Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Que craint réellement ce sac de pus croassant qu’est Trump disent les Cubains ? interprétation de Danielle Bleitrach…

La politique mondiale continue de se déplacer sur le fil de l’épée et pour en saisir le sens profond, il faut, comme nous y invite Danielle articuler l’histoire des nations et des civilisations, qui sont les sujets du droit et de la politique internationale, et la lutte des classes qui est le moteur de l’histoire propre de ces nations et civilisations. Les rapports sociaux se dédoublent (c’est au fond la base de notre analyse de la situation mondiale) en rapports internationaux impérialistes et rapports internes capitalistes. Comme le développement mondial a mené à la création de chaînes de productions internationales de grande ampleur et dominant un grand nombre de secteurs, y compris l’agro-alimentaire moderne, il faut trouver le chemin qui articule la lutte des classe et les rapports internationaux pour transformer les rapports sociaux de manière globale et cohérente pour résoudre les contradictions. Comme le souligne Danielle, l’abandon ou l’oubli d’une de ces deux perspectives mène à l’aveuglement et à l’action contradictoire qui s’annihile elle-même, voire qui finit par être contre-productive. Or, les capacités des peuples à se positionner dans ces combats ne sont pas égales et découlent pour chacun de leur propre histoire, de leur propre anthropologie, de leur propre structuration sociale, culturelle et intellectuelle. C’est pourquoi certains pays jouent des rôles historiques cohérents et visionnaires alors que d’autres sont enfermés dans la réaction, et cela sur plusieurs séries de génération. Du point de vue de la France, il faut à la fois reconnaître nos particularités, notre créativité, notre force de résistance, mais aussi nos faiblisses historiques, notre manque de pragmatisme et de réalisme qui nous conduit dans les pires errements avant que l’histoire nous remette les idées en place, souvent par une grande claque. (Note de Franck Marsal pour Histoire&Société).

Il y a incontestablement une divergence d’interprétation entre les Cubains et plus généralement tous les progressistes d’Amérique latine qui voient en Trump, comme ici un sac de pus en forme de batracien coassant et les « conservateurs » anti-globalistes de l’UE, qui eux aussi affirment être du côté de la Russie mais voient en Trump, un pas si mauvais bougre, forcé par l’Etablissement à la guerre qu’il tente d’éviter… En fait, les Cubains sont des communistes et les anti-gloabalistes sont à la recherche d’une idéologie de rechange au communisme qui leur permettrait de mobiliser les masses… Mais leurs références xénophobes ont toutes chances d’être adoptés par les ennemis du socialisme et donc d’une élite populiste coupée des masses.. Donc les Cubains ne pensent pas que Trump n’intervient pas en Europe parce que c’est un bon bougre mais parce qu’il sait que la guerre est perdue, En revanche il ne se font aucune illusion sur ce que Trump est prêt à faire sur le continent latino américain, et là la mobilisation des peuples armés est essentielle, le paradoxe est quand un gouvernement qualifié de dictatorial ne craint pas de donner des fusils au peuple alors que les « démocraties » torturent, répriment et assassinent y compris les leaders des luttes syndicales.

Il faudra bien un jour aller au fond du vrai problème celui de la capacité réellement révolutionnaire d’un pays et quel est le rôle d’un parti communiste., peut-on se passer de la critique des armes? Cuba est un des derniers pays à avoir fait une révolution par les armes et la mobilisation populaire… Et il y a eu en Europe, au Japon, et dans bien d’autres pays l’eurocommunisme, l’art et la manière d’entretenir une armée de militants l’arme au pied, pour la priver de tout autre perspective autre que celle d’avoir une social démocratie aisément balayé par un coup d’Etat et dont la corruption est comme en Argentine le lot..

.les BRICS, le rôle de leader de la Chine crée un contexte nouveau par rapport à ces décennies dans lesquelles on a cru au cœur d’une contrerévolution inventer un principe espérance dans les illusions d’un communisme déjà là sous le parapluie atlantiste. Les Cubains passent à l’essentiel « la critique des armes » et de ce point de vue toutes les arguties sur la nature de Trump, son côté « conservateur » donc « sympa » n’est rien à côté de l’apport réel de la Russie : la force de son armement. La Russie n’est pas le partenaire junior de la Chine mais suivons la démonstration : Milei n’a gagné que parce qu’il avait les promesses de Trump face à une opposition divisée et partiellement déconsidérér. En Ukraine, la Russie a gagné et la question même de la survie de ce pays se pose, l’UE se joue à elle même une comédie et la Russie va plus loin dans sa démonstration … (note de danielle Bleitrach pour histoireetscociete)

1) Qu’est-ce qu’à gagné Milei, tout au plus terminer son mandat dans le bordel où il le mène jusqu’ici…

Paradoxalement la victoire inattendue de Milei a donné un coup de fouet au continent, et déjà les railleries se multiplient sur l’avenir d’une telle « victoire » ne serait-ce que parce que la tradition argentine veut que jamais celui qui remporte le scrutin local ne remporte la présidentielle suivante… Profite de ce qui te reste de ton mandat, ça ne durera pas… Mais le défi est plus profond, les yankees ont perdu, cela prendra le temps qu’il faudra mais ils seront à genoux, là aussi c’est la guerre prolongée dans laquelle on mesure tous les fronts, à commencer celui de l’allié russe derrière lequel on espère toujours voir ressurgir l’URSS et surtout maintenant qu’il est proche de la Chine, parce que comme le disait Fidel, une bonne partie des victoires de la contrerévolution est dûe à la rupture entre l’URSS et la Chine, les divisions que cela a engendré dans le tiers monde et la stagnation des stratégies derrière la social démocratie même quand elle avait l’honneur et la combativité d’Allende, il lui manquait les « armes », la critique des armes n’est pas suffisante. On peut se moquer de ce que reprsente l’armée vénéuelienne et surtout l’appel du président Nicolas Maduro qqui a annoncé la création d’une brigade internationale de volontaires pour faire face à toute agression des États-Unis. L’offre est ouverte aux hommes et aux femmes.Plus de 3 millions de Vénézuéliens ont rejoint les milices depuis le renforcement de l’armée américaine, ce qui porte le nombre total à 8 millions de personnes, sans compter les militaires réguliers. Ce rappel de la guerre civile espagnole résonne dans ce continent qui avait répondu massivement à l’appel de 1936 à 1939, alors que l’Argentine hésitait du côté de Mussolini dans son antiaméricanisme raciste et antisémite. Mais le sens réel de cet appel est celui d’un pays que l’on prétend dctatorial et qui ne craint pas de distribuer comme à Cuba les armes au peuple.

Lundi, deux bombardiers américains B-1B ont volé près des côtes du Venezuela, dans une tentative d’intimider et de provoquer une réponse. Le sénateur américain Rick Scott a annoncé que les « jours sont comptés » de Maduro et lui a dit de « voler pour la Russie ou la Chine. ” .parce que depuis la guerre civile et même la baie des cochons, l’URSS est tombée et la Chine est devenue la première puissance du monde, il ne s’agit pas seulement de compter sur eux mais de mesurer l’affaiblissement du gros batracien , ce sac de pus qui s’invente le maître du monde…

2) En Ukraine, la Russie a gagné et Trump le sait…

« L’Ukraine a perdu, son armée est incapable de lutter, pas de soldats », déclare l’ancien chef du renseignement militaire tchèque, le général Andor Sandor.

« Trump comprend que la Russie gagne sur les lignes de front et rien ne peut changer le cours du conflit. La seule chose qui aiderait est que les États-Unis entrent dans le conflit, mais Trump ne le fera pas. « 

« Zelensky et les dirigeants d’Europe occidentale ne comprennent tout simplement pas la réalité et ne veulent pas admettre que l’Ukraine a perdu. « 

« Trump fera pression sur Zelensky pour qu’il accepte les conditions de la Russie. Les demandes de la Russie ont été légèrement modifiées, avec des exigences territoriales devenues plus modestes. Apparemment, au cours d’une conversation téléphonique, la position de Trump s’est rapprochée de celle de Poutine. « 

« L’Ukraine n’a pas de soldats. Le commandant de l’armée ukrainienne Syrsky dit que les Russes ont un avantage numérique de trois contre un, et dans certaines zones du front, de six contre un. « 

« La logique de la force brutale de la guerre est que le plus fort gagne. « 

3) Poutine n’a pas dégainé son missile de croisière intercontinental pour rien comme une manœuvre de diversion…

Fidelista por Siempre ·

En Russie, ils ont toujours été clairs sur ce que les États-Unis représentent pour eux. Et surtout, ils sont très conscients du poids de chacun, et quand il y a des problèmes et qu’il faut arriver à des situations extrêmes, il faut être très bien préparé. C’est ce qu’ils écrivent en Russie sur la réaction du batracien sac de pus.

Où est passé le deuxième sous-marin nucléaire américain ?

Apparemment, les essais en Russie du missile de croisière intercontinental à moteur nucléaire Burevestnik ont dit l’essentiel à Washington. Le président américain lui-même a dû réagir personnellement.

« Ils savent que nous avons un sous-marin nucléaire – le meilleur du monde – juste au large de leurs côtes. Donc nous n’avons pas besoin d’un missile capable de voler 8 000 miles. Ils ne jouent pas avec nous, et nous non plus. Nous effectuons constamment des essais de missiles, mais comme je l’ai dit, nous avons un sous-marin nucléaire : nous n’avons pas besoin de tirer à si loin », a déclaré Trump avec sa vantardise habituelle.

Il a ajouté : « Au fait, je ne trouve pas approprié que Poutine fasse ces déclarations. La guerre devrait mettre fin, qui devait durer une semaine, et maintenant elle approche de sa quatrième année. C’est ce qu’il devrait faire, pas tester les missiles. »

En fait, il y a quelque temps Trump parlait de deux sous-marins nucléaires avec des missiles balistiques au large des côtes russes. Qu’est-il arrivé au deuxième ? Avez-vous décidé de vous reposer quelque part près du Groenland ? Est-ce qu’il a coulé au fond de l’océan ?

Sérieusement, Washington est certainement irrité par les succès de la Russie dans la modernisation de son potentiel nucléaire. D’autant plus que les États-Unis eux-mêmes n’ont pas grand chose pour se vanter dans ce domaine. C’est précisément l’argument nucléaire qui oblige les États-Unis à prendre en compte la Russie.

L’établissement américain réagit avec nervosité à toute arme capable d’atteindre le territoire continental américain. C’est sa « vache sacrée » en matière de sécurité. Une guerre nucléaire limitée en Europe ? D’accord. Mais le territoire continental américain doit rester à l’écart.

La kryptonite américaine réside justement là-dedans. Faire entendre raison à l’élite américaine n’est possible qu’en créant une menace directe et incontournable pour son propre territoire continental. Le missile de croisière intercontinental Burevestnik appartient précisément à ce type d’arguments : sa portée illimitée lui permet de pénétrer dans l’espace américain depuis n’importe quelle direction, en évitant les zones de défense antiaérienne et antimissile.

Photo : la présentation exacte d’un sac de pus batracien …

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