“Joyeux 100e anniversaire de l’organisation!” Guennadi Ziouganov a adressé un télégramme de félicitations à Léon Deffontaines, secrétaire général du Mouvement des jeunes communistes de France.
Même si depuis 1991, ce n’est plus une fête nationale, beaucoup de Russes à commencer par les communistes célèbrent cette journée. Pour certains, ce sont des souvenirs nostalgiques de la jeunesse insouciante, qui a eu lieu dans des années paisibles et prospères de l’URSS, d’autres croient fermement à ce jour dans les idéaux lumineux du communisme. En plus du travail et des faits d’armes, c’est l’éternelle jeunesse et l’espoir du communisme qui est revendiqué à ce jour comme l’internationalisme. Les relations entre les communistes russes et français s’améliorent depuis le 38e congrès et se nouent directement entre les directions. On ne peut que s’en féliciter et espérer que le 39e Congrès du PCF se donnera les moyens statutaires d’un retour du PCF dans des relations fraternelles avec les partis communistes. En attendant nous le savons grâce à la Pravda, espérons qu’un jour l’Humanité reflétera la réalité en devenir et en finira avec les recettes éprouvées de l’échec (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/198146.html
Service de presse du Comité central du Parti communiste.
2020-10-30 13:03
Au secrétaire général du mouvement
des jeunes communistes de France
Léon Deffontaines
Chers amis, camarades, jeunes communistes de France!
Dans tous les domaines de la science, de la culture, de l’art, de la pensée philosophique, votre pays a beaucoup donné à l’humanité. Mais à l’occasion du centenaire du Komsomol français, je voudrais souligner que les pensées et les idées de Saint-Simon et de Fourier, le courage et l’héroïsme de Varlin, Flourens et autres communards, ont changé le monde encore plus que les théorèmes de d’Alembert ou les découvertes de Christophe Colomb.
Vladimir Ilitch Lénine a écrit un jour: « Quel que soit le pays dans lequel se trouve un ouvrier conscient de classe, où que le destin le jette, peu importe à quel point il se sent étranger, sans langue, sans connaissances, loin de sa patrie, il peut trouver des camarades et des amis, sur l’air familier de l’Internationale. ” Les paroles de ce grand hymne prolétarien aux jours amers de la défaite de la Commune de Paris ont été écrites par l’ouvrier, poète et révolutionnaire français Eugène Potier. Dix-sept ans plus tard, Pierre Degeyter, tourneur et compositeur, a écrit la musique – et la chorale la Lyre des travailleurs, dirigée par lui, a chanté cette chanson reprise par les travailleurs du monde entier.
Beaumarchais se moquait un jour que «en France, tout se termine en chansons». Potier s’est opposé à lui, disant qu’en France tout ne fait que commencer par une chanson. Les graines semées par la Commune de Paris ont germé dans le monde entier. Venu à l’invitation de Joseph Staline pour la célébration du 10e anniversaire de la grande révolution socialiste d’octobre, Pierre Degeyter a entendu sa grande mélodie, qui était alors devenue l’hymne de l’Union soviétique.
Le chemin de l’humanité vers le nouveau et la lumière est ardu et cahoteux. Les forces de réaction recourent à tout type de violences, de trahisons et de mensonges. La Commune de Paris a tenu un peu plus de soixante-dix jours, mais a été détruite perfidement. Pendant plus de soixante-dix ans, l’Union soviétique, à laquelle la Commune a remis le flambeau de la liberté a poursuivi son existence. L’URSS est devenue un phare pour les travailleurs du monde entier. Le pays du socialisme a montré de quel genre de prouesses militaires, ouvrières et scientifiques l’homme libéré de l’oppression du capital est capable. Il y a 75 ans, le peuple soviétique et son Armée rouge ont pu vaincre les hordes armées du fascisme. Et ce n’est qu’en s’appuyant sur les traîtres et les renégats que l’impérialisme a été capable de détruire l’URSS.
Mais la grande idée du socialisme n’est pas morte. L’Internationale continue de retentir avec fierté en Chine, au Vietnam, à Cuba et dans d’autres pays. Le nom du grand internationaliste, combattant pour l’unité du prolétariat, Jean Jaurès est devenu le nom du grand scientifique, lauréat du prix Nobel de physique, membre de la faction du Parti communiste à la Douma d’Etat Jaurès Ivanovich Alferov.
En vous adressant mes félicitations, à vous jeunes communistes de France à l’occasion du centenaire de votre organisation, je vous souhaite à tous force et bonne santé. Je souhaite que la jeune énergie, armée de la connaissance du marxisme, utilise avec confiance cette clé idéologique et théorique pour comprendre les principaux problèmes et tendances.
Selon la célèbre formule léniniste, le marxisme n’est pas un dogme, mais un guide pour l’action. Les nouvelles générations de communistes devront développer et poursuivre les pensées et les actions de nos grands prédécesseurs, tout faire pour que les paroles prophétiques de l’hymne prolétarien se réalisent:
Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs.
La terre n’appartient qu’aux hommes.
L’oisif ira loger ailleurs.
Joyeux 100e anniversaire de votre organisation, chers camarades!
Le Président du comité central du parti communiste,chef de la faction du Parti communiste à la Douma d’État de la Fédération de Russie,
Guennadi Ziouganov
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