Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

URSS : Décomposition/recomposition

mercredi avant que les violons de l’informatique me forcent tout une nuit à me débattre dans un buisson d’épines, j’avais rencontré Bernard à proximité du marché de la place Sébastopol… Nous avions échangé quelques propos sur la chute de l’URSS… et sur l’état de sidération dans lequel l’événement avait plongé la grande masse des soviétiques, la manière dont ils ne cessent de s’interroger sur ce qui a bien pu se passer. Bernard, alias Comaguer, alias Sun Tzu m’envoie ses brèves réflexions sur le sujet…

Suite à notre entretien de rue sur « LA CHUTE » quelques réflexions, une sorte de Haiku, un précipité de connaissances, de lectures,  d’échanges.

Après avoir (plans quinquennaux) fait de l’URSS la seconde puissance industrielle du monde, après avoir mis en place le meilleur système sanitaire mondial, après avoir permis aux vietnamiens et autres de réaliser leur rêve d’émancipation après avoir neutralisé Hiroshima (parité nucléaire) après avoir ouvert la conquête pacifique de l’espace comme premier espace commun de l’humanité, la direction soviétique a pensé que son projet avait démontré sa viabilité et que son exemplarité pouvait suffire sans combat à sa généralisation planétaire.

C’est alors qu’avec ses 30 millions de morts l’URSS après avoir reconstruit une économie dévastée a cédé à une immense fatigue collective. Le paradigme de cette fatigue est à Léningrad : quand un peuple sort de ce siège monstrueux il a besoin de repos, il veut reprendre son souffle.

L’adversaire impérialiste l’a compris et il a pris son temps (1945-1991) pour maltraiter ce grand corps malade. Le rétablissement est en cours.

21 Janvier 2021

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