Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

De Marseille à Pekin, de l’épidemie sous “dictatures”

D’abord une rapide introduction sur la manière dont je me suis une fois de plus convaincue de la nécessité de la dictature du prolétariat avec y compris à sa tête des gens très particuliers, capables de renverser l’hydre à tant de têtes, cette avidité qui peut sans cesse ressurgir dans ce qui devient le capitalisme d’État. A partir de là, je passe la journée à alimenter ma rêverie sur le thème “qu’est-ce qu’il faudrait?”. Tout en ruminant sur le quotidien d’une vieille dame à Marseille face à la pandémie, et à la difficulté à se faire vacciner, je me mets à lire un journal très bourgeois qui tente de comprendre le socialisme chinois. Pas inintéressants les propos d’un patron français vivant en Chine interviewé dans l’Express, je vous en recopie des extraits, vous jugerez. En tous les cas moi je continue à m’interroger sur la différence manifeste entre dictature du capital et celle du prolétariat. Peut-être qu’ils pousseront le ridicule jusqu’à me mettre en prison comme Pablo Hasel. Il parait qu’au Japon il y a des vieux qui ensont réduits à de menus larcins pour passer l’hiver en prison…

  1. Marseille: pour avoir son droit le vieux pauvre doit devenir client

Partons des faits, depuis plusieurs semaines je tente en vain de m’inscrire pour la vaccination. Il n’y a pas de vaccin dans mon quartier pour les vieilles dames de 82 ans pourtant prioritaires. Mon lieu de vaccination c’est la Timone, les services de Raoult. On me propose de me déplacer dans un autre département limitrophe. J’en parle avec l’infirmière qui vient le matin, elle officie dans les 15-16e arrondissements, les quartiers nord, dans ce lieu où jadis régna sous la main de fer de Billoux une sorte de dictature du prolétariat à partir du port arraché aux voyous. Elle m’explique comme cela est bien organisé avec les marins pompiers de la ville qui gèrent avec une grande efficacité. Je hoche la tête et je lui dis : il reste au moins ça des communistes, les pauvres sont les mieux traités en matière de soin. Elle me répond que tout le temps où elle a vacciné plusieurs journées, elle n’a pas vu le moindre prolo. Ils viennent tous du Roucas blanc, des beaux quartiers, d’Aix en Provence, et du département, pas un noir, ni un arabe…

Voilà il n’y a pas besoin de répression pour mettre hors circuit les habitants du quartier nord on fait jouer l’information, les riches vont se faire vacciner partout et les pauvres soit parce qu’ils ignorent ce qu’il faut faire, soit parce qu’on les a convaincus que l’épidémie est une invention, ou que le vaccin est dangereux laissent la place…. Mais la démonstration n’était pas encore suffisante. Mon frère périodiquement me demande quand je vais me faire vacciner et je lui réponds qu’en tant que vieille dame ordinaire du quartier c’est impossible. Il me demande qu’est-ce que tu as en plus de l’âge comme maladie? Je lui explique qu’en dehors d’un œdème généralisé qui rend les contacts hyper douloureux, je suis en pleine forme. Lui en tant que dentiste a déjà subi dans mon quartier, à la Timone, la première injection, lui et sa famille qui n’est pas dentiste… Il me téléphone dans l’après-midi : “prends ton calepin et note tu as rendez-vous le 6 mars et c’est vraiment parce qu’ils sont braves parce qu’ils n’ont pratiquement pas de vaccin et n’en reçoivent pas.” Voilà je suis toute émue et je le dis à mon frère, parce qu’enfin je vais avoir le vaccin et parce que mon frère s’est battu pour que je l’aie alors que c’est un droit. Et je pense à toutes les vieilles personnes du quartier qui n’ont personne et qui ne se déplacent qu’avec difficulté…

Voilà la véritable convergence qui crée les islamo-gauchistes, les étudiants inscrits aux réstos du cœur et les vieux arabes des quartiers nord à qui la vaccination passe sous le nez…

Je pense à Cuba et à la manière dont on s’en occuperait. Oui mais là-bas c’est la démocratie jusqu’au bout ou la dictature du prolétariat sous blocus. A la manière dont les Chinois ont alimenté Wuhan.

Je pense à Billoux à la manière dont avec les dockers communistes il a reconquis les ports sur les voyous. Marseille est de nouveau la proie des mêmes et pour y jouir de ses droits il faut participer d’une clientèle, il faut savoir dire merci et renvoyer l’ascenseur. Voire appartenir à une mafia qui a du poids dans l’organisation des élections, le système Guerini qui a succédé aux communistes, l’arrondissement leur a quasiment été offert…

2) la Chine et le miracle de la survie de la dictature du prolétariat

Bon imaginons que vous ayez déjà lu l’article que nous publions par ailleurs aujourd’hui et qui émane du journal de Wall street, il est consacré à la manière dont Xi – que l’on compare à Mao et bientôt à Staline s’il continue et de là à Hitler – a mis au pas une bande de richissimes vivant comme des satrapes… Donc si vous ne l’avez pas lu faites-le et revenez poursuivre celui-ci.

Bon maintenant si vous l’avez vu, vous vous rendez compte du problème et ce qui favorise à l’intérieur du socialisme l’apparition d’une bande de grosses tiques gorgées du sang du peuple… Ce n’est pas si éloigné de ce qui se passe en matière de vaccin à Marseille, simplement c’est à une échelle incommensurable, ils n’en ont jamais assez… Donc la question que je me suis posée en lisant l’article en question est par quel miracle est-ce que le système n’a pas viré à ce qu’il est advenu en URSS ?

Ce qui m ‘a plongé dans un abime de réflexion. Est-ce que cela tient à un homme du type Fidel Castro, du type Staline? Ce n’est pas tout à fait pareil, mais il y a des points communs… Fidel a un entourage aussi révolutionnaire que lui, avec qui il a jusqu’au bout, à quelques cas prèsentretenu des relations d’amitié et de confiance, à commencer par son frère, d’alleurs les frères Castro sont à ma connaissance les seuls frères qui partageant le pouvoir n’ont pas fini par se tuer… il sait s’entourer non seulement de révolutionnaires dévoués mais de gens capables de le contredire, d’avoir une opinion différente, de mettre en œuvre. D’ailleurs Nixon qui était un grand réaliste avait tout de suite noté qu’il faudrait le tuer parce que ce jeune homme leur créerait des ennuis… mais le problème a dit la CIA était que son entourage était “pire” que lui. Ce qui ne les a pas empêché de s’obstiner… Mais Staline, n’en déplaise au ridicule “pouvoir personnel” avait aussi un fonctionnement en équipe, unpeusur les nerfs mais d’ue grande efficacité. C’est d’ailleurs la manière dont Togliatti distingue Trotski de Staline. Le premier est un homme de faction mais assez seul, le second a une infinie patience dans l’art de construire une unanimité. Il a un parti et au-delà un peuple, ce qu’a Fidel.

Donc au-delà des leaders, il y a autre chose qui doit être analysé : un parti communiste ça se construit dans une relation avec le peuple, la nation et une ‘équipe bien conçue à tous les échelons. l’avant-garde n’a de sens que dans cette relation pédagogique réciproque, et quand ça fonctionne bien ‘il parait intolérable que les vieux pauvres n’aient pas leur vaccin pendant qu’un Sarkozy l’a… ou d’autres à Marseille… Et celui qui organise cette gabegie est sanctionné c’est ce qu’on appelle le goulag qui est tout de même un degré supérieur d’humanité par rapport à notre guillotine nationale.

Ça dégénère quand le parti s’occupe d’autre chose que de veiller à ce que les pauvres aient ce pourquoi ils se sont battus… Il semble qu’aujourd’hui les Russes fassent la différence et vouent une certaine haine à ceux qui ont détruit leur chère dictature du prolétariat… Staline est devenu leur héros national. Et quand Marianne et moi nous avons dit à un chauffeur de taxi que pour les occidentaux Poutine c’était Staline, il a haussé les épaules en disant “Staline n’aurait pas toléré une minute ceux qui sont autour de lui“… Il semble même que si les Russes ont un excellent vaccin gratuit et qu’ils puissent le distribuer massivement c’est parce qu’il reste quelque chose de l’URSS dans la Russie d’aujourd’hui…

Mais c’est en lisant l’Express, un numéro de cette semaine intitulé “l’heure chinoise” que d’autres questions ont surgi. Des articles de ce numéro, j’ai retenu deux choses, en lien avec la manière dont on pourrait se débarrasser de la dictature de la bourgeoisie à Marseille ne serait-ce qu’en matière de vaccin.

Ce que je tire entre autres de l’interview dont je vous présente de larges extraits c’est qu’en France, les gens aisés n’ont pas envie de sacrifier ce qui fait la douceur de vivre tandis que les pauvres eux, les vieux pauvres en particulier sont dans une détresse maximale qui leur interdit les soins et si par hasard cela ne suffisait pas tous les cons de la terre leur insufflent la méfiance sur ce qu’ils peuvent attendre des capitalistes qui en ont le monopole… et avec elle de ce qui pourrait les soigner, ce qui laisse de la place pour les nantis…

Peut-être n’y a-t-il plus de peuple français mais un gouffre d’inégalité qui l’empêche d’exister alors on lui raconte que c’est la faute à plus pauvre que lui, c’est ça la dictature du capital. Elle vous aliène en vous transformant en sujet de votre aliénation en ne cessant de dénoncer le caractère “autoritaire” du socialisme et ils sont même arrivés à convaincre les actuels copropriétaires du sigle français communiste. On a beau dire mais en matière d’enfumage, chapeau les mecs…

Mais revenons- en à la Chine où il semble que la dictature du prolétariat soit une sorte de cahiers des charges confié à dieu sait qui dès la fondation en 1921 du Parti communiste et réactualisé par Mao en1949, tous les 5 ans on vérifie, ça s’appelle un plan quinquennal. Cette articulation des temps est peut-être ce qui intellectuellement m’est le plus perceptible, par atavisme peut-être en tous les cas il n’y a pas de politique révolutionnaire sans ça.

3-extrait de l’interview du PDG de Schneider Electric, Jean Pascal Tricoire, installé depuis 10 ans à Hongkong et qui “décrypte les ressorts de la spectaculaire résilience chinoise face à la pandémie. ” et c’est exactement le contraire de ce que nous racontent nos médias.

Plusieurs éléments entrent en ligne de compte, explique-t-il. Il y a d’abord clairement une dimension culturelle. Dans une société par nature moins “effusionnelle” que la nôtre, et profondément marquée par le sras, les citoyens ont pris par eux-mêmes des mesures de protection collective, sans que le gouvernement ait à dicter chacun de leurs gestes. La réactivité a été le deuxième facteur clef. Face à un virus dont la propagation est exponentielle, chaque minute compte. Or la Chine a réagi très vite et les mesures prises ont été très ciblées. Wuhan a été totalement bloquée, certaines régions ont été mises sous cloche de manière extraordinairement rapide. Mais le pays n’a jamais été entièrement paralysé. Il faut ajouter à cela un paramètre essentiel: le recours généralisé et assumé à la technologie. Via un QR code, votre smartphone vous indique et indique aux autres si vous avez été en contact avec une personne infectée, vous recommande le niveau de précaution adapté. Si la maladie a été maîtrisée si vite et de façon si efficace, c’est en grande partie parce que la Chine embrasse sans réserve les nouveaux outils technologiques. Et pousse leur utilisation à l’extrême. Face à l’épidémie, tout le monde ici, a ressenti ce besoin de savoir s’il avait été en contact avec le virus, et s’il était nécessaire de se mettre en quarantaine. Le résultat, c’est qu’aujourd’hui le pays fonctionne à peu près normalement.

L’intervieweur intervient pour suggérer : Le caractère autoritaire du régime y est pour beaucoup …

La réaction a été rapide, très organisée et sans compromis. Elle est surtout globalement soutenue par une population chinoise qui préfère les contraintes d’une action collective et coordonnée à d’autres, comme des confinements récurrents. Au sein de certaines cultures, on n’a pas envie de sacrifier les bars, les restaurants et les vacances au nom du combat contre l’épidémie. En Chine, les gens ne raisonnent pas comme cela, et sont prêts à accepter beaucoup de choses pour se libérer du virus. (...)

L’intervieweur indique que “la Chine donne le sentiment de traverser la crise sans dévier d’un pouce de sa trajectoire. Et c’est là que la réponse devient complètement onirique. La dictature du prolétariat en Chine parait ressembler à fondation l’univers d’Azimov, l’installation d’un pouvoir galactique destiné à survivre à mille ans de turbulences barbares, je plaisante mais à peine…

  • Mais c’est le cas dit le PDG! Et c’est le résultat de plusieurs choses. Il y a d’abord cette maîtrise du temps long. Une vision de long terme qui s’articule de façon extrêmement cohérente avec des priorités très claires. Je rappelle que la Chine a deux plans centennaux à l’oeuvre. Le premier a commencé en 1921, à la création du Parti communiste chinois, l’autre en 1949. Et c’est à partir de là que sont définis, tous les cinq ans, les grands axes stratégiques, qui se déclinent au niveau local dans le cadre des “plans quinquennaux”. On ne peut pas comprendre le fonctionnement chinois si on n’a pas cela en tête, cette capacité unique à se projeter sur une très longue période, tout en s’adaptant en permanence aux circonstances. Avec nos yeux d’Occidentaux, nous pensons que les Chinois profitent du changement : la réalité est qu’ils sont hyper résilients face à lui. Culturellement, ils y sont habitués car le système demande à chacun de s’adapter pratiquement à une nouvelle Chine tous les cinq ans… Il faut ajouter à cela leur ultra-pragmatisme, qui leur permet d’expérimenter en permanence, d’ajuster la trajectoire si nécessaire, mais toujours en respectant le cap fixé de longue date.

4) Retour sur Ali baba et la dictature du prolétariat

Il y a un thème qui court tout au long des articles de ce numéro comme s’il cherchait à donner une consigne, le véritable danger que craint la Chine s’est se retrouver isolée… une perspective cauchemardesque. Dans l’interview de Jean Paul Tricoire, il précise le propos : “La Chine a compris qu’elle devait devenir beaucoup plus autosuffisante sur le plan technologique. Ces tensions commerciales contribuent donc à accélérer la recherche d’autonomie dans tous les domaines. J’identifie trois réponses pragmatiques: d’abord faire croître son marché domestique pour prendre le relais de l’export; ensuite traiter le “risque technologique” en travaillant sur le long terme à la “verticalisation” de ses technologies clefs; et enfin sur le plan technologique parachever ce qui a été fait avec l’initiative “Belt et road” (les nouvelles routes de la soie), en concluant un “partenariat régional économique global”, qui regroupe à peu près 40% de la population mondiale autour de l’océan Pacifique. Avec cet accord historique, la Chine cherche à compenser les risques sur les marchés occidentaux, et particulièrement le risque américain, par le développement de liens plus étroits avec son marché régional. A mon sens c’est un événement qui fera date. ”

C’est là que le numéro s’interroge sur l’affaire Ali Baba.

“Derrière les apparences de l’humiliation, Xi Jinping ne cherche pas à affaiblir Ali baba explique l’un des articles intitulé les BATX bras armés du pouvoir. Au contraire, le dirigeant communiste compte plus que jamais s’appuyer sur le principal concurrent d’Amazon, sur sa puissance, son réseau, pour en faire un instrument de sa politique intérieure et extérieure. “Mais après les avoir laissé se développer, Pékin veut reprendre le contrôle de ces grands groupes”. (…) Car en s’attaquant au plus grand symbole de la réussite de la technologie chinoise, Xi Jinping a envoyé un message aux autres titans, les BATX, qui font avec Ali baba la pluie et le beau temps en Chine (…) Mais le temps où ces mastodontes pouvaient grandir tranquillement est révolu. Désormais il va falloir se plier à la volonté de Pékin. (…) Pour les autorités, le pays et le Parti passent avant tout. Si on ne comprend pas ça on ne comprend rien.

L’article décrit le rôle donné aux géants de la technologie: “Pékin et ses géants technologiques utilisent la stratégie de Mao au XXe siècle : prendre les campagnes pour mieux encercler les villes”. Un siècle plus tard, cela signifie prendre les pays émergents pour mieux encercler l’occident“.

Mais ne croyez pas que le socialisme et la dictature du prolétariat soient oubliés non seulement comme nous l’avons vu dans l’article de Wall street, les mœurs corrompues sont mises sous surveillance mais aussi est surveillée de près la corruption possible de l’ensemble de la société. Dans l’introduction du dossier il est précisé que l’endettement de la société chinoise est une des préoccupations principales de Xi Jinping”. C’est à cette aune qu’il faut comprendre le coup de semonce adressé à Jack Ma, fondateur d’Ali Baba, récemment accusé de pousser les ménages au surendettement avec sa filière financière Ant Financial”.

CONCLUSION

Ce qui est fascinant effectivement dans les interventions de Xi Jinping étant bien entendu qu’il ne peut réaliser cela qu’avec une équipe c’est la manière dont il aborde les détails, en particulier l’alimentation, est-ce qu’il y a de la viande mais aussi l’interdiction du gaspillage et de la multiplication des plats… C’est une caractéristique qui me frappait quand j’écoutais les discours de Fidel. Il partait de la vie quotidienne, de ce dont tout le monde parlait, et même se plaignait, les difficultés de chacun et de là on se trouvait sans savoir ni pourquoi ni comment embarqué dans les rapports de force dans le monde et ce qu’on pouvait en attendre.

Il n’y avait pas de peur face aux nouvelles technologies, face à la science, elle était une alliée dans l’émancipation humaine et les petits vieux passaient leurs après midi à jouer aux dominos, à danser et il y avait même des histoires d’amour… J’espère que ça continue parce que nous les petits vieux à Marseille je me demande quand est-ce qu’on va être vaccinés.

Commet vous expliquer ce que j’éprouve quand dans le tramway je suis à côté de mes contemporains, un vieux couple maghrébin. Nous nous regardons en esquissant un sourire derrière nos masques et dans nos yeux passe des images en regardant la troupe d’adolescents bruyants devant nous: “Ils ne savent pas, c’est si court la vie et pourtant on dirait que s’en n’en finit pas… ” Que l’on vole quelque chose à ces pauvres gens m’est insupportable. Ils ont si peu de colère…

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1 Commentaire

  • etoilerouge6
    etoilerouge6

    Bravo danielle, oui Marseille ses dirigeants ses patrons et toute la clique bourgeoise st corrompus. Ils se ft filer des passe-droits devant le peuple parce que le PCF ne dit rien de cette vérité. La droite à NICE suit proche de l’extreme droite pareil: leur égoisme social rend la ville suffocante du COVID 19 mais le maire et CIOTTI on tout fait pour ne pas confiner. En Moselle frontière allemande belge ( pays le plus touché d’europe, l’un des plus touchés du monde) un député LREM, médecin de surcroit, indique qu’il ne faut pas confiner localement car c’est un CARREFOUR de l’EUROPE. Autrement dit n’arretez pas les affaires, laissez faire laissez passer.
    Et pardessus tout cela un Président qui ne représente que peu de français se vote les pleins pouvoirs et décide de la situation avec les services secrets. Pauvre FRANCE pauvre République!

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