Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Un procès au Japon qui est bien gênant… pour le parti au pouvoir mais aussi pour Trump ..

ce procès met une fois de plus en lumière le rôle des sectes (moon mais aussi d’autres comme falung gun) et des milliardaires qui en ont fait l’instrument d’une lutte contre le communisme quitte à répandre les histoires les plus fantaisistes et horrifiques contre la Chine et la Corée du nord. le relais que ces sectes ont avec la CIA et les empires de presse. Ce procès qui raconte la colère d’un jeune homme dont la mère a été ruinée par la secte et ses liens avec le premier ministre, tombe mal. En effet, une « dame de fer » a pris le pouvoir officiel au Japon dans le scepticisme généralisé et Trump a changé de braquet. Il n’ose pas affronter l’ANSEA mais en revanche adoucit ses exigences avec le japon et la Corée du sud pour retrouver des alliés en Asie. Mais les liens de Banon, l’extrême droite Manga dont il a de plus en plus besoin avec ces sectes sont encore plus évidente que celles de l’extrême droite européenne dont Marion Maréchal, Zemmour et Meloni… Ces caricatures sont pour le pire l’ultime refuge de la démocratie, s’assurer une assise de masse électorale en jouant sur le racisme, la xénophobie, les divisions clientélistes, la censure de tout ce qui n’est pas de l’ordre de la foi, un populisme qui est la seule chance du maintien des procédures « démocratiques » libérales alors même qu’elles dénoncent le communisme, les exigences égalitaires du sud… la fiction d’une classe capitaliste ne portant plus que la guerre et la misère, mais qui prétend maintenir des procédures « électorales », des jeux parlementaires et des « partis », une presse qui se veut démocratique alors que non seulement elle ment mais interdit la moindre vérité, pour créer la diabolisation de tout ce qui ne conforte pas les « solutions » du capital, de l’impérialisme, a besoin des sectes et des comportements sectaires pour que s’exerce « leur démocratie », les rivalités électorales qui à coup de milliards, de corruption confortent un système en crise profonde. (note de danielle bleitrach pour histoireetsociete)

Tetsuya Yamagami, est appréhendé près du lieu de la fusillade dans la préfecture de Nara, dans l'ouest du Japon, le 8 juillet 2022.

Tetsuya Yamagami, est appréhendé près du lieu de la fusillade dans la préfecture de Nara, dans l’ouest du Japon, le 8 juillet 2022.© AP Photo

Tetsuya Yamagami, 45 ans, a plaidé coupable mardi à l’ouverture de son procès pour l’assassinat de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe.

Le 8 juillet 2022, lors d’un meeting électoral à Nara, il avait tiré sur Abe avec une arme artisanale, provoquant la stupeur dans un pays où les crimes par balle sont extrêmement rares.

L’accusé a expliqué agir par ressentiment envers l’Église de l’Unification, dite « secte Moon », qu’il tient pour responsable de la ruine de sa famille, sa mère ayant versé près de 100 millions de yens à l’organisation .

L’homme suspecté d’avoir assassiné Shinzo Abe plaide coupable

Cette secte, fondée en Corée du Sud en 1954 par Sun Myung Moon, avait développé des liens étroits avec des élus japonais, entraînant la démission de quatre ministres après l’assassinat.

L’affaire a également révélé des failles dans la sécurité des responsables politiques et conduit à un renforcement de la législation sur les armes à feu en 2024.

La défense devrait mettre en avant l’enfance difficile de Yamagami, marquée par la « maltraitance religieuse », tandis que le parquet insistera sur la préméditation et la gravité des faits.

Le verdict est attendu en janvier 2026. L’accusé encourt une longue peine de prison, la peine de mort restant rarement appliquée dans des affaires n’impliquant qu’une seule victime.

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