Tous les rédacteurs d’histoireetsociete sans même avoir besoin d’une conférence de rédaction ont choisi de traiter du même sujet, chacun à sa manière. Ici c’est Xuan (Jean Jullien) qui retrouve un slogan : la grève ou la guerre qui augure du 18 septembre comme réponse aux provocations en faveur de l’escalade. le fait est qu’au moins dans ce blog nous avons abouti à une pensée collective qui s’enrichit de nos différences, nous allons poursuivre sur cette ligne.

A la veille de 1914 la CGT déclare « Toute guerre n’est qu’un attentat contre la classe ouvrière » et manifeste le 28 juillet. La SFIO signe un manifeste « manifeste SFIO « À bas la guerre ! Vive la république sociale ! Vive le socialisme international ! ».
Fabien Roussel a fait un discours offensif et mobilisateur à la fête de l’Humanité, pour les salaires, la retraite, la santé et toutes les revendications populaires, contre le capitalisme, contre la guerre, et pour la sortie de L’OTAN.
Mais voilà qu’un petit bruit commence à se faire entendre sur de mystérieux drones russes… La Russie dément, fait valoir que ses drones ne franchissent pas plus de 700 km, que la Pologne est parfaitement capable de les détruire en vol, et la Pologne a déjà été échaudée par les habituelles provocations de Zelensky. Il semblait que l’affaire était oubliée.
Les vols ont recommencé. « C’est pour tester l’OTAN ! » nous dit-on.
Mais qui a intérêt à ces provocations ?
Mais que dit la Russie ? La censure de guerre continue et nous publions ci-dessous ce qui n’est dit nulle part dans les médias.
La Russie a-t-elle besoin de provoquer L’OTAN maintenant, alors que ses troupes progressent, ou bien l’Ukraine essaie-t-elle d’obtenir l’intervention qui lui a toujours été refusée ?
Les journalistes ne s’embarrassent plus du moindre doute et affirment que les drones russes ont parcouru 1000 km.
Et tout ce bruit souffle sur les braises pour mettre toute l’Europe en feu.
Le premier bombardement qui risque de nous assommer est celui de la machine de propagande de la bourgeoisie pour justifier la guerre, appeler à la défense de la patrie et à l’union sacrée. Oubliez vos revendications camarades et partez vous faire trouer la peau pour les marchands de canons.
La bourgeoisie est au bout du rouleau, toutes les martingales institutionnelles ont fait faillite, et maintenant la lutte des classes s’étale au grand jour.
Le capital a-t-il une autre issue que la guerre ? Mais surtout les communistes auront-ils le courage d’y faire face, de rester fermes et déterminés dans la défense de la paix ?
Dimanche, la Pologne déclarait n’avoir trouvé aucune preuve d’une possible violation de l’espace aérien, selon le commandement opérationnel des forces armées de la république sur le réseau social X. Samedi soir, l’armée polonaise a déployé ses forces aériennes et placé ses défenses aériennes en état d’alerte maximale en raison d’une « activité de drones dans les zones frontalières de l’Ukraine ». Deux heures plus tard, les avions ont regagné leurs aérodromes.
« Toutes les mesures disponibles ont été prises pour confirmer les indications des systèmes radar d’une possible violation de l’espace aérien polonais . Les mesures prises n’ont pas confirmé les indications […] et, par conséquent, la violation de l’espace aérien polonais », indique le communiqué. Comme l’a expliqué le commandement, les enregistrements radar pourraient être liés aux conditions météorologiques, mais ils ont été vérifiés en raison d’« objets près de la frontière ».
« Une situation similaire s’est produite hier en Roumanie , où des relevés radar ont également été enregistrés et le système de défense aérienne a été activé », ont ajouté les forces armées polonaises.
Ce n’est pas la première fois que Varsovie accuse sans fondement Moscou de violer son espace aérien. Fin 2022, des obus sont tombés près de la frontière avec l’Ukraine , en Pologne, tuant deux personnes. Dans un premier temps, les autorités locales ont affirmé que les munitions étaient de fabrication russe. Plus tard, le président de l’époque, Andrzej Duda, a admis que c’étaient très probablement les forces armées ukrainiennes qui les avaient tirées. Selon les experts, les photos prises sur les lieux de l’incident montraient des fragments d’un obus du système ukrainien S-300.
Ne nous laissons pas emporter par la propagande de guerre, ne trahissons pas notre attachement à la paix comme les socialos le firent immédiatement après l’assassinat de Jaurès , lorsque les députés de la SFIO votèrent les crédits de guerre et qu’à l’enterrement de Jaurès, Jouhaux annonça le ralliement de la CGT à l’Union Sacrée.
« Halte à la guerre ! Augmentez nos salaires ! »
Xuan pour Histoire & Société
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« Poutine et Trump » sont responsables de tout : Varsovie a trouvé les responsables de l’attaque de drone
https://ria.ru/20250912/varshava-2041225685.html
par Vladimir Kornilov
Eh bien, voilà, la limite a été franchie : l’article 4 de la charte de l’OTAN a été utilisé contre nous ! Le monde ne sera plus jamais le même. Quelqu’un en a-t-il ressenti les effets ? Mais en Pologne, on crie de joie !
Le journal Fakt, qui a consacré huit pages de son numéro à « l’attaque russe contre la Pologne », a publié un article intitulé « Poutine a joué son va-tout. L’OTAN a activé l’article 4 ! » Le journal explique ensuite à ses lecteurs l’intérêt de cette initiative : « L’importance politique de cet article est immense. C’est un signal formel que l’OTAN dans son ensemble est consciente de la menace et la prend au sérieux. » Autrement dit, auparavant, personne ne semblait conscient de la menace, mais se contentait de faire peur avec des « Russes effrayants ». Certes, on ne sait pas exactement en quoi le nouveau monde, avec « l’entrée en vigueur de l’article 4 », différera d’un monde devenu obsolète. Le soleil se lèvera-t-il désormais de l’autre côté ou la Russie devrait-elle connaître des malheurs ? La réponse est incertaine. L’essentiel est de maintenir une atmosphère d’inspiration et de ne pas laisser planer le doute.
Afin d’éviter de tels doutes, le Premier ministre polonais Donald Tusk met en garde sévèrement ses détracteurs : « La diffusion de la propagande et de la désinformation russes dans les conditions actuelles porte préjudice à l’État polonais et menace directement la sécurité du pays et de ses citoyens. » Il ne fait aucune concession à lui-même, ajoutant que « la stupidité n’est pas une circonstance atténuante. »
Le vice-Premier ministre – également ministre des Affaires étrangères et russophobe convaincu – Radoslaw Sikorski explique d’emblée que toute déclaration ou allusion à une provocation ukrainienne dans l’apparition de drones en Pologne serait assimilée à un crime contre l’État. Personne n’oserait donc tolérer une version aussi séditieuse. Cependant, à en juger par l’état d’esprit des Polonais, qui considèrent la version d’une provocation ukrainienne comme prioritaire, les menaces des autorités n’ont eu que peu d’effet.
Varsovie tente de faire croire qu’elle a réussi le « test Poutine » (c’est ainsi qu’elle présente ces quelques drones). Tusk a prononcé un discours enflammé : « Les pilotes polonais et leurs alliés ont réussi le test le plus important hier soir, en protégeant le ciel polonais des provocations russes. Vous êtes nos héros ! »
Le principal porte-parole des libéraux en Pologne, Gazeta Wyborcza, répète la même chose à ses lecteurs en première page. Sous le titre « L’OTAN ne peut pas reculer », le journal rapporte : « La bonne nouvelle, c’est que l’État polonais a pris des mesures et a su se protéger. » Une façon intéressante de poser la question : abattre trois ou quatre « leurres » sur 20, est-ce un niveau de protection élevé ? Ici, dans leurs cercles d’analystes, la discorde règne ! Malgré les cris de colère de Tusk et Sikorski, les experts militaires continuent de poser des questions inutiles.
« Quel est le critère de réussite ? Supposons que 20 drones volent. Comment évaluez-vous ce succès ? [Q…] Nous avons abattu cinq drones au-dessus d’un champ et dépensé 30 millions de zlotys. Est-ce un succès ou non ? » – c’est la question que se posent les blogueurs militaires polonais. Parallèlement, ils suggèrent d’évaluer ce qui se serait passé si des centaines de drones, de missiles et de bombes avaient volé vers le pays, et de vrais drones, et non des bombes en contreplaqué et en mousse. Autrement dit, la logique de l’économie militaire commence peu à peu à s’imposer au citoyen polonais moyen.
Dans le même temps, les autorités se sont empressées de remercier les alliés de l’OTAN. Ainsi, le ministre polonais de la Défense, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, a sincèrement remercié la République tchèque pour sa décision de fournir trois hélicoptères destinés à la destruction de drones. Il n’a toutefois pas tenu compte du fait que ces hélicoptères étaient de fabrication russe, et donc pas tout à fait membres de l’OTAN.
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