Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Réflexions sur le budget de la France et les rats qui quittent le navire sabordé..

En gros ce que dit ce militant communiste et de la CGT, c’est que les rats quittent le navire, mais pas avant de nous avoir tous coulés avec leur politique de guerre et d’inflation dont nous sommes les victimes. Et il ajoute que si le PDG de J.P morgan, un des hommes les plus richeset le plus « influent » du monde, nous ruine et nous tue tout en tentant de préserver ses monstrueuses richesses en acceptant la transition chinoise socialiste, notre rôle à nous c’est de combattre ce qu’ils prétendent nous laisser assumer. Tout à fait d’accord, il faut leur faire rendre gorge et ne pas les laisser partir avec la caisse. Les rats sont aussi des cafards, quand il y en a il y en a beaucoup et Histoireetsociete appuie l’appel de ce militant tout en vous présentant le contexte de la stratégie financière, celle de la Chine et celle de ceux qui ne croient plus en leur bras armée, les USA, l’occident hégémonique et qui négocient leur ralliement à la « dictature du prolétariat ». Cette compréhension nous fait dire que le parti le moins éloigné de la réalité est le PCF, celui qui se mobilise autour du refus de la guerre, de l’OTAN de fabien Roussel?

LE Cafard qui annonce tous les autres selon ce militant de la CGT et du PCF, qui revendique ces appartenances et n’a rien d’un dissident gauchiste c’ est janie Dimon , pdg (chairman & ceo) de jpmorgan chase & co, figure majeure du capitalisme mondial contemporain, probablement le banquier le plus influent de la planète. D’origine grecque, il a changé de nom, mais sa seule idéologie est le gain potentiel et il est sceptique, comme le montre son interview ci-dessous, sur les possibilités du système des Etats-Unis de contrôler le gouffre inflationniste du système capitaliste lié aux USA. En attendant, ils nous font payer enrage légitimement ce militant communiste qui connaît la musique et sait quand on lui joue du pipeau…

Donc tout en étant d’accord avec la position d’Aurélien Kernazet, ce militant communiste et de la CGT sur le budget de la France et ce qui doit être l’axe de lutte prioritaire, Histoireetsociete, vous présente le contexte financier de l’affrontemengt et le gigantesque bras de fer financier dans lequel la Chine socialiste s’est lancé en jouant et en maîtrisant la situation de Hong Kong et la plateforme particulière qu’elle représente (c’est également la référence que nous faisions hier au rôle de ShenZen . Là encore c’est l’affrontement entre le poker virtuel investissant sans but ni moyens réels dans le surarmement pour tenter d’emporter le maximum en nous laissant les guerres et l’inflation.

Première partie : les capitalistes financiarisés ne croient plus à leur système : le cas du plus influent et plus riche d’entre eux…

Ce PDG est fréquemment accusé de tout faire pour rapprocher les Etats-Unis de la Chine en prenant en compte le fait que la Chine est actuellement en position d’assurer aux investissements une stabilité menacée aux USA, malgré l’apparente santé. La Chine accélère la construction de banques géantes et de sociétés de courtage, consolidant son secteur financier pour mieux résister aux chocs économiques. S&P Global Ratings indique également des fusions en cours ou réalisées dans des sociétés de titres gérant plus d’un cinquième des actifs du secteur depuis fin 2023. Cette consolidation vise à transformer un secteur historiquement fragmenté et à créer des entreprises puissantes et dynamiques, capables de rivaliser avec JPMorgan et Morgan Stanley. Le président Xi Jinping a exhorté les régulateurs à « cultiver des banques d’investissement et des entités d’investissement de premier plan pour améliorer l’efficacité des services financiers à l’économie réelle ». Un système avec davantage de grandes banques et de sociétés de courtage aiderait à façonner les politiques financières chinoises dans une période de transitions économiques et à réduire les risques du système. Le rythme accéléré des fusions montre que les autorités pensent avoir maîtrisé les principaux risques financiers et peuvent maintenant soutenir la croissance chinoise.« Il s’agit probablement d’un processus décennal », selon Ryan Tsang de S&P Global Ratings, qui estime que le processus n’est qu’à mi-chemin. L’objectif est de renforcer la capacité de gestion des risques des institutions.Ces dernières années, Pékin a cherché à réduire les risques liés à un système financier surendetté,dans l’immobilier en fermant des banques rurales insolvables, en luttant contre les promoteurs immobiliers endettés (comme Evergrande) et en poussant les gouvernements locaux à restructurer leur dette. Richard Xu, analyste financier chez Morgan Stanley, estime que le système financier chinois est à son point le plus stable depuis dix ans, ce qui justifie la rationalisation du secteur.

Chine : Fusion Monstre dans la Finance ! Bientôt des Géants Bancaires Inarrêtables ?

En 2025, les analystes prévoient davantage de consolidation parmi les sociétés de courtage, les sociétés de fiducie et les groupes de location financière étatiques. Après des années de croissance tirée par le crédit, les autorités veulent remodeler l’économie et réduire le nombre de banques. Les 3 603 banques rurales chinoises représentent 95% des prêteurs, mais ne gèrent que 13,3% des actifs totaux. Les sociétés de courtage, touchées par la baisse des transactions, sont également concernées. Karen Wu, analyste chez CreditSights à Singapour, anticipe des restructurations impliquant plusieurs sociétés de courtage sous l’égide de gestionnaires d’actifs étatiques. À Shanghai, les régulateurs encouragent un rapprochement entre Guotai Junan et Haitong Securities, deux des plus anciennes banques d’investissement chinoises, selon des annonces publiques et des documents d’entreprise.

L’influence croissante de Pékin

Alors que Pékin remodèle ses institutions pour faire face à une économie mondiale plus volatile, les analystes prévoient une plus grande implication de Pékin dans les décisions bancaires, comme les prêts internationaux, la restructuration de la dette dans les pays de la Ceinture et de la Route et l’utilisation du renminbi. « Dans toutes ces fonctions, la finance chinoise va croiser le fer avec l’establishment financier américain, et il est donc logique, d’un point de vue défensif, d’autonomiser, d’élargir et de rationaliser l’industrie financière chinoise », c’est la conclusion d’un certain nombre de financiers et parmi eux le plus influent qui est justement le chairman de J. P Morgan.

Voici d’ailleurs l’interview qu’il vient de donner et qui dit son scepticisme sur la capacité des USA à vaincre l’inflation que leur politique génère…

Alyson Shontell : Alors, Jamie, vous étiez à New York ce matin pour présenter d’excellents rapports sur les bénéfices, en fait, et maintenant vous êtes ici. C’est la vie du PDG d’être sur la route. Nous vous remercions du temps que vous avez passé avec nous. Je voulais simplement commencer par un aperçu de l’économie de votre point de vue. Que se passe-t-il dans l’économie ? Que se passe-t-il dans l’économie mondiale ? Quels sont les principaux signaux que vous observez ?

Jamie Dimon: Tout d’abord, bienvenue à tous. Je suis ravi d’être ici. J’ai une petite laryngite, je m’en excuse. Écoutez, l’économie mondiale est impénétrable. Je vais vous en parler, mais je tiens à souligner que, chaque fois que vous en discutez, nous disons toujours que nous sommes inquiets à propos de ceci ou incertains à propos de cela. Vous pouvez ouvrir le journal de n’importe quel mois, de n’importe quelle année, de n’importe quoi, c’est toujours comme ça. Toujours. Ce qu’il faut faire, c’est comparer avec une moyenne. Et je pense que la moyenne est plus compliquée. Elle est plus compliquée à cause du commerce et des droits de douane. Elle est plus compliquée à cause des énormes déficits mondiaux. L’inflation ne disparaît pas. La situation géopolitique, la remilitarisation du monde, ce sont des choses assez graves.Vous savez, les taux d’intérêt et je pense que les chances d’une surprise sont assez élevées. En dessous de cela, si vous regardez les États-Unis, les consommateurs se portent bien, le chômage est faible, les salaires n’augmentent pas beaucoup, la main-d’œuvre s’est un peu affaiblie. Le crédit de gros a été bon, mais je soupçonne que, vous savez, nous avons emprunté et dépensé 10 000 milliards de dollars au cours des six dernières années. Bien sûr, cela va stimuler les bénéfices et le crédit des entreprises, ce qui pourrait affaiblir la situation. Le monde entier est confronté à un problème de déficit, je suis donc plutôt prudent, d’autant plus que les prix des actifs sont élevés, vous savez, dans une sorte de bulle spéculative. Mais cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas augmenter de plus de 20 %.Les écarts de crédit sont à des niveaux historiquement bas. Il semble donc que les marchés, le monde entier, aient intégré dans leurs prix ce que j’appellerais un atterrissage en douceur continu. Et vous savez, si vous regardez l’année prochaine – et je déteste faire des prévisions – quelles sont les chances d’une récession ? Eh bien, sur une année donnée, elles sont de 20 % ou 30 %. Je pense donc que le marché anticipe 10 %, mais je dirais que 20 à 30 % est probablement plus juste. La probabilité de ne pas être surpris par quelque chose l’année prochaine… Et puis, si vous regardez des facteurs comme les droits de douane, ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Ce n’est pas une seule chose qui va faire déborder le vase. C’est toujours une conjonction de facteurs qui provoque cela, et c’est très difficile. Peut-être qu’un jour l’IA y parviendra, mais il est très difficile pour les êtres humains de prévoir de manière cohérente les véritables points d’inflexion de l’économie.. 

Quels sont les cycles à plus long terme que vous surveillez et qui ne se reflètent peut-être pas autant dans les chiffres actuels, mais qui vous inquiètent quelque peu ?

C’est un point très important. Je fonctionne toujours à rebours. Les gens regardent les données actuelles, le taux de chômage actuel. Eh bien, le chômage était bon. Les marchés étaient bons en 1971, puis ils se sont effondrés. C’était vrai en 1980, puis ils se sont effondrés. C’était vrai en 1987, il y a eu un krach. C’était vrai en 1990 et ça a chuté. On ne peut donc pas se fier aux données actuelles. Il faut anticiper les données. Voici donc quelques données anticipatives : les déficits ne vont pas disparaître, et cela aura des conséquences un jour. Je ne sais pas quand. L’inflation : je constate que les prix des soins de santé augmentent de 10 % et que les prix des denrées alimentaires ne baissent pas. Les politiques d’immigration sont inflationnistes. La remilitarisation du monde est inflationniste. La restructuration du commerce est inflationniste. Les besoins en capitaux liés à l’IA et aux infrastructures sont importants, croissants et probablement inflationnistes à court terme. Le risque est que les taux augmentent, que l’inflation augmente et que la Fed ne puisse plus baisser les taux. Elle devra peut-être inverser la tendance. Lorsque j’examine les risques, je les ajoute simplement à la liste des possibilités. Et nous y sommes mieux préparés que la plupart des autres. En fait, si toutes les autres conditions restent inchangées, nous gagnerons plus d’argent si les taux d’intérêt augmentent. En revanche, si les taux d’intérêt augmentent en raison de l’inflation et qu’il y a une stagflation, nous ferons beaucoup moins bien en termes de volumes de crédit et d’une foule d’autres choses que je ne peux pas prédire.

Quand il y a un cafard c’est qu’ils sont nombreux et qu’il est temps de nettoyer les lieux… en l’occurrence le budget de la France

Aurélien Kerzanet

« Quand vous voyez un cafard, c’est qu’il y en a probablement davantage. » Jamie DIMON, PDG (Chairman & CEO) de JPMorgan Chase & Co, figure majeure du capitalisme mondial contemporain, probablement le banquier le plus influent de la planète se tourne vers la Chine et il n’est pas le seul.

Le budget présenté au Parlement est un véritable budget de guerre. Le gouvernement prévoit d’accroître de 7 milliards d’euros le budget défense tout en ponctionnant à hauteur équivalente le secteur de la santé, tandis que les moyens alloués à l’éducation stagnent et qu’on prevoit de taxer les titres restaurant, cheques vacances et allocations pour maladie de longue durée. C’est une offensive généralisée contre la jeunesse, les travailleurs, les chômeurs, les retraités, les malades, les personnes invalides et celles en situation de handicap.

La classe capitaliste capitularde et parasitaire nous promet une vie d’exploitation, jette dans la misère une part de plus en plus grande de la classe ouvrière pour assurer sa fortune et ses privilèges exorbitants. Ce projet poursuit le transfert massif de richesses publiques — plus de 211 milliards d’euros — vers les coffres forts de la bande. Une caste technocratique au service de la bourgeoisie défend avec arrogance crasse, haine de classe, racisme assumé et brutalité obscène ses intérêts au Parlement, épaulée par une extrême droite complice, un bloc libéral fasciste dans lequel se dissolvent les franges droitières et opportunistes de la social-démocratie.

Pendant que le gouvernement fait la guerre aux pauvres, l’argent public alimente sans limite le business des armes. Le complexe militaro-industriel nord américain, moteur de Wall Street, prospère grâce à des contrats étatiques colossaux. Depuis la guerre en Ukraine, la montée des tensions en mer de Chine, les frappes au Moyen-Orient et la hausse généralisée des budgets militaires, les actions du secteur défense se sont envolées. L’objectif de 2 % du PIB en dépenses militaires, imposé par Washington, est désormais dépassé par une quinzaine de pays européens. En 2024, les dépenses militaires mondiales ont progressé de 7 % pour atteindre le record historique de 2 900 milliards de dollars. Les géants de l’armement — Lockheed Martin, Northrop Grumman, RTX (Raytheon), General Dynamics, BAE Systems, Thales — affichent des hausses de valeur allant de 60 à 150 % depuis 2022.

Alors que les États-Unis incitent l’Europe à acheter sa marchandise de mort, éclatent les scandales de corruption et de marchés truqués dans l’industrie militaire. La NSPA, agence d’approvisionnement de matériel militaire de l’OTAN, basée au Luxembourg, est au centre de malversations industrielles et économiques, impliquant agents corrompus, industriels véreux, pots-de-vin, et détournements de fonds pour s’approprier des parts de marché dans la vente d’armes, d’explosifs et de carburants militaires. La société française Thales est déjà visée par des enquêtes du Serious Fraud Office britannique depuis 2020 et du Parquet National Financier depuis 2024 pour corruption, trafic d’influence, recel et blanchiment d’argent, en lien avec des contrats d’armement en Asie.

Parallèlement, plusieurs banques régionales américaines — Zions Bancorp, Western Alliance Bancorp — ont révélé des pertes liées à des prêts frauduleux, à des titres immobiliers falsifiés ou à des créances douteuses. Les faillites de Tricolor Holdings (crédit automobile « sub-prime ») et de First Brands Group (pièces automobiles surendetté) ont entraîné une chute collective du secteur bancaire régional, dont la capitalisation boursière a fondu de plus de 100 milliards de dollars.

Ces éléments sont interconnectés et témoignent d’une interdépendance structurelle entre finances privées, achats militaires internationaux et institutions publiques. Elle repose sur une connivence entre banques, multinationales et gouvernements dans une chaîne opaque de pillage, de corruption, de mensonge et de crise. Les démocraties bourgeoises contemporaines sont colonisées et marchandisées par le capital privé. Soumis à la logique du profit et de l’influence, l’État et ses institutions sont fonctionnellement au service du capital. Le bien public est transformé en marché de la fraude. La corruption est structurelle. Cela pose la question de la légitimité démocratique. L’État de droit n’existe plus si les fondations économiques et politiques qui permettent ces captations, les rapports de capital et de pouvoir économique ne sont pas remis en question et repensés.

La vassalisation de nos finances publiques doit cesser. NE LAISSONS PAS LES MARCHANDS DE CANONS POURRIR NOS VIES ET LA VIE DE NOS ENFANTS !

Il est grand temps de nettoyer la Cité au Kärcher !

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