Histoire et société

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KPRF : Conférence internationale par Zoom sur les événements de janvier 91 en Lituanie

Au titre des Français participants à cette conférence, il y avait deux russophones, Marianne Dunlop que nous ne présentons pas plus qu’Aymeric Monville. Le compte-rendu a été établi par une autre amie de ce blog et des journées internationales de Vénissieux Tatiana Desyatova. Le sujet traité nous intéressait au premier chef dans ce blog puisqu’il s’agissait de restituer la manière dont la destruction de l’URSS en 1991 avait été menée et au-delà d’une réflexion sur les tentatives de révolution de couleur encore aujourd’hui. (note de Danielle Bleitrach et traduction pour histoire et société par Marianne Dunlop).

Le 28 janvier 2021, à l’initiative du Comité municipal de Moscou du Parti communiste de la Fédération de Russie, du Parti communiste de Lituanie, du Front populaire socialiste lituanien, de l’Union des observateurs des droits de l’homme de Lituanie, une conférence Zoom a eu lieu avec pour thème «Les événements de janvier 1991 en Lituanie: faits, analyses et conséquences». L’événement était consacré au 30e anniversaire des événements sur le territoire de la République balte qui ont eu de grandes répercussions dans la communauté soviétique et mondiale, enclenchant en fait le processus de l’effondrement de l’URSS.

Il convient de rappeler qu’en janvier 1991, des unités des forces armées de l’URSS et du Comité de sécurité de l’État de l’URSS ont cherché à réprimer les activités criminelles, antiétatiques, russophobes, antisoviétiques, contre-révolutionnaires et extrémistes des séparatistes nationaux qui avaient pris le pouvoir en Lituanie et menaient une attaque à grande échelle contre les droits de la population russophone de la république. Cependant, la «communauté mondiale» et la «cinquième colonne» à l’intérieur de notre pays ont mis en scène une série de provocations contre les partisans de l’indépendance et de l’unité étatique de l’Union soviétique. Ils ont non seulement lancé une puissante campagne d’information contre le PCUS, contre le pouvoir soviétique, contre l’armée soviétique et les organes de sécurité de l’État soviétique,mais également utilisé une machination qui sera reprise plus tard à Moscou en octobre 1993 et ​​à Kiev au début de 2014 – lorsque des nervis recrutés par l’Occident (ou des combattants des structures paramilitaires des pays de l’UE), avec leurs complices politiques locaux, ont tiré sur la population pour en accuser par la suite le pouvoir soviétique (nous parlons des événements de janvier 1991). Malheureusement, les forces nationalistes pro-occidentales ont pris temporairement le dessus. Leur politique a conduit le pays à l’effondrement des forces productives, à l’appauvrissement et à la stratification sociale. Dans toute la Lituanie (et dans l’ensemble des républiques baltes), après 1991, a commencé une chasse aux sorcières, lorsque les procureurs, les juges, les officiers de police vendus aux nouvelles autorités fantoches locales, avec le soutien moral et informationnel actif de milieux politiques non moins vénaux ont jeté dans les cachots sans aucune raison les véritables patriotes de l’Union soviétique, les communistes et les travailleurs en général.

Tout cela a été discuté lors de la conférence Zoom tenue le 28 janvier.

L’événement a été suivi par des dizaines de militants moscovites. Au cours de l’événement, l’écran a également diffusé des discours de communistes et de membres du Komsomol de différentes régions de Russie, et des représentants du mouvement communiste et ouvrier international, de mouvements de libération nationale.

La conférence était présidée par Tatiana Desyatova, coordinateur de l’Interbrigade du Comité municipal de Moscou du Parti communiste, membre du Bureau du Comité municipal de Moscou du Parti communiste, et le président du Front populaire socialiste de Lituanie Giedrius Grabauskas.

Parmi les personnalités présentes dans la salle ou en ligne, on note le docteur en sciences historiques Josuas Ermalavicius, le Secrétaire du Parti communiste de Donetsk Boris Litvinov, le président du syndicat des travailleurs des entreprises innovantes et des petites entreprises Andrey Kochetov, le vice-président du Parti communiste de la République tchèque et de Moravie Josef Skala, le président du syndicat des observateurs lituaniens des droits de l’homme Donatas Schultsas, le rédacteur en chef du portail Ru.Baltic.ru Alexander Nosovich, et de nombreux communistes de Russie et du monde entier (France, Hongrie, Allemagne,Syrie, etc).

Les intervenants ont abordé différents aspects des événements d’il y a trente ans – de la réfutation des stéréotypes antisoviétiques et russophobes sur les affrontements de janvier 1991, aux conséquences du coup d’État néo-nazi pro-occidental. L’accent a été mis non seulement sur les résultats destructeurs de la politique menée par les «intégrateurs européens», mais aussi sur le renforcement du caractère répressif des régimes locaux au pouvoir. Et la soi-disant. “indépendance” n’a pas apporté la stabilité et la prospérité, puisqu’ils ont perdu le statut de grande puissance que leur conférait l’Union soviétique, et ils se sont seulement affranchis de leurs obligations envers le peuple, leur conscience, et leur devoir historique. Et, bien sûr, il est impossible de supporter une telle anarchie jusqu’à la fin du siècle, de fermer les yeux sur ce qui se passe.

Diverses propositions ont été avancées pour renforcer la résistance à l’assaut du «mondialisme» et de ses complices bruns. Certains orateurs ont appelé à soulever le problème devant le Parlement européen. Cependant, d’autres objectaient raisonnablement qu’il était impossible d’attendre la vérité de cette structure. En effet, le capital occidental mise sur les processus conduisant à la séparation définitive  des peuples fraternels de l’URSS démembrée de force. En conséquence, les «mondialistes» obtiendront de nouvelles opportunités pour une exploitation illimitée de nos ressources et de notre population. Agissant sur le principe du «diviser pour régner», semant la discorde au sein du peuple soviétique, ils réduisent, entre autres, le degré de sa future résistance potentielle à l’occupation non militaire (encore) impérialiste pro-américaine.Par conséquent, il y a eu des réflexions sur l’opportunité de revitaliser les activités des médias de gauche, en informant le peuple de la vérité historique et politique. En même temps, il ne faut pas oublier le socialisme comme une alternative efficace au système imposé par le «nouvel ordre mondial». Seul un changement radical du modèle de développement créera les conditions préalables à l’éradication de la russophobie, de l’antisoviétisme et du nationalisme, à la réunification des peuples de l’URSS en raison du départ de la scène historique d’une classe objectivement intéressée à la division.

Service de presse du Comité municipal de Moscou du Parti communiste

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