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Burkina : Lutte contre le terrorisme : La Chine montre le chemin à suivre

Publié le 21 février 2020 par Basile SAMA 0, c’est-à-dire un média du Burkina Faso. D’abord le contexte, des groupes armés font régner la terreur dans ce pays et très récemment : le 20 janvier 2020, dans la province de Sanmatenga, six hommes armés font irruption dans le marché du village de Nagraogo (qui sera par la suite incendié) et ouvrent le feu sur la foule : 32 civils sont tués et 3 autres blessés. Ce qui nous permet de comprendre que les premières victimes du terrorisme dit islamiste sont les musulmans et les pays non occidentaux.

l’ ambassadeur chinois traduit une attitude à savoir que la Chine se considère comme appartenant à ce tiers monde, ayant subi comme ces pays la colonisation et il y a une réelle volonté pédagogique de faire partager l’expérience acquise. En effet le pragmatisme chinois ne se paye pas de mots mais tente de dire ce qui est efficace par rapport à l’objectif recherché: ici l’éradication du terrorisme. Les propositions sont présentée par un journaliste(stagiaire) du Burkina B, ce qui est encore un autre filtre mais plus proche de notre culture française.le Burkina on s’en souvient est le pays qui a eu à sa tête Thomas Sankara(note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete).

L’ambassade de Chine au Burkina a organisé une rencontre d’échanges avec la presse ce jeudi 20 février 2020 à Ouagadougou. Il s’est agi pour le diplomate Li Jian de parler de terrorisme et surtout de comment mener la lutte contre l’extrémisme violent en s’appuyant sur le modèle chinois.

Des solutions ont été données par l’ambassadeur de la Chine au Burkina, Li Jian pour venir à bout des forces du mal au Burkina Faso. Un chemin qui a déjà fait ses preuves dans son pays. La région de Xinjiang a connu des troubles comparables à ceux que connaissent « le pays des Hommes intègres ». Après plusieurs années de luttes antiterroristes, l’empire du milieu veut guider les pas du Burkina.

« C’est une stratégie globale qui doit aborder d’abord une déradicalisation sur le terrain à travers une éducation généralisée. Deuxièmement, c’est une lutte avec les mains très très fermes contre tous genres d’actes criminels. C’est aussi un développement durable ou une implication totale de toute la population. Et une coopération internationale », a indiqué Li Jian. Une voie à emprunter alors pour espérer des résultats probants comme ceux de la Chine.

« Le pays du soleil levant » a été confronté entre 1990 et 2016 à des attaques terroristes. Des attaques qui tiraient leur source dans trois fléaux que sont le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme violent. Selon les propos du diplomate chinois, cette période de crise de son pays est comparable à celle que vit le Burkina actuellement. « La menace terroriste doit être combattue avec vigueur et fermeté », a-t-il soulevé.

Le problème du contexte entre le cas du Burkina et celui de la Chine

Le contexte burkinabè et celui chinois peuvent ne pas être les mêmes. Du coup, le problème de l’applicabilité du modèle chinois pose problème. Face à cela, le diplomate préconise quelques mesures de déradicalisation. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre de politiques stratégiques nationales de développement, l’élimination de la pensée extrémiste par la formation professionnelle et l’isolement du terrorisme des dimensions religieuses, nationalistes et régionalistes.

« Le terrorisme est l’ennemi public de toute l’humanité, de toutes les régions et de tous les peuples », a déclaré Li Jian. Seulement, cette volonté de faire de la Chine est peinte en noir selon les propos de l’ambassadeur. « Il n’a jamais existé de soi-disant camp de concentration ou d’oppression religieuse », a-t-il relevé. Face à « l’image non conforme » de la Chine diffusée un peu partout, le diplomate a situé les responsabilités.

« Les pays occidentaux et leurs médias utilisent cela comme prétexte pour discréditer la Chine dans le but de contenir et d’arrêter le développement. Ils ne se soucient en aucun cas du bien-être des communautés », a lancé l’ambassadeur. Selon ses dires, des représentations internationales, des journalistes et d’autres personnes peuvent témoigner du bien-être des populations contrairement à ce qui est dit.

Pour terminer l’ambassadeur a rassuré que depuis 2016, la Chine n’a plus connu d’attaques terroristes. En 2018, le produit intérieur brut de la région de Xinjiang a été multiplié par 200 pour se retrouver à environ 170 milliards de dollars. Une situation bien appréciée par les populations qui sont prêtes à oublier les années de souffrances et des dates douloureuses comme celle de l’attaque du 5 juillet 2009 qui a fait 197 morts et des milliers de blessés.

Basile SAMA et Willy SAGBE (stagiaire)

Burkina 24

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