Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Nous n’avons jamais attenté aux libertés, nous les avons défendues et avons été victimes des dictatures…

Marcelino Camacho: "Dicen que el comunismo es Stalin, pero qué coño me estás diciendo si en este país nunca ha habido stalinismo"

Défendre un combattant. C’est peut-être parce que comme d’autres communistes je me suis battue pour l’indépendance de l’Algérie, j’ai transporté des Mundo obrero quand Franco garrottait et toujours j’ai lutté pour les droits des travailleurs que je dénie le droit à ceux qui n’ont cessé de trahir de me donner des leçons, les mots du fils de Camacho sont ceux que je souhaitais entendre (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Marcellin Camacho: « On dit que le communisme est Staline, mais est-ce que dans ce pays il n’y a jamais eu de dictature ?  »

Le fils de Marcelino Camacho ne veut pas que dans la Communauté de Madrid soit salie l’image de celui qui a défendu la liberté, comme son père : enfermé durant 14 ans pour cela.

laSexta.comMadridPublié:VendrediLe 19 mars 202121:30

Marcelino Camacho, communiste et fondateur du syndicat des commissions des travailleurs, a été enfermé pendant une décennie et demie pour ses efforts pour apporter la liberté. Sa libération de prison était presque un événement social. Des dizaines de personnes se sont rassemblées pour l’accueillir et célébrer sa liberté.

À cette époque, il a commencé à vivre, comme l’explique aujourd’hui son fils Marcel. Il y a même une rue qui a été baptisée à son nom pour célébrer son premier matin de liberté.

C’est arrivé deux mois après la mort de Francisco Franco. Camacho a ensuite échangé ses chandails de laine habituels contre une veste de député du Parti communiste.

Maintenant, le parti « populaire » dans la Communauté de Madrid salit l’image de ceux qui ont défendu la liberté. « Cette force, cette lutte, a donné les fondements de la liberté », s’est défendu son fils, Marcel Camacho, qui affirme que « le mot liberté a le droit d’être capitalisé lorsqu’on se bat pour elle ».

« Ces mêmes personnes qui parlent aujourd’hui de « communisme ou de liberté », quand il y avait Franco jouissait d’une sieste à l’air libre, tandis que ceux d’entre nous qui se battaient pour la liberté étaient derrière les portes des prisons. On ne peut pas continuer à accepter que dans l’histoire de ce pays il y ait des gens qui maltraitent le mot liberté », a-t-il affirmé.

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1 Commentaire

  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    A la mort de Franco, il y eu la tuerie d’Atocha, en 1977 où 5 avocats du PCE et de CCOO furent assassinés. Avec une possible implication du réseau Gladio de l’OTAN. Les anciens franquistes deviendront le PP, toujours au pouvoir et toujours répressif contre les formes de résistance qui osent combattre la continuité du franquisme.
    Les Comisiones Obreras ont commencé par infiltrer le syndicat vertical de Franco.
    Le seul syndicat autorisé aux travailleurs.
    Les délégués étaient désigné directement par les travailleurs, comme ce fut le cas dans les mines des Asturies lors de la grande grève de 1962.
    Face à la montée en puissance de CCOO elle sera déclarée illégale et réprimée en 1967.
    Même si la répression était déjà réelle avant cette date.

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