Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Medvedev révèle qui est derrière la « traque » de Zelenski, ou la pourriture du « capitalisme rentier » impérialiste par Danielle Bleitrach

Derrière les propos et les révélations de Medvedev, qui sont repris par toute la presse internationale, il y a plus que jamais, au-delà de la fascination pour les bas fonds de ce pouvoir, l’impérieuse nécessité d’une rupture. Qui en France a voulu entendre ce que disait Orban proclamant que Zelenski n’était pas seul et il a désigné Macron entre autres.. Avec cet aveuglement, cette servitude volontaire de nos « élites politico-médiatique », un peuple apeuré qui ne veut pas savoir, et se « représentants » jouant la politique de l’autruche, on voit mal comment cette « rupture » peut intervenir en France.. Tout le système électoral, celui auquel on a limité l’intervention démocratique est dans cette cécité. Parce que les politiciens sont plus dans l’obligation de se faire accepter pas les médias que d’organiser les militants en contrepouvoir de cette corruption, chacun ne se vit que sous les projecteurs ou s’enfonce dans la colère du ressentiment et des divisions groupusculaire, le retrait. . Ce que Lénine décrivait déjà dans impérialisme stade suprême du capitalisme comme le propre de cette « aristocratie » ouvrière se vendant et fermant les yeux sur l’état du monde… Il décrivait à propos des sociétés capitalistes « l’outre achménide », le roi des Perses faisait enfermer le condamné dans une outre d’argile et il le gorgeait de nourriture de banquet, jusqu’à ce que le supplicié pourrisse dans ses déjections. On ne se rend vaguement compte du phénomène que quand celui-ci atteint le domaine de la subjectivité et des « intérêts privés » l’anomie, ce cocktail d’abjection et de sottise, quand il rend à ce niveau là impossible la confiance dans autrui mais on peut aussi y voir un reflet de l’absence de « diplomatie » des « puissants » parce qu’il n’y a plus la moindre possibilité de tabler sur la « parole » de l’autre dans de tels rapports de production qui imposent leur logique à tous les autres rapports sociaux.

Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe et ex-président, est réputé pour sortir souvent de la parole officielle diplomatique, en fait il dit souvent ce que le radio trottoir moscovite ne fait que murmurer.


Il a ansi dénoncé le fait que c’était Washington, voire Trump lui même qui était derrière les révélations et la « traque  » contre Volodymir Zelenski, qui est comme nous l’avons décrit; plongé dans un scandale de corruption dans le secteur énergétique ukrainien qui éclabousse son environnement proche,à travers l’homme d’affaires Timur Mindich (son ancien partenaire à Kvartal 95 et qui est connu comme le détenteur de son « portefeuille »).

Medvedev a fait valoir que les dirigeants européens, « serviles mais pas idiots », ont manifesté déception et retrait face à la « peste corrompue » et ne veulent pas disparaître avec elle. Donc Il a écarté l’UE, l’OTAN ou l’oligarque Ihor Kolomoisky (emprisonné) comme étant responsables, et il a ciblé les États-Unis. : « Seul un pouvoir peut exécuter ou pardonner à ses fils de p*** », puisque Zelenski a soutenu Joe Biden, rival de Donald Trump, et « n’est pas l’un des siens ».

la folie de la toute puissance, celle qui ne se connaît plus aucune limite a gagné l’occident, elle frappe sans limite les nations, on le voit par ailleurs au Venezuela où les manoeuvres de Trump vont bien au-delà de la doctrine Monroë et rappellent l’opération juste cause contre le Panama coïncidant avec la chute de l’URSS et le bidonnage du faux charnier de Timisora en Roumanie et l’exécution du couple Caesescu avec la complicité des « sociaux démocrates » ce que le peuple roumain n’a toujours pas digéré. Actuellement cette manière de gérer les problèmes bien réels de la planète à travers les coups des services de renseignement est une des formes trés dangereuses de la gestion de l’Etat par les bandes mafieuses qui semblent s’en être emparé.

Il faut rapprocher les propos de Medvedev avec deux événements, le premier met en relation cette conception du pouvoir avec le travail main dans la main avec des groupes « terroristes » qui eux mêmes sont devenus des trafiquants d’arme, dd drogue que l’intervention des Etats-Unis et des « occidentaux » prétendent combattre. La seconde est la montée de l’extrême-droite dans une population appauvrie par les politiques « libérales », le pillage, et qui se laisse convaincre par un discours sécuritaire, ce qui se passe en Argentine et à toute chance de concerner le Chili est une illustration qui a des échos dans tous les autres continents.

C’est dans ce contexte qu’il faut sans doute interpréter le deal passé entre Orban et Trmp. Orban sait à qui il a affaire et ce qui s’est passé avec le dirigeant slovaque lui a montré qui sont les dirigeants européens Macron en tête. Il a d’ailleurs été très clair et a désigné entre autres Macron comme un des complices de Zelenski et de sa bande. Les dossiers qu’il a donné à Trump en échange de la possibilité de ne pas être frappé de sanctions pour son achat de gaz à la Russie concernent Zelenski mais aussi les autres dirigeants européens et la manière dont la guerre en Ukraine leur a bénéficié. Il a été on ne peut pas plus clair là dessus dans ses déclarations après la rencontre.

Medvedev a comparé la situation de Zelenski à un « zugzwang » échecs (mouvement forcé qui aggrave la position), prédisant sa défaite imminente comme un « furoncle purulent » que l’histoire explosera avec un « scalpel tranchant ».

Une de fois de plus, il faut si cela sert encore à quelque chose mettre en garde les forces politiques française, la gauche si ce terme a encore un sens et provoque autre chose que l’écœurement qui englobe le landerneau politicien, il est impossible à une force politique et encore plus à des communistes de survivre dans la complicité – celle de l’humanité et du secteur international du PCF- en jouant les autruches et en refusant de voir la déchéance et la corruption de ce système capitaliste, impérialiste. Etre un « communiste modéré » qui s’entend avec des forces en voie de marginalisation en évitant de poser la question du socialisme, en acceptant de contribuer à l’assaut mené contre la Chine, le monde multipolaire ne peut que déboucher sur le fascisme puisque ceux qui nous gouvernent en sont déjà là.

Nous en sommes à un stade où ce que décrit Lénine à savoir l’existence d’n capitalisme « rentier » qui a mis en coupe réglée la planète avec ses systèmes mafieux baptisé ordre international, a subi des coups de boutoirs depuis la naissance de l’URSS, le mouvement des non alignés, il a bénéficié d’un répit grâce à la financiarisation et à la possibilité à travers la chute de l’URSS de s’offrir un nouveau champ d’expansion avec les terres de l’ancien pacte de Varsovie et l’URSS elle-même livrée à ses appétits… le « néo-libéralisme », les échanges inégaux… Mais avec le monde multipolaire derrière le leadership de la Chine, le capitalisme rentier de lénine, plu que jamais rentier parce que coupé de sa base productive matérielle devient de plus en plus rentier et enragé… Il ne cache même plus la violence de ses appétits.

Mais le problème est ce sur quoi il s’appuie dans les pays impérialistes et dont Lénine décrit ainsi « la pourriture »:

A noter qu’en Angleterre, la tendance de l’impérialisme à diviser les ouvriers, à renforcer parmi eux l’opportunisme, à provoquer la décomposition momentanée du mouvement ouvrier, est apparue bien avant la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Car deux traits distinctifs essentiels de l’impérialisme, la possession de vastes colonies et le monopole du marché mondial, s’y sont manifestés dès la seconde moitié du XIXe siècle. Marx et Engels ont méthodiquement, pendant des dizaines d’années, observé de près cette liaison de l’opportunisme dans le mouvement ouvrier avec les particularités impérialistes du capitalisme anglais. Ainsi, Engels écrivait à Marx le 7 octobre 1858 : « En réalité, le prolétariat anglais s’embourgeoise de plus en plus, et il semble bien que cette nation, bourgeoise entre toutes, veuille en arriver à avoir, à côté de sa bourgeoisie, une aristocratie bourgeoise et un prolétariat bourgeois. Evidemment, de la part d’une nation qui exploite l’univers entier c’est jusqu’à un certain point, logique. » Près d’un quart de siècle plus tard, dans une lettre du 11 août 1881, il parle des « pires trade-unions anglaises qui se laissent diriger par des hommes que la bourgeoisie a achetés ou que, tout au moins, elle entretient ». Dans une lettre à Kautsky (12 septembre 1882), Engels écrivait : « Vous me demandez ce que pensent les ouvriers anglais de la politique coloniale. La même chose que ce qu’ils pensent de la politique en général. Ici, point de parti ouvrier, il n’y a que des radicaux conservateurs et libéraux; quant aux ouvriers, ils jouissent en toute tranquillité avec eux du monopole colonial de l’Angleterre et de son monopole sur le marché mondial [13]. » (Engels a exposé la même thèse dans sa préface à la deuxième édition de La situation des classes laborieuses en Angleterre, 1892).

Cette, « pourriture » est double , il y a d’un côté le mode d’embourgeoisement d’une partie d monde du travail, d’autant plus facilité par la disparition de la production avec une couche de diplomés servant la gestion d capital, sa publicité et de l’autre côté une masse souvent immigrée de prolétaires en situation de lumpenprolétarisation vivant dans des conditions mafieuses dans lesquelles le travail au noir et la drogue assurent l’essentiel de la subsistance avec la vulnérabilité à des démagogues qui flattent leur sous développement et canalisent leur colère vers l’autodestruction et la haine de l’autre partie de la classe ou vrière qui elle-même voit chez eux le symbole de la fin de leur bénéfice limité mais réel au partage du monde derrière le capitalisme rentier.

Source : TASS, The Washington Post, The New York Times, BBC et CNN

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