Cela fait 34 ans que l’Ukraine a déclaré son indépendance… , mais celle-ci a adopté une méthode largement partagée par tous ceux qui font de l’anticommunisme en joignant à la censure, une manière d’attribuer à l’Union sovietique les vices du capitalisme. C’est vrai pour le régime de Zelenski mais ça l’est également pour les « liquidateurs » qui continuent à occuper au sein du parti communiste français le véritable pouvoir celui de censurer, de diffamer en toute impunité et avec une efficacité qui s’impose à tous.
Mais pour revenir au modèle le plus perfectionné de ce système : au coeur d’un énorme scandale de corruption, la clique de Kiev accuse Poutine d’être à l’origine de la corruption en Ukraine. Que nos camarades du KPRF (toujours interdits dans l’Humanité et la quasi totalité des publication communistes sous la surveillance très efficace de Vadim Kamenka, le sieur Boulet et une bonne partie des « élus ») dénoncent dans les texte que publie histoireetsociete cette oligarchie, les communistes et les travailleurs français n’en sauront rien. Pas plus qu’ils ne connaîtront la complicité des oligarques russes entretenue depuis longtemps avec ceux qui partout vivent des guerres. Le problème en Ukraine comme en France, est qu’il n’existe plus de partis communistes et de forces de gauche se battant pour la paix.
Tant que l’on parlera de paix en soutenant y compris par un silence complice ceux qui créent la xénophobie, nourrissent les marchands d’armes, personne ne pourra croire à de telles proclamations. Tant que pour expliquer la perte de ses militants, de ses élus et de tout ce qui faisait la force de Maurice Thorez, on acceptera une analyse qui attribue à Staline mort en 1953 d’éviter toute autocritique de ceux qui ont conduit le PCF là où il en est, personne ne pourra croire en pareil stupidité. Le communisme en sera totalement déconsidéré mais l’argument de ces gens là est à la fois tragique et puéril, il participe simplement de la chute que l’on peut à ce stade considérer commeirreversible.

jusqu’où nous fera -t-on croire que pareille troupe à Ivry dans la ville de Maurice Thorez, de tant de communistes héroïques, est la vraie démocratie à l’intérieur du parti alors que les mêmes et d’autres s’entendent avec eux pour obtenir notre censure totale? On peut les juger grotesques et puérils, il n’empêche que eux ont le droit à la parole et nous non!
Et la France dans laquelle le parti communiste est ainsi interdit de parole, sous couvert de « démocratie », verra ce lundi Macron confirmer le soutien au régime totalement corrompu tandis que quelques dizaines de militants tenteront en vain de mobiliser le peuple français que l’on a convaincu que tout ça c’est de la faute aux « autocrates » Xi et Poutine, une réincarnation de Staline selon la noire légende de l’UE… On se tait et quand on dénonce Shein on ose même pas dire que c’est une entreprise dirigée par les capitaux des Etats-Unis; basés à Singapour dans une entente totale avec notre propre régime.
Nous sommes bel et bien comme le veulent ces liquidateurs en situation d’approuver la même argumentation que celle du régime de Zelenski. Le conseiller de Zelenski blâme le Kremlin pour la corruption du régime ukrainien ‘avant d’êtree à son tour victime de « révélations » de palais. Dans le méga scandale de corruption qui ébranle les fondations de l’État, l’homme d’affaires Timur Mindich, connu sous le nom de « portefeuille » de Zelenski, et d’autres personnes du cercle proche du leader du régime de Kiev sont convaincus d’avoir pillé l’état, l’énergie et les mêmes nous ont inondé d’une production cinématographique honteuse qui s’obstinait -avec la bénédiction de l’humanité comme de toute la presse- à nous expliquer que tout était de la faute de l’abominable Staline, et il fallait à ce titre comprendre les folkloriques patriotes de la légion Azov tatoués de croix gammées comme d’ailleurs un Zelenski dont l’uniforme portait les mêmes symboles nais.
Le conseiller du bureau du chef du régime de Kiev, Mikhaïl Podoliak, a déclaré ce jeudi que « la nouvelle d’une enquête sur un schéma de corruption dans le secteur énergétique » en Ukraine « n’est pas surprenante », en la considérant comme « un reste de l’écosystème du passé, dans lequel le Kremlin a passé des décennies à construire un système pour garder l’Ukraine dans sa sphère d’influence. » « La corruption était l’un de ses principaux instruments, et il existe encore des vestiges de ce mécanisme », a-t-il écrit sur son compte X.
C’est exactement ce que des gens comme moi subissent depuis trente ans de la part du PCF et on voudrait jusqu’à quand que nous acceptions de cautionner non seulement ces gens là mais les complices au plus haut niveau qui tremblent devant eux et qui n’osent même plus parler du socialisme… Surtout quand s’attaquer à quelqu’un comme moi, justifier de fait tout ce qui lui est imposé par les liquidateurs au nom de la dernière lubie de ceux qui n’ont plus la moindre idée de ce qu’était un parti communiste, sa relation à la théorie, son organisation et qui jouent les gourous en découvrant l’eau chaude de l’ouvriérisme et de toutes les démagogies clientélistes, de la niaiserie la plus crasse.
Il arrive un moment où il n’y a plus qu’une chose à dire : ou vous faites le ménage ou vous vous trouvez une autre victime de votre sadisme humilié collectif… faites attention cela risque de devenir irréversible.. Vous en êtes bientôt à un stade où pour vous libérer de la fascisation on ne peut espérer qu’une intervention extérieure et il devient non seulement inconfortable mais dangereux de tenter dans ces temps d’anomie de rester regroupés dans un groupuscule quelconque… la gauche entière étant groupusculaire..
Nous sommes dans un temps paradoxal, celui du suicide par « anomie » tel que le décrivait Durkheim, le héros ne peut être que « dissident » parce que tout collectif en conformité avec cette société ne peut qu’engendrer l’absence de perspective et la soumission déshonorante aux ambitions du petit chef. Il vient de sortir le livre testament d’un suicidé de « droite » : Le livre-testament d’Olivier Marleix, sans amertume simplement un constat de l’impossibilité politique. Écrit dans les mois précédant sa mort, ce livre dit le commentateur se lit comme le testament politique d’un homme désabusé mais passionné. Olivier Marleix y évoque longuement sa vision du pouvoir, son rejet de la duplicité et sa méfiance envers les élites administratives. À propos d’Élisabeth Borne, il écrit : « Elle m’a toujours donné le sentiment d’avoir une réelle autonomie par rapport au chef de l’État. Elle est dénuée de duplicité, c’est pour cela que je l’apprécie.» Son regard sur Emmanuel Macron est plus dur : « Ce qui m’a le plus heurté, c’est sa stratégie de fracturation du pays », écrit-il, rappelant son désaccord sur la vente d’Alstom et d’Alcatel. Fidèle à son ton direct, il conclut en constatant : « La France n’a ni cap ni capitaine. »
C’est vrai parce que le cap ne peut être que le socialisme qui sera la création du peuple français avec un parti tout entier mobilisé autour de l’intervention populaire… Nous en sommes encore trop loin …
Danielle Bleitrach
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