Il faut bien mesurer que ce scandale qui secoue l’OTAN fait partie des séismes qui en gros depuis les années 1980 secouent les institutions européennes et impliquent non seulement des fonctionnaires mais des grandes entreprises, des banques, et des gouvernements. Il y a eu en 2016 les Panama Papers dans lesquels en particulier Zelenski est accusé sans que cela pose le moindre problème, il est vrai qu’il n’est pas le seul. En effet tous ces scandales ont un trait commun : ils sont rapidement étouffés. En 2014, il y avait eu déjà une fuite importante de données financières offshore dévoilant comment des élites européennes, des hommes politiques et des hommes d’affaires utilisaient les paradis fiscaux pour dissimuler leur richesse et échapper à l’impôt. Toujours en 2014, l’entreprise allemande Siemens a payé 1,6 milliard de dollars d’amendes après avoir admis avoir géré un réseau mondial de corruption, en payant des fonctionnaires en Europe et au-delà pour obtenir des contrats lucratifs de gouvernement et d’infrastructures 2008. LuxLeaks (2014). L’affaire de corruption à la FIFA (2015) : les procureurs suisses ont dévoilé une vaste affaire de corruption et de blanchiment d’argent au sein de la FIFA, révélant que des responsables du football européen avaient touché des millions de dollars en pots-de-vin pour l’attribution des droits d’organisation de la Coupe du monde. L’ancien président de la FIFA, Sepp Blatter, a été directement impliqué dans ce scandale. Le lanceur d’alerte Antoine Deltour a exposé des accords fiscaux confidentiels entre des multinationales et les autorités luxembourgeoises, leur permettant d’échapper à des milliards d’euros d’impôts. Ces révélations ont suscité une vive controverse, alors que de nombreux citoyens européens subissaient des politiques d’austérité. En 2017, la journaliste Daphne Caruana Galizia a été tuée en 2017 dans un attentat à la voiture piégée après avoir révélé des affaires de corruption et de blanchiment d’argent impliquant des responsables politiques maltais. Trois hommes, Vincent Muscat, George Degiorgio et Alfred Degiorgio, ont été arrêtés, tandis que l’homme d’affaires Yorgen Fenech a été accusé d’avoir orchestré l’assassinat. Un vaste réseau de corruption lié au Parti populaire (PP) espagnol, alors au pouvoir, a mis en lumière un financement illégal du parti, des pots-de-vin et de l’évasion fiscale. Plusieurs figures politiques et hommes d’affaires influents ont été condamnés pour corruption et blanchiment d’argent en 2016. La laverie azerbaïdjanaise (2017). Une opération de blanchiment d’argent d’une valeur de 2,9 milliards de dollars a été mise en place pour financer des politiciens et des journalistes européens, afin de promouvoir l’image de l’Azerbaïdjan et étouffer les critiques concernant ses violations des droits de l’homme. Chacun ajoutera des FAITS, ils ne manquent pas… certains liés aux grands banditisme, trafic d’armes, de drogue… d’autres restent au niveau bancaire mais on trouve avec stupéfaction comme dans les Panama paper’s d’anciens nazis ou leur progéniture et fonds de pension… (note de DB histoireetsociete)
Article de Rédaction Africanews
• 18 h •
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Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, au centre à Bruxelles, le mercredi 15 octobre 2025 (AP Photo/Omar Havana).© Copyright 2025 The Associated Press. All rights reserved
Un scandale de corruption secoue actuellement l’OTAN. Plusieurs conseillers sont accusés d’avoir perçu des pots-de-vin s’élevant à plusieurs dizaines de milliers d’euros, dans le cadre de contrats portant sur la vente d’armes, d’explosifs et de carburant militaire, selon une enquête conjointe menée par les médias La Lettre, Le Soir,
Au cœur de l’affaire : des employés de la NSPA, l’agence de soutien et d’acquisition de l’OTAN, basée au Luxembourg. Ils sont soupçonnés d’avoir transmis des informations confidentielles à certaines entreprises, leur offrant ainsi un avantage déloyal pour l’obtention de marchés publics.
Ironiquement, c’est cette même agence chargée d’aider les 32 pays membres de l’Alliance dans l’acquisition, la gestion et la maintenance des systèmes d’armes qui aurait elle-même donné l’alerte. Cette alerte a conduit au déclenchement d’une enquête d’abord en Belgique, puis aux États-Unis et aux Pays-Bas.
Les 12 et 13 mai derniers, une série de perquisitions et d’arrestations a eu lieu dans six pays membres de l’OTAN, dont l’Espagne, l’Italie, ainsi qu’en Suisse.
Le département américain de la Justice a, de manière soudaine, abandonné toutes les charges retenues et levé deux mandats d’arrêt. En Europe, en revanche, les enquêtes se poursuivent. En Belgique, un ancien expert en démilitarisation de la NSPA reste en détention, tandis que plusieurs de ses présumés complices ont été interpellés. D’autres opérations ont également été menées aux Pays-Bas.
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