Cecilia Zamudio

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