Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

L’incroyable fichier découvert en Argentine sur l’argent des nazis

Je dois dire que ces révélations, n’ont rien de surprenant, ce pays comme le Chili, la BOlivie a vue défiler la plus belle brochette d’assassins et tortionnaires qui se puisse imaginer et leur référence à l’Allemagne nazie n’avait rien de secret, le tout avec le soutien des Etats-Unis. Mais il y a plus, l’invraisemblable antisémitisme de l’Amérique latine – dont seul Cuba parait être exempte sans doute à cause de l’influence franc-maçonne, celle de José Marti autant que du communisme- s’étend à la gauche.bourreaux et victimes communient dans la haine du juif. Dans un contexte où facilement la lutte des classes se mute en haines raciales. l’Argentine atteint des sommets dans cette spécialité. C’est non seulement la droite, mais par le péronisme la gauche tout entière qui est affligée de cette tare, les voisins chiliens, équatoriens, boliviens ne sont pas mal non plus. Ces derniers ayant “bénéficié” des soins de Klaus Barbie. La politique d’Israël, intervenant en soutien des Etats-Unis dans l’Amérique latine ne fait rien pour améliorer une situation déjà odieuse en soi et le paradoxe est qu’Israël et les Etats-Unis se font les défenseurs des tortionnaires et oligarques qui eux tuent au nom du racisme anti-indigène, anti-noir. Israêl pratique sans complexe les interventions militaires et est le seul pays qui vote pour le blocus de Cuba. Désormais tout ce que le Brésil compte de racistes les a rejoints. C’est dire la confusion.Mais pour revenir à l’Argentine, des Cubains très au fait des problèmes m’ont expliqué que les sympathies nazies ou fascistes du Péronisme étaient dues aussi au fait que les Etats-Unis- combattaient l’Allemagne et l’Italie, une sorte d’anti-impérialisme très partagé par l’hémisphère sud de l’Amérique. Cette hostilité était si poussée que le parti communiste argentin parce qu’il avait beaucoup de dirigeants juifs n’avait jamais pu s’implanter.Il y avait pour l’Argentine comme pour tous les autres pays d’Amérique latine l’influence de l’église catholique, mais faits aggravant les nombreux italiens, comme au Chili, au Paraguay les Allemands.Ce qui est sur c’est que l’on ne peut pas cependant identifier cet antisémitisme forcené à celui de l’Europe, même si c’est parfois insupportable à vivre, c’est très théâtralisé, relevant de la parodie, une sorte de romantisme révolutionnaire caricatural. Il n’y a pas de recherche des origines au contraire, celui qui devient un révolutionnaire anti-impérialiste n’a pas besoin de carte de visite. Ainsi le Venezuela où règne le même type d’antisémitisme a pour dirigeant Maduro qui est juif.De grands dirigeanrs comme Fidel, Lula, échappent à ces traits basiques.C’est beaucoup plus gênant quand des Français qui soutiennent – comme moi- les luttes de l’Amérique latine et de Cuba s’emparent de l’antisémitisme et se mettent à le pratiquer à “notre” manière le tout sous couvert de soutien aux palestiniens et anti-sionisme J(note e danielle Bleitrach)

Une liste comprenant les noms de 12 000 nazis installés en Argentine a été révélée par le centre Simon Wiesenthal de lutte contre l’antisémitisme et le racisme. Le document éclaire l’Histoire, en particulier les circuits de financement des nazis dans les années 30 et 40.00’0002’30

Efraim Zuroff, directeur du Centre Simon-Wiesenthal à Jérusalem et chasseur de nazis en tant que coordinateur dans la traque de crimes de guerre nazis.
Efraim Zuroff, directeur du Centre Simon-Wiesenthal à Jérusalem et chasseur de nazis en tant que coordinateur dans la traque de crimes de guerre nazis. (THOMAS COEX / AFP)

C’est une découverte incroyable. D’abord parce qu’elle est fortuite. Deux hommes, Olegario Brest et Pedro Filipuzzi, triaient de vieux papiers dans un bâtiment tout proche de la Casa Rosada, le siège de la présidence argentine, lorsqu’ils sont tombés par hasard sur cette liste détaillée : 12 000 noms de sympathisants nazis installés en Argentine, dans les années 30.

Leur nom, leur date de naissance, leur numéro d’adhésion à la branche internationale du parti nazi y sont inscris, mais aussi et surtout leurs liens avec des comptes bancaires en Suisse, qui servaient à financer le régime d’Hitler. Dans la liste, on trouve aussi bien des Argentins que des Allemands. Ce fichier a été transmis au Centre Simon Wiesenthal qui traque l’antisémitisme et les anciens nazis. Le centre qui a donc décidé, mardi 3 mars, de la rendre public.

Ce document d’une valeur historique considérable vient confirmer à quel point l’Argentine a servi de base arrière, d’appui au régime nazi. On savait déjà que plusieurs dirigeants du 3e Reich, comme Eichmann ou Mengele, se sont réfugiés en Amérique du Sud après la guerre. Mais là, c’est une organisation d’une toute autre ampleur qui est mise au jour. Et c’est d’autant plus exceptionnel que les nazis ont cherché par tous les moyens à effacer leurs traces sur le continent latino-américain. En dissimulant leur identité. En détruisant, en brûlant de nombreux documents.

Des comptes bancaires en Suisse

Le plus intéressant dans cette histoire, c’est le circuit de financement ! C’était en quelque sorte un système d’évasion fiscale avant la lettre. L’argent transitait entre l’Argentine et l’Allemagne via la Suisse, plus précisément via le Schweizerische Kredit Anstalt, la banque qui est ensuite devenue le Crédit Suisse.

L’argent circulait dans les deux sens. D’un côté, des Argentins finançaient les caisses d’Hitler, et des entreprises allemandes, comme la tristement célèbre IG Farben, la société qui fournissait le gaz Zyklon B, destiné à l’extermination des Juifs. Dans l’autre sens, les Allemands plaçaient de l’argent en Argentine, via la Suisse, en particulier de l’argent volé, spolié aux Juifs. Un compte était utilisé : le compte 4063 du Kredit Anstalt.

35 milliards d’euros spoliés aux juifs

Dans la liste figure le nom d’un homme clé, Ludwig Freude, un allemand, entrepreneur dans l’industrie du bois. Après-guerre, il s’était caché sur l’île de Tigre, dans l’embouchure du Rio de la Plata, près de Buenos Aires. Il a joué un rôle majeur dans cette interface entre les deux pays.

Il y a plus extraordinaire encore : une grande partie de cet argent volé semble toujours dormir dans les comptes du Crédit Suisse, des comptes en partie gelés après la guerre. Selon le centre Simon Wiesenthal, la somme est colossale : 35 milliards d’euros, volés aux familles juives. Le directeur du centre a donc écrit au Crédit Suisse pour demander l’ouverture de ces comptes. On attend la réponse.

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