Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La pauvreté n’est pas le socialisme…

Camarade Deng Xiaoping, 22 août 1904-19 février 1997

′′Pour construire le socialisme il est nécessaire de développer les forces productives. La pauvreté n’est pas le socialisme. Pour défendre le socialisme, un socialisme qui est supérieur au capitalisme, il est impératif avant tout d’éliminer la pauvreté. ′

Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’杯 Το build socialism it is necessary to develop the productive forces. Poverty is not socialism. Το uphold socialism a socialism that is to be superior to capitalism, it is imperative first and toremost to eliminate poverty." -DENG XIAOPING, DENGX19 1987’
Peut être une image de texte qui dit ’橋 "True, we are building socialism, but that doesn't mean that what we have achieved so far is up to the socialist standard. Not until the middle of the next century, when we have reached the level of the moderately developed countries, shall we be able to say that we have really built socialism and to declare convincingly that it is superior to capitalism. We are advancing towards that goal." -DENG XIAOPING, 1987’

Il nous faudra sans doute pas mal de temps avant de comprendre les ressorts du socialisme chinois mais le plus mal aisé est comme toujours de déconstruire l’illusion d’un savoir immédiat et ses préjugés. En particulier qu’est-ce que la pauvreté pour un Chinois et comment on se bat contre elle. (ça c’est de moi Danielle Bleitrach pour histoire et société)

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19 Commentaires

  • Grégoire PIERRE
    Grégoire PIERRE

    Deng Xiaoping compare deux choses de nature différente : le socialisme, qui est un régime politique, et le capitalisme, qui n’en est pas un. Le régime politique opposé au socialisme, est le régime parlementaire, c’est à dire la démocratie. On peut les comparer, disputer de leurs mérites respectifs. Que l’on se prononce en faveur de l’un ou de l’autre est une question d’opinion. C’est aussi un choix exclusif : on ne peut avoir les deux à la fois.

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    • Xuan

      Le socialisme n’est pas uniquement un « régime politique » mais un régime économique où la propriété des moyens sociaux de productions est largement socialisée, soit par des entreprises publiques soit dans des coopératives.
      Inversement dans la société capitaliste la propriété des moyens sociaux de productions est essentiellement privée. Donc comparer les deux est parfaitement légitime. On peut comparer une protection sanitaire essentiellement publique, une autre où son caractère public disparaît, où les masques sont détruits, les lits et les maternités supprimés, et une troisième où les malades doivent payer des sommes astronomiques.

      Quant au régime parlementaire il n’épuise pas la notion de démocratie. C’est une forme de la démocratie pervertie par le financement des campagnes électorales, qui prend un caractère extrême dans le modèle américain.
      Si on parle de pluripartisme cela vaut uniquement pour la période électorale. Ensuite un seul parti gouverne. Si son action est entravée par les autres ce n’est pas vraiment un avantage mais conduit à l’impuissance. Si une disposition permet de passer outre c’est un déni de “démocratie”.
      En tout état de cause, le débat utile concerne la meilleure façon de maintenir le système capitaliste. Un débat parlementaire sur un changement de système est exclu ou n’aboutit jamais.

      Il existe aussi une démocratie différentes dans les pays socialistes, qui s’exprime à la fois dans les assemblées populaires locales et dans des élections aux assemblées nationales.
      En outre les réseaux sociaux jouent un rôle important. On a vu à propos de Li Wenlian que les critiques envers sa répression par la police de Wuhan ont débouché sur enquête. La police a présenté ses excuses à la famille, retiré sa plainte, et Li Wenlian est devenu un héros national décoré de l’ordre du 4 mai.

      On peut dire que la différence fondamentale avec le socialisme est le parti unique, bien qu’il existe plusieurs partis en Chine Populaire. Cependant dans ce cas les divergences d’opinion ne s’expriment plus à l’extérieur mais à l’intérieur même du PCC.
      Là aussi et inversement ce débat concerne la meilleure façon de poursuivre le socialisme.

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      • Grégoire PIERRE
        Grégoire PIERRE

        @Xuan. Le socialisme est un régime politique. Les guillemets sont en trop. C’est un régime dans lequel le pouvoir est détenu par le parti communiste et où la loi interdit à toute personne autre que l’Etat de posséder du capital et a fortiori de l’investir. Dans les entreprises, toutes en principe possédées par l’Etat, ou par des corps intermédiaires émanant de la puissance publique, le droit de grève n’existe pas. Quand le régime socialiste, au nom de ses propres raisons, autorise des personnes privées à posséder des entreprises, faire grève y est également interdit.

        Intuitivement on imagine que des milliardaires exploitant des prolétaires dans leurs usines en les privant du droit de grève et du droit d’association est contraire aux idéaux de Karl Marx. C’est pourtant ce qui se passe en Chine. Les milliardaires chinois, eux aussi au nom de leurs propres raisons, sont souvent membres du parti communiste, ce qui conforte leur influence politique.

        Le droit de vote n’existe pas non plus. Le régime socialiste n’a aucun caractère démocratique : le peuple, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens n’est jamais consulté, n’exprime jamais aucune opinion. Le faire est interdit. Il n’y a pas d’opposition, il n’y a pas de contre-pouvoir. Tout le monde est censé adhérer au marxisme-léninisme. La réalité est autre mais la fiction de cette idéologie présentée comme une science permet de maintenir le parti communiste au pouvoir sans qu’il ne soit qu’une autorité de fait, n’ayant d’autre but que le pouvoir pour le pouvoir.

        Que vous prêtiez au socialisme de grandes vertus pourquoi pas ? C’est votre opinion et elle est respectable. Ce n’est pas la mienne, qui est tout autant respectable. Je prête au socialisme de grands vices, à commencer par celui de l’imposture. Nos opinions divergent mais elles sont toutes les deux reconnues parce que nous sommes, en France, dans un pays démocratique. En Chine, seule la vôtre le serait. Pourquoi donc ?

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        • Daniel Arias
          Daniel Arias

          En France a t on un plan de réduction de la pauvreté ?
          Chez nous le logement insalubre et les SDF côtoient les logements de luxe et les logements de rente pour les touristes.
          L’hôpital et l’enseignement sont sacrifiés pour les profits.
          Nos entreprises sont fermées par des fonds de pesions anglo saxons pour augmenter leurs profits.
          Peut importe si des vies sont détruites, si la jeunesse a peur pour son avenir, peu importe si al drogue et le crime se banalise.
          Peut importe si l’on détruit des pays pour y installer les fascistes que nos média appellent islamistes.
          Peu importe si en Europe nous avons des prisonniers politiques, comme Julian Assange ou Pablo Hasél.
          Peu importe si 9 journaux sur 10 appartienent à une poignée de milliardaires.
          Peu importe si la présidentielle est une mascarade.
          Peu importe si en Europe les nazis manifestent librement en public salut nazis et bénis par l’Eglise.
          Peu importe si défendre ses droits vous mène en prison, ou bien si vous êtes mutilés par la Police, matraqués, éborgnés, mains arrachées.
          Peu importe si des dirigeants de premier plan soutienne ouvertement et publiquement Al-Nosra.
          Dans nos soit disant démocraties c’est toujours les travailleurs les plus nombreux qui sont sacrifiés, qui à voté pour la casse des retraites, des hôpitaux, des écoles ? Aucun gouvrenement n’a été élu avec un tel programme.
          Pourtant c’est ce programme qu’ils appliquent au service de la très grande bourgeoisie qui concentre de plus en plus son pouvoir et menace des guerre des peuples entiers.

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          • Grégoire PIERRE
            Grégoire PIERRE

            @Daniel Arias. Vous confondez social et socialisme, opinion et vertu. L’anaphore berce votre rhétorique mais le sommeil de la raison vos rêves. D’où tirez-vous ce ‘peu importe’ pour en accabler vos ennemis politiques ? Leur déniez-vous d’avoir, comme vous, le souci de la justice sociale, d’une médecine de qualité, d’une économie performante, d’une information indépendante, d’un Etat impartial ? Il n’y a de ‘peu importe’ que dans l’image que vous avez des gens qui ne partagent pas vos opinions. Les présenter comme des monstres, à tout le moins d’égoïsme et d’incompétence, est un recours classique des communistes pour défendre leur ligne qui n’admet, par principe, aucune contestation.

            Eh bien, mettez-vous à l’ouvrage, persévérez si vous y êtes déjà, et convainquez vos concitoyens de la justesse de la théorie marxiste-léniniste, de sa scientificité. Après l’avoir fait, après avoir gagné grâce à leurs suffrages une majorité communiste à l’Assemblée Nationale, dites-leur que la démocratie est une illusion bourgeoise et que, les communistes étant les meilleurs des hommes, il faut leur confier tous les pouvoirs, supprimer le suffrage universel et la pluralité des partis afin de prémunir la marche vers le Progrès de tout revers de fortune. Dites-leur enfin que les lendemains chanteront. Pourtant après un siècle d’efforts, très peu de Français ont été convaincus – un peu qui importe pour le coup. Comment expliquer une telle discordance ?

          • Daniel Arias
            Daniel Arias

            Il ne s’agit pas ici d’opinion et je me contre fout de votre opinion.
            Il s’agit de faits et c’est la seule chose qui m’intéresse.
            Les opinions ne nourrissent pas, ne logent pas, ne soignent pas, n’éduquent pas.
            Vous défendez l’impérialisme et l’exploitation comme tout bon serviteur de la grande bourgeoisie, de droite social démocrate ou gauchiste.
            Ne vous fatiguez pas sur ce blog, vous n’avez pas le niveau.
            Vous êtes incapable d’analyse de la situation concrète, que des phrases creuses d’une démocratie qui mutile les manifestant et contrôle la presse.
            De quelle démocratie parlez vous ?

          • Danielle Bleitrach

            cher daniel, je disais à Marianne je me demande qui va s’énerver le premier, c’est fait … Mais personnellement comme ce monsieur est poli je ne vois pas pourquoi je l’iterdirai mais il est clair que nous ne parlons pas de mêmes choses, les mots n’ont pas la même sens et la conversation est totalement stérile c’est pourquoi je ne m’en suis pas mêlée.. A quoi bon expliquer que capitalisme et socialisme sont deux modes de production, l’un basé sur le profit et la propriété privée des moyens de production l’autre sur la proprieté sociale… et à chacun selon son travail… n’importe quel économiste ou sociologue quel quesoit son opinion ou son bulletin de vote ne trouvera rien à reprocher à ces définitions … tout le reste n’est qu’argutie inutile… et perte de temps..

          • Grégoire PIERRE
            Grégoire PIERRE

            @ Daniel Arias. Je parle du régime parlementaire, qui est celui de la plupart des démocraties, dont la France. Que nous y vivions tous ensemble devrait vous avoir éclairé sur sa logique de fonctionnement, et vous avoir montré que cette logique est radicalement différente de celle du régime socialiste, fondé sur le marxisme-léninisme.

            Le fait est, puisqu’aussi bien vous vous intéressez uniquement à la factualité, que les régimes socialistes ont presque tous disparu. Les historiens alors nous renseignent sur ce que fut leur réalité. Je vous invite à vous reporter à leurs travaux. Il y en a certainement, dans cette profession, des auteurs qui ont un niveau digne du vôtre.

            Ne méconnaissez pas le rôle de l’opinion, avec de surcroît une nuance de mépris qui ne pourra que vous égarer. C’est au titre de l’opinion qu’on s’est forgée, concluant un jugement de valeur, que l’on sympathise avec tel ou tel parti, que l’on préfère le régime socialiste au régime parlementaire, ou l’inverse. Les jugements de valeur sont subjectifs, donc arbitraires. Certes il est fort possible qu’il y ait un lien entre opinion et intelligence et que les communistes, par cela seul qu’ils le sont, attestent d’un niveau intellectuel supérieur qui les place dans l’élite, à laquelle le destin de la nation devrait être confié exclusivement, en veillant à ce qu’il ne tombe jamais en d’autres mains que les leurs. Mais il faudra pour cela changer de régime et supprimer le parlement, supprimer le suffrage universel, supprimer la pluralité des partis. Y êtes-vous favorable ?

          • Danielle Bleitrach

            monsieur, vous êtes poli mais vous dites n’importe quoi des contre-vérités si énormes qu’elles en sont intellectuellement découragenteset des platitudes sans intérêt. Il n’y aurait plus de pays socialistes. Vous ne lisez aucun écrit publiés ici visiblement , alors ceci est votre dernière parution parce que visiblement les textes sur la Chine, sur Cuba, nous parlons peu du vietnam mais il existe. venir jouer le troll sans avoir la moindre politesse de lire aucun article que vous prétendez commenter est une insulte et je ne la tolère pas.

        • etoilerouge6
          etoilerouge6

          le pouvoir pour le pouvoir? Que vs le vouliez ou pas de 1949 à 2021 la CHIN Eest passée de 450 millions d’habitants à 10 milliards 450 millions. Vivent-ils plus mal de ce pouvoir ou mieux? Etaient-ils devenus massivement analphabètes ou grâce à ce régime et nul autre sont-ils devenus fortement éduqués au point que 6 millions d’ingénieurs sortent chaque année de leurs universités? De plus vs parlez d’état et de MARX:MARX démontre que tout pouvoir est le pouvoir d’une classe sur toutes les autres, quelle classe est légitime pour l’exercer? Marx ne défend pas le droit de greve il défend le droit de mettre fin à la propriété privée des entreprises capitalistes et non de l’artisanat. Même en URSS toutes les entreprises n’étaient pas d’état et là aussi on remarque la montée de l’analphabétisme à un peuple partant le premier ds les étoiles malgrè guerre civilo étrangère, une forte opposition bien que minoritaire au socialisme, une guerre mondiale où jusqu’en 1944 ils st quasiment seuls à combattre des millions de nazis et leurs alliés complices européens. Les femmes on fait un bond considérable en avant et en CHINE aussi. Votre fiction de grisaille ne comprend pas que l’état n”est pas neutre, que c’est un instrument partout mais qu’il est là l’instrument des travailleurs et d’un parti définissant avec ceux ci les objectifs et les besoins en fonction des possibilités par la planification. Planification à laquelle les travailleurs participent. Cuba vient de modifier sa constitution, les discussions st celles de l’assemblée cubaine mais aussi des collectifs de travailleurs pendt des semaines ce qui rend ceux ci plus au courant des affaires de l’état qu’en FRANCE où la constitution est sans arret triturée sans infos réelles et seul les élus non représentatifs décident. En CHINE URSS CUBA les résultats st là. Pour le monde impérialiste qui possde des atouts bien plus importants c’est l’inverse, les travailleurs vivent de plus en plus ds la misère, les étudiants en FRANCE mendient ds les rues quadrillés par la milice gouvernementale, se prostituent pour payer les chambres d’études pendt qu’une salope VIDAL parle d’islamo gauchisme , avec cette droite qui pourtant les arme et les arma nortamment en Afghanistan. Que vs le vouliez ou non MARX et la situation actuelle le montre, démontre les raisons des crises permanentes, du chaos destructeur du capital et LENINE le danger final de l’impérialisme qui accouche constamment de fascisme renouvelés partout. Ouvrez les yeux ne répétez pas la télé allemande des années 109701 aussi anticommuniste qu’HITLER

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        • Xuan

          Vous êtes poli mais vous mentez en affirmant sans la moindre preuve :

          “le peuple, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens n’est jamais consulté, n’exprime jamais aucune opinion. Le faire est interdit. Il n’y a pas d’opposition, il n’y a pas de contre-pouvoir. Tout le monde est censé adhérer au marxisme-léninisme. La réalité est autre mais la fiction de cette idéologie présentée comme une science permet de maintenir le parti communiste au pouvoir sans qu’il ne soit qu’une autorité de fait, n’ayant d’autre but que le pouvoir pour le pouvoir.”

          Aucune classe ni aucun parti n’a pour but cette phrase creuse du “pouvoir pour le pouvoir”. Et vous balancez vos certitudes sans avoir pris la peine de lire les faits que j’ai décrits.
          Je vous ai démontré faits à l’appui que le peuple chinois peut s’exprimer. Les réseaux sociaux en Chine frisent bientôt le milliard. Qui peut faire taire un milliard de gens ?

          Vous prétendez que “Tout le monde est censé adhérer au marxisme-léninisme”. C’est une énormité : le PCC compte près de 90 millions d’adhérents pour 1,4 milliard d’habitants. Le soutien de la population au PCC est reconnu y compris par les services de renseignement US. Il n’implique aucune “adhésion au marxisme-léninisme” ; pour votre informé il y a des écoles pour cela.

          Vous prétendez que vos opinons sont “respectables”. Je regrette, ce sont les faits qui doivent être respectés et non vos “opinions”. Et vos affirmations démontrent que vous êtes très ignorant de la réalité chinoise. Si vous voulez qu’elles soient respectables, commencez par vous documenter sérieusement.

          En ce qui concerne les milliardaires chinois nous en avons déjà débattu sans vous attendre, les ouvriers et les communistes chinois bien avant nous. Mais ne venez pas les plaindre lorsque leur fonction sera achevée.

          La “reconnaissance des opinions” ne coûte rien ici, tant que les institutions bourgeoises ne sont pas en danger, et par ailleurs les opinions ne sont anodines nulle part lorsqu’elles sont celles des dirigeants en particulier.
          Ainsi l’opinion de cet individu qui fait encore parler de lui, Blanquer, préconisant le 15 mars 2020 “l’immunité collective” pèse le sacrifice des populations. Si on compare la Chine et la France sous cet angle le résultat des opinions de ce genre pèse des dizaines de milliers de morts.

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          • chabian
            chabian

            Et j’ai ri en lisant chez G. Pierre : “Le droit de vote n’existe pas non plus. Le régime socialiste n’a aucun caractère démocratique : le peuple, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens n’est jamais consulté, n’exprime jamais aucune opinion. Le faire est interdit.”. C’es ridicule, et d’une ignorance crasseuse ! Ignorance des faits. Par exemple, Cuba.

          • Danielle Bleitrach

            Puisque désormais G.Pierre est devenu un interlocueur incontournable et que nous avons eu en coulisse un échange d’arguments dans lequel il a protesté contre son exclusion et en réponse j’ai argumenté, puis je lui aiproposé d’accepter ses interventions s’il voulait bien d’abord lire les textes et leur répondre et pas se contenter de nous exposer les stéréotypes qu’il croit être originaux. Il a été d’accord et donc il devrait ànouveau être parmi nous.
            Je pense que nous avons réussi ici à une toute petite échelle quelque chose qui prouve à quel point les communistes ont besoin de démocratie poussée jusqu’au bout. Nous échangeons réellement à partir de cette exigence démocratique, que nous soyons ou non au PCF incontestablement celui-ci ne nous l’apporte plus pour deux raisons essentielles:il n’a plus de but commun, le socialisme et les opinions sont organisées en factions dans lequel chaque pensée est contrainte par son camp. Je commence à connaître chacun des intervenant habituels ainsi que d’autres,mais je vais vous en parler, et je sais que nous n’avons pas tous les mêmes adhésions et pourtant grace à ue sévère discipline personne ne vient faire ici de la réclame pour une organisation mais débat d’un fond favorisé par les textes.
            Ceci pour vous expliquer que non seulement il y a une discussion libre, argumentée, civilisée, mais que frequement je reçois (Marianne aussi et je vais en publier un exemple) des commentaires extérieurs.Le parti c’était cette vie démocratique interne mais aussi le lien avec d’autres qui alimentaient de fait nos discussions. Il est question de l’audience de ce blog je pense que c’est parce qu’il correspond à une forme démocratique inconnue celle du parti dans lequel un certain nombre d’entre nous se sont épanouis et qu’ils retrouvent par exemple à Cuba. Ce n’est qu’un pâle reflet malheureusement mais je pense pour revenir à lui que c’est une expérience ou une aspiration qui fait défaut à P.Grégoire ou peut-être pas puisqu’il s’acharne…

          • Grégoire PIERRE
            Grégoire PIERRE

            Je ne suis pas un interlocuteur incontournable, mais simplement un commentateur parmi les autres, place à égalité avec eux, ni plus ni moins. Bien sûr, en tant que responsable du site, vous pouvez leur dire qu’ils doivent leurs parutions à votre libéralité. J’ai cru comprendre, lors de l’échange en privé que nous avons eu, qu’elle était des plus larges, rejoignant en cela celle dont le législateur a fixé le principe et les modalités dans les pays démocratiques, dont le nôtre, en matière de liberté d’expression.

            Cette conception du droit, et la pratique qu’elle permet, nous est commune dans l’espace public et nous l’apprécions. Il n’est pas malsain qu’elle prévale aussi dans l’espace privé qu’est un blog, en ce domaine du débat d’idées et d’analyse des faits de l’actualité et de l’histoire. Je ne suis pas communiste, je suis démocrate. Ce n’est pas la même façon de concevoir la politique. Ne me demandez pas de me rapprocher du communisme, il n’entre pas dans mes intentions de vous inviter à vous en éloigner. Que chacun reste ce qu’il a choisi d’être, ce sera très bien ainsi. 

          • Danielle Bleitrach
            Danielle Bleitrach

            c’est là que ce situe notre irreductible incapacité à nous entendre.Je viens depublier un texte parmi d’autres aujourd’hui qu démontre que l’on ne peut pas être démocrate et pour le capitalisme, celà n’est qu’une hypocrisie. j’ai accepté que vous participiezaux débatssouvenez-vous en à condition que vous premniez la peine de lire les textes et y répondre au lieu de venir avec des pétitions de principe qui igorent votre interlocuteur à la manière de la “démocratie” que vous défendez qui n’est que la dictature d’une minorité sur la majorité avec des procédures qui l’organisent. Donc vous n’êtes pasun démocrate,vous êtes un partisande la dictature d’une minorité sur l’immense majorité des peuples et des classses sociales.Maintenant ce droit d’expression dont vous vous gorgez ceux que vous soutenez le refusent dans votre presse, dans votre édition à des genscommemoi…Au lieu de vous gargarisez donc, si vous souhaitez répondre,ne le faites pas ici mais comme vous vous y êtes engagéaprès avoirlu un article d’aujourd’hui en commentant les arguments. Autrement il n’y aura pas de dialogue etje n’aurais aucune raison de subir avecvous ceque je subis tous lesjours dans VOTRE presse,dans VOS médias, dans les imbécilités que l’on met dansla têtepar censure…

            Comme je l’explique dans l’articleci-dessous, le pire cen’est pas que vous agissiez comme des dictateurs sans la moindre conscience mais que vous nouslisiez la bible de “la démocratie” en plus… alors si c’est que vous avezchoisi vousproclamer démocrate,lire votre bible nous ne le supportons pas.
            https://histoireetsociete.com/2021/02/23/le-pire-cest-la-lecture-de-la-bible-en-plus/?fbclid=IwAR1I95z3wj4vg6kHLGe3D7Y_5QibfOYdotbaHLf1vbuAbOh_ZKSNZ857JD0
            répondez à cela au lieu de proclamer votrebible…

          • Grégoire PIERRE
            Grégoire PIERRE

            L’incapacité de nous entendre ne préjuge pas de la capacité de nous parler. A celle-ci il suffit que nous soyons locuteurs de la même langue, que nous soyons au fait des grands principes de la sémantique et que nous reconnaissions le cadre juridique ou réglementaire dans lequel le dialogue se situe.

            Je répondais simplement à votre commentaire sur ce fil, rien de plus. Dire ‘je ne suis pas communiste’ ce n’est quand même pas réciter la bible. Est-ce une phrase insensée, qui suffise à ranger celui qui l’énonce parmi les imbéciles, les incultes, les hypocrites ? Je ne pense pas. La phrase a un sens et la dire dans tout espace où il se trouve quelqu’un pour l’entendre ne me paraît pas abusif.

            Il ne me paraît pas non plus abusif d’employer le mot démocratie sans guillemets. Qu’un non-communiste se dise démocrate vous choque. Cela peut se comprendre, mettons alors simplement que je suis pour le régime parlementaire, comme je l’ai d’ailleurs déjà dit ici.

            J’ai lu ce matin l’article que vous citez en référence. Article tout à fait intéressant, très documenté. Je vous rejoins tout à fait dans la condamnation des faits historiques qu’il relate et des gouvernements à qui ils peuvent être imputés.

          • Danielle Bleitrach

            Voici un texte qu’areçu hier Marianne et je ne dévoilerai pas notre correspondance avec G.pierre:

            J’avais voulu mettre ça en réponse à Xuan (qui répondait à un certain Pierre Grégoire) mais apparemment, pas moyen de me connecter…

            Xuan, vous êtes vraiment très patient de répondre à ce monsieur Gringoire ( désolé pour la coquille, mais je pense qu’elle approche du vrai).

            Bien sûr, il faut des combattants en première ligne…

            Sa vision caricaturale d’une société socialiste semble sortie de Tintin au Pays des Soviets, remis à la mode, mais pourtant rejeté par son créateur, alors membre
            de Rex Christus et rédacteur, vous savez, cette revue qui incitait les jeunes Belges catholiques à partir combattre à l’est dans des divisions SS)…

            En fait, ces gens inversent, ils réalisent ce qu’ André Tosel a observé comme processus d’inversion de la part des propagandistes occidentaux : ils haïssent eux-mêmes
            mais projettent cette haine sur ceux qu’ils haïssent…ils perçoivent le fonctionnement et les dérives autoritaires qu’ils subissent sans se révolter à l’Ouest mais appellent au désordre et installent le terrorisme à l’est, le financent.

            Ils sont contre les manifs du 1er mai ici et se satisfont des manifestants pacifistes éborgnés et gazés ici, mais trouvent normal que des voyous à la solde des Occidentaux
            mènent des coups d’Etat et tuent des policiers à l’Est…

            Ils prennent les Russes et les Chinois – comme auparavant les peuples colonisés- pour des barbares et des incultes, alors que la fabrique du crétin se fait ici,
            dans la suite des Goebbels…

            Que connaissent-ils de ce monde socialiste dont ils ont la phobie ? rien ! Ce Monsieur appelle à lire des livres d’histoire, mais lesquels ? apparemment il a dû
            se contenter d’un manuel de secondaire rédigé par un journaliste sans méthode historique comparatiste et fondé sur la consultation rigoureuse des archives. Du reste, cela se perçoit à la piètre qualité de son français écrit, très loin de celle qu’on observe
            chez les vrais lecteurs…

            Moi-même, je connais pas mal d’ex-Soviétiques, et aussi des Latino-Américains, des Chinois, j’en ai connu à la fac d’Orsay, vers 1980.Tous ces gens ont connu le
            socialisme et Cuba est le phare de l’Amérique latine. Mes amis chinois, en maths, étaient largement les plus brillants, impressionnaient. Je me rappelle qu’un étudiant de droite (habitant à côté du château de Sceaux) avait commencé à critiquer le soi-disant
            manque de démocratie” en Chine, entendant donner des leçons …de la part d’un représentant du colonisateur, c’est assez cocasse… eh bien nos champions des maths et de la physique l’avaient vertement rembarré et dit son fait…avec en prime, une petite analyse
            sur les mirages de l’Occident, qui ne trompent que les Occidentaux.

            On pourrait aussi parler de ce que disent les diplomates malgaches sur le comportement des institutions internationales à l’encontre de leur pays, non respecté…
            et sur la traite des enfants en Thaïlande – sous égide US – qu’ils ont pu observer durant leurs déplacements officiels dans ce pays où les GI prostituent les enfants.

            Mais je proposerais tout simplement de regarder une comédie de Ryazanov, qui montrent les Soviétiques au quotidien, et même fait une satire sociale tout à fait délicieuse…ensuite,
            lire les commentaires actuels écrits par les acteurs de la Société soviétique…ils savent de quoi ils parlent, eux !

            Les livres d’histoire, les vrais, très bien…mais par les pépites du cinéma soviétiques on est immergé dans la société soviétique et on a le regard des Soviétiques
            sur leur société. ( ce qui apparenterait ce cinéma au Cinéma Italien)

            Ironie du destin : ( Ryazanov, 1973, partie 1)

            https://www.youtube.com/watch?v=lVpmZnRIMKs&t=816s

            Romance au bureau (1977)

            https://www.youtube.com/watch?v=hR-1QGMK75c&t=1941s

            Nuit de carnaval ( 1956) … aucun doute, les Soviétiques étaient plus dégelés que l’Occident, les USA ont emprisonné leurs grands cinéasteset Chaplin a dû fuir)

            https://www.youtube.com/watch?v=3jg21SZJ8g8

  • GENDRE DANIEL
    GENDRE DANIEL

    La pauvreté ? Un pognon de DENG !

    Thomas SANKARA disait « Il n’y a pas de mauvais professeur, il y a des professeurs à éduquer » ainsi notre pauvre DENG aurait été un premier ministre à éduquer tant s’est-il fourvoyé dans l’erreur à comparer ‘’deux choses par nature différente : le socialisme, qui est un régime politique, et le capitalisme, qui n’en est pas un’’. En effet, pour ne pas être socialiste, un régime se doit d’être parlementaire, et, par voie de dépendance nécessaire, démocratique. Le syllogisme est amusant.

    Voyons ces quelques extraits de la constitutions chinoise ;

    Article 2 : Tout le pouvoir en République populaire de Chine appartient au peuple. Les organes par lesquels le peuple exerce le pouvoir d’Etat sont l’Assemblée nationale populaire et les Assemblées locales populaires. Selon les dispositions fixées par la loi, le peuple, par divers canaux et sous diverses formes, gère les affaires de l’Etat, l’économie et la culture, les affaires sociales.

    Article 3 : Les organes d’Etat de la République populaire de Chine mettent en pratique le principe de décentralisation démocratique.
    L’Assemblée nationale populaire et les Assemblées locales populaires sont démocratiquement élues, elles sont responsables devant le peuple et sont soumises à son contrôle….

    Pas de chance, la Chine est un régime parlementaire, donc démocratique, et du coup non socialiste ?

    Même, le peuple gère les affaires de l’état, l’économie et la culture, les affaires sociales. La dernière fois que vous avez « géré » les affaires de l’état, c’était quand, au fait ? Mes amis Bisounours me dises souvent en évoquant la démocratie ; « Quand on a voté pour Casimir, on se doutait bien qu’il y avait un hic ». Ont-ils compris que l’intermittent du spectacle dedans s’appelle LE PEN ? Sans doute.

    Avec un tel syllogisme cette logique ne peut mener qu’à une ineptie. Cela n’est d’ailleurs pas sans rappeler un certain Stuart MILL, contemporain de Marx qui s’était laisser à croire que le travailleur anglais, payé en fin de semaine, faisait en quelque sorte à l’employeur, l’avance de capital que représentait son travail, et du coup cette « avance » le transformait en capitaliste.

    Ce que MARX n’avait pas manqué de relever avec ironie quant au fait que « l’avance » opérée par l’ouvrier était obligatoirement gratuite, sur quoi tonton Karl avait conclu ; « Sur un terrain plat, de simples buttes font l’effet de collines ; aussi peut-on mesurer l’aplatissement de la bourgeoisie contemporaine d’après le calibre de ses esprits forts. »

    K. Marx. Le Capital ; Livre 1er, Tome II, 5° Section, Chapitre XVI, dernière page. (Editions sociales 1973)

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    • Baran
      Baran

      Il ne faut pas en vouloir à Gregoire, il exprime les raisonnements formalistes des plumitifs de la grande bourgeoisie. Ces gens se condamnent à ne pas comprendre pourquoi nos fleurons démocratiques tels que adidas, Nike, Puma, Samsung, combattent le droit du travail et la baisse du taux d’exploitation en Chine ces 20 dernières années (fuites de rapports internes), avec des “board” qui préparent les valises lorsque le rapport de forces avec les autorités dictatoriales inclinent les fournisseurs au respect de la législation sur les horaires et le travail d’enfants. Au fond c’est ces effets politiques qu’on ne pardonne pas aux communistes.

      Jai écouté une conférence au CNAM, avec des cadres liés aux services de renseignement et de prospective, ils réfléchissent sérieusement à l’intérêt du modèle démocratique (reevaluant les modeles de gestion guidés par la compétition mondiale pour devenir numéro 1). Au lieu de regarder la Chine, les formalistes en democratie devraient s’occuper de leur propre appareil d’Etat. La phase aigue de la crise agite les bocales!

      Rien que l’histoire de l’adhésion obligatoire au marxisme leninisme est un conte pour enfant. Delaunay il y a quelques semaines parlait de ce qu’il constatait empiriquement en Chine: un énorme défaut de formation doctrinale, avec un certain je m’en foutisme, une absence d’école de parti.

      Ça correspond d’avantage à la température ideologique qu’on peut prendre en Europe quand on croise des expatriés chinois et discutent avec eux, sans la BBC dans le cerveau. Contrairement à ce que pretend Mr Gregoire, le chinois moyen semble avoir “dans la production sociale de son existence” des rapports déterminés mais très inconscients au communisme… L’idée du matraquage doctrinal ne tient pas le criterium de la pratique. A mon niveau artisanal et sauvage d’echange avec ce que l’on présente comme l’homnidé socialiste, je n’ai pas rencontré un seul chinois en safari qui savait quoi que ce soit du communisme, en terme de doctrine. Or je ne pense pas que les formes ideologiques portées par les expatriés soit un épiphénomène. Elles expriment à un niveau anthropologique la stratégie chinoise de développement des forces productives matérielles, comme priorité: assurer les conditions d’accès des populations aux substances d’abord, la circulation de l’intersubjectivité socialiste on verra quand y aura plus de pauvres… Ekman dans son bouquin explique que Xi veut impulser une contre tendance contre cette forme de philosophie politique spontanéiste. Jinping chercherait à mettre l’accélérateur sur des aspects de doctrine d’après elle.

      Il n’en reste pas moins que le socius chinois n’est pas sommé d’être marxiste-leniniste! Ceux qui arpentent nos territoires rêvent plutôt de porche, ferrari, d’intégrer la BNP (qui apparemment est très prestigieuse), sont persuadés que les européens sont trop “musclés” ou génétiquement robustes pour être décimés par le Coronavirus! Je veux dire y a de tout dans la dictature du prolétariat. Pas d’interrogation surprise sur l’histoire du mouvement ouvrier à l’école… L’image de moutons mutants marqués au fer par le régime communiste est une représentation métaphysique!

      On peut dire que ceux qui voyagent ou vivent à l’étranger ne sont qu’un fragment privilégié, la part libre de la dictature. Néanmoins c’est un fruit anthropologique de la societe civile chinoise, qui s’observe de maniere grandissante et devrait au moins apporter quelques doutes aux inspecteurs des sociétés totalitaires.

      Les témoignages divers donnent l’impression qu’une large part du corps démographique chinois est comme Obélix, tombés dans une marmite politique, qui développe ses forces productives, en ignorant la recette. Y a un aspect fonctionnaliste face à l’ensemble politique. Ça marche donc on valide. C’est ça le truc.

      In concreto dans ma modeste experience de bavardage mondain, les modèles ideologiques qui ressortaient étaient avant tout culturalo-sociétalistes: taoïsme, spécificités culturelles, psychologisme divers. Le thème du communisme amène dans les regards du locuteur en safari un certain “what the fuck are you talking about?”. C’est dit bien sûr dans un anglais plus sympa mais les yeux débridés sont le miroir de l’âme…

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