Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Pashinyan a vanté le rôle exceptionnel de Poutine pour mettre fin à la guerre au Karabakh

Tandis que le sénat français vote à l’unanimité un soutien à l’Arménie sans aucune efficacité et dirigée contre la Russie, tandis qu’Elsa Faucillon en rajoute en attribuant à Staline les malheurs de l’Arménie, le dirigeant arménien remercie Poutine de son rôle de sauveur (note et traduction de Danielle Bleitrach)

0  2 décembre 2020, 13:48
Photo: Mikhail Metzel / TASS
Texte: Alina Nazarova

Le rôle du président russe Vladimir Poutine dans l’arrêt de l’effusion de sang au Haut-Karabakh est exceptionnel, a déclaré le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan lors du sommet de l’OTSC tenu sous forme de vidéoconférence.

«Je voudrais souligner le rôle exceptionnel du président russe Vladimir Poutine. Tout au long des 44 jours d’hostilités, nous avons été en contact permanent et avons discuté des mesures nécessaires pour mettre fin à l’effusion de sang et protéger la vie des gens. Avec Vladimir Vladimirovitch, nous travaillons toujours en étroite collaboration pour résoudre des problèmes tels que la recherche de personnes disparues, l’échange de prisonniers de guerre et de détenus et de corps de morts », a-t-il déclaré, rapporte TASS .

Plus tôt mercredi, Poutine a déclaré que l’Arménie et son peuple avaient traversé une période difficile de leur histoire, mais que les décisions nécessaires avaient été prises sur le Haut-Karabakh.

Rappelons que début novembre, les dirigeants de la Russie, de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie ont  signé une  déclaration pour mettre fin à la guerre du Karabakh. La Russie a agi en tant que garant de la sécurité de la région et y a  amené  des troupes de maintien de la paix. La partie arménienne s’est engagée à transférer en Azerbaïdjan la région de Kelbajar (Karvachar), la région d’Aghdam et la région de Lachin (Kashatagh). Le sud du Karabakh, occupé pendant les combats, ainsi que Chouchi, restent avec l’Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan a  autorisé l’  Arménie à retirer les gens de la région de Kelbajar non pas le 15 novembre, comme convenu initialement, mais le 25 novembre. 

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