Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le Japon, la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni prévoient des manœuvres navales hypocrites contre la Chine

voilà qui pour une part explique les reportages-espionnages de Nekkei, il s’agit pour le reporter de découvrir les failles dans l’armure chinoise tout en continuant à ne pas trop se couper de leurs investisseurs qui eux mesurent bien les avantages de l’alliance économique de la Chine. Quant à la France qui dira le coût d’une telle politique ? la mobilisation de nos forces navales alors que la misère croît dans notre pays où le pouvoir semble incapable d’assurer désormais les soins de santé indispensables. On comprend mieux à quoi servent les articles mensongers sur les droits de l’homme bafoués en Chine, ils croient peut-être pouvoir rejouer impunément la guerre de l’opium? (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Par Zhang Junshe Source: Global Times Publié le: 2020/12/7 21:11:151


La frégate de missiles guidés Yulin (Hull 569) attachée à une flottille de destroyer avec la marine sous le commandement du théâtre sud de l’APL tire ses charges de profondeur propulsées par fusée sur un sous-marin hostile simulé lors d’un exercice d’entraînement maritime dans les eaux de la mer de Chine méridionale à la fin mars 2020.

Les frégates à missiles guidés Xuchang (536) et Yulin (Hull 569) exécutent conjointement des tâches maritimes telles que la manœuvre de formation, l’opération de tir en direct, l’opération de guerre anti-sous-marine (ASW), le sauvetage conjoint, etc.

Photo de fichier: China Military Le Japon, la France et les États-Unis tiendront des exercices militaires conjoints sur terre et en mer pour la première fois en mai 2021, a rapporté dimanche le journal japonais Sankei.

Dimanche également, des sources gouvernementales japonaises ont déclaré au journal Nikkei que la marine britannique enverra un groupe d’attaque de porte-avions dans les eaux proches du Japon dès l’année prochaine. La France envoie sa marine pour un exercice conjoint dans la région Asie-Pacifique pour la même raison que la Grande-Bretagne – pour montrer sa présence dans la région.

La politique « L’Amérique d’abord » du président américain Donald Trump a nui aux relations entre les États-Unis et leurs alliés. Comme il y aura une transition gouvernementale aux États-Unis le 20 janvier 2021, Paris profitera de l’occasion pour montrer sa loyauté envers la nouvelle administration à Washington en envoyant des navires de guerre en Extrême-Orient et pour démontrer son soutien à la stratégie indo-pacifique des États-Unis.

Le Royaume-Uni et la France tentent en fait de se nicher dans le giron des États-Unis pour ressentir plus de chaleur. Les deux pays européens savent clairement que leur force militaire n’est pas à la hauteur de leurs ambitions mondiales. Ils veulent donc étendre leur influence en empruntant de la force à Washington. De ce point de vue, leur décision d’envoyer des navires de guerre dans la région Asie-Pacifique est plus symbolique que substantielle.

Ces dernières années, le Japon a accusé internationalement la Chine sur les questions territoriales en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale. Tokyo veut obtenir plus de soutien de la part des pays non régionaux à cet égard en rejoignant l’alliance de partage de renseignements Five Eyes pour neutraliser davantage la Chine.

Par conséquent, on voit le Japon s’impliquer dans des exercices militaires autour de la Chine, tels que les exercices navals de Malabar, et les exercices conjoints Japon-France-États-Unis et Japon-Royaume-Uni-États-Unis en 2021.

Tout cela reflète l’objectif de Tokyo de s’appuyer sur les États-Unis et leurs alliés pour avancer ses revendications maritimes illégales et contenir le développement de la Chine. Mais de tels objectifs ne seront pas atteints.

D’une part, des pays non régionaux comme la Grande-Bretagne et la France viendront dans la région Asie-Pacifique avec leurs propres activités. Ils ne soutiennent pas nécessairement vraiment les revendications du Japon. Le différend entre la Chine et le Japon au sujet des îles Diaoyu existe depuis longtemps et la Chine dispose de preuves suffisantes pour prouver que les îles ont toujours fait partie intégrante du territoire chinois. Il ne sera pas dans l’intérêt du Royaume-Uni et de la France de s’impliquer dans ce différend pour soutenir le Japon.

D’autre part, la Grande-Bretagne et la France doivent également faire le point sur leurs propres forces. La Chine n’est plus un pays qui peut facilement être victime d’intimidation comme celui qu’elle était il y a 100 ans. L’époque est aussi révolue où les agresseurs occidentaux pourraient occuper un pays pendant des centaines d’années en installant simplement quelques canons sur une côte à l’Est. Donc, s’ils provoquent à nouveau la Chine, ils seront combattus rapidement. Ils perdront plus qu’ils ne pourraient gagner. C’est ce qu’ils doivent calculer avec soin.

Il peut donc être difficile pour le Japon d’obtenir un réel soutien de la Grande-Bretagne, de la France et même des États-Unis dans son différend avec la Chine sur les îles Diaoyu.

Londres et Paris veulent montrer leur loyauté envers Washington. Leur soutien à Tokyo n’est rien d’autre qu’un geste. Ils savent ce qu’ils peuvent réellement faire. Pierre Vandier, chef d’état-major de la marine française a déclaré en octobre que l’espace stratégique d’aujourd’hui est marqué par une remilitarisation extrêmement rapide de la mer, en pointant du doigt la Chine. Toutefois, la « préoccupation » de Vandier à l’échelle internationale est en fait pure hypocrisie, le sort du Japon leur importe peu.

La Grande-Bretagne a annoncé une hausse de 16,5 milliards de livres (21,9 milliards de dollars) de ses dépenses de défense en novembre. L’investissement sera utilisé pour moderniser l’équipement et les capacités militaires, en particulier dans le cas des opérations maritimes. Le secrétaire américain à la Marine Kenneth Braithwaite a également annoncé jeudi que l’US Navy reconstituait la 1re Flotte. Les initiatives de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis visent toutes à promouvoir la militarisation de la région Asie-Pacifique. Ils posent de réelles menaces, mais ils appellent la Chine un « danger ».

La constitution nationale et militaire de la Chine est toujours élaborée de façon défensive selon les objectifs fixés par le pays. La Chine ne suivra pas la compétition militaire menée par les pays occidentaux. Elle renforcera plutôt les capacités de défense du pays en fonction de ses propres besoins. Les pays occidentaux devraient considérer le développement militaire de la Chine avec des perspectives correctes.

Dans l’histoire, des pays comme la Grande-Bretagne, la France et le Japon ont laissé la Chine avec de graves blessures des deux guerres de l’opium au milieu du XIXe siècle à la guerre de résistance contre l’agression japonaise (1931-1945).

Ce que la Chine fait aujourd’hui, c’est simplement empêcher que de telles tragédies historiques ne se reproduisent. Cependant, ces pays, au lieu de réfléchir sur eux-mêmes, provoquent encore des problèmes dans les eaux côtières chinoises. Ils devraient avoir honte d’eux-mêmes.

L’auteur est chercheur principal à l’Institut de recherche en études militaires navales de l’opinion@globaltimes.com.cn APL.

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1 Commentaire

  • Baran
    Baran

    J’avais vu ça, la présence de la France semble tellement symbolique que la presse jap ne la mentionnait même pas:

    INDO-PACIFIQUE
    Le Royaume-Uni enverra un groupe de combat aéronaval dans les eaux proches du Japon
    Des exercices avec les forces américaines et japonaises sont attendus dans une rare incursion britannique dans le Pacifique occidental

    Le porte-avions britannique HMS Queen Elizabeth, au centre, montré ici dans un transit atlantique, se rendra dans la région indo-pacifique pour des exercices avec les États-Unis et le Japon, rapporte Kyodo. (Photo gracieuseté de la Royal Navy)
    6 décembre 2020 01:44 JST
    TOKYO (Kyodo) – La marine britannique enverra un groupe de combat aéronaval de porte-avions dans les eaux proches du Japon dès le début de l’année prochaine, ont annoncé samedi des sources gouvernementales japonaises, dans un événement rare qui survient au milieu de l’affirmation maritime croissante de la Chine dans la région.
    Le groupe, comprend le porte-avions Queen Elizabeth, devrait mener des exercices conjoints avec l’armée américaine et les Forces japonaises d’autodéfense (FJA) pendant la durée de son séjour dans les zones au large de la chaîne des îles Nansei, au le sud-ouest du Japon, ont indiqué les sources.
    Il est inhabituel que des pays autres que ceux de la région, ainsi que les États-Unis maintiennent un porte-avions opérationnel dans le Pacifique occidental.
    Cette décision intervient dans un contexte d’inquiétudes quant à l’affirmation croissante de la Chine dans les mers de Chine orientale et méridionale ainsi que de sa gestion des manifestants pro-démocratie à Hong Kong. Cela pourrait déclencher un tollé de Pékin.
    Au cours de l’expédition, la marine britannique prévoit également de procéder à la maintenance des avions de combat furtifs F-35B dans les systèmes aérospatiaux de Mitsubishi Heavy Industries Ltd. dans la préfecture d’Aichi, au centre du Japon, ont indiqué les sources.
    La Grande-Bretagne a annoncé l’année dernière qu’elle enverrait le groupe aéronaval dans le Pacifique et est depuis en pourparlers avec le Japon et d’autres pays concernés, ont-ils déclaré.
    Le porte-avions, mis en service en 2017, est “le navire le plus grand et le plus puissant jamais construit” pour la marine britannique, pesant 65 000 tonnes et mesurant 280 mètres de long, selon la marine.”

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