Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Macron menace la Russie… La réalité d’une stratégie inversée au profit de l’extrême-droite…

Le président français Emmanuel Macron a déjà qualifié Vladimir Poutine de « prédateur » et d’ »ogre à nos portes », affirmant que la Russie représente une menace sérieuse et durable pour l’Europe. Ces déclarations ont été faites le 19 août lors d’une interview accordée à la chaîne française LCI, au cours de laquelle Macron a également évoqué le contexte du conflit en Ukraine et les perspectives de négociations futures. Depuis on aurait pu croire que Macron aurait calmé ses ardeurs internationales et ses conseils éclairés au reste de l’Europe et du monde, vu l’état dans lequel il a mis la France, mais le narcissique mégalomane, le plus mauvais président français (un véritable challenge vu la qualité de l’ensemble) se croit obligé de menacer la Russie et de promettre à son alter ego le clown Zelenski des moyens pour « gagner » la guerre…

Mais il ne faut pas se faire d’illusion sur le caractère « erratique » de ce président : Macron a choisi son camp, c’est celui de l’union avec l’extrême droite, le rassemblement des droites contre ce qui demande à naitre et qu’il faut étouffer quel qu’en soit le prix..

La dissolution avait déjà une logique (la seule) offrir le pouvoir à l’extrême droite, la tactique d’union républicaine l’a interdite et a rendu le système ingérable… C’est Attal, qui semble non initié à cette tactique bien que premier ministre, qui lance le front républicain anti Rassemblement National, il en sort un parlement ingérable… Et la rupture au sein même de la « Macronie »…

Il reste à utiliser l’écoeurement et la colère populaire pour rendre impossible toute alternative de progrès au plan national comme international. Soutenir Zelensky, qui a choisi Bandera et le sacrifice de son peuple, est parfaitement cohérent avec ce qui se trame et qui s’est réalisé ce weekend dans le Tarn et Garonne comme dans la 5e circonscription des Français de l’étranger.

Il y a un phénomène qui doit être analysé, à savoir comment La France Insoumise est devenue l’équivalent de ce que représentait le Rassemblement National, et en quoi la haine de cette force social démocrate, (certes brouillonne et « exagérée », avec sa lutte des places) est devenue un repoussoir au-delà des rangs de la droite. Comment ce mouvement, certes irresponsable mais qui engendre une haine inconsidérée et qui fonctionne avec celle que l’on tente de faire naitre contre « les immigrés » provoque-t-il un tel effet destructeur sur la gauche achevant le désaveu de la social démocratie à cause de ses compromis et trahison de classe… Désormais cette répulsion justifie l’union des droites avec le fascisme réhabilité et devenu respectable comme madame Meloni.

Il est indispensable de réfléchir à une stratégie qui tienne compte au moins de ces deux faits : la France appartient à un monde impérialiste entré en crise profonde et qui n’a plus d’issue que dans la guerre et le fascisme. Face à cette violence autodestructrice, il existe une alternative de paix et de développement dans le respect des êtres humains et de la nature, un monde qui lutte pour cette perspective ; comment se positionner par rapport à ce monde qui s’impose en tant que force de paix et de développement ? La seconde réflexion porte sur la manière dont cette alliance, ce rassemblement des droites y compris « centristes » a réussi à constituer un pôle de répulsion au plan international avec la Russie, mais aussi en France même où la social démocratie gauchiste qu’est LFI favorise une sorte de renversement du pacte républicain avec l’extrême-droite comme dans toute l’UE. Cette extrême-droite va très rapidement sacrifier les aspects anti-système, voire anti-impérialistes, elle a déjà commencé et nous sommes en plein dans ces processus que l’on ne peut pas identifier avec ceux du fascisme et du nazisme de la seconde guerre mondiale mais qui en reproduisent certains traits tant que nous n’aurons pas su voir la totalité du champ et sa nouveauté. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont échangé ce dimanche par téléphone. [REUTERS]

Par CNEWS

Publié le 12/10/2025 à 17:02 – Mis à jour le 12/10/2025 à 17:02

Quelques jours après un accord historique conclu pour ramener la paix à Gaza, Emmanuel Macron n’oublie pas le conflit en Ukraine. Il a confié sur X que cet accord de paix doit ouvrir la voie à un destin similaire en Ukraine. 

Quelques jours après l’accord conclu entre Israël et le Hamas, sous l’égide des États-Unis, pour un cessez-le-feu et la libération des otages – attendus dès lundi en Israël -, Emmanuel Macron a eu quelques mots pour l’Ukraine sur son compte X.

Le président de la République s’est entretenu ce dimanche par téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Un entretien à l’issue duquel il a rappelé son soutien au peuple ukrainien, et son ambition de mettre fin à la guerre. «Alors que l’accord obtenu à Gaza dessine un espoir pour la paix au Proche-Orient, en Ukraine aussi, il faut mettre fin à la guerre», a-t-il affirmé. 

La Russie «devra en payer le prix»

Et de menacer : «Si la Russie persiste dans son obstination guerrière et dans son refus de venir à la table de négociation, elle devra en payer le prix».

Conversation

Emmanuel Macron

@EmmanuelMacron

Je me suis entretenu avec le Président

@ZelenskyyUa

. Alors que l’accord obtenu à Gaza dessine un espoir pour la paix au Proche-Orient, en Ukraine aussi, il faut mettre fin à la guerre. Si la Russie persiste dans son obstination guerrière et dans son refus de venir à la table de négociation, elle devra en payer le prix. La France condamne les frappes russes contre les infrastructures critiques ukrainiennes, qui visent de fait la population civile à l’aube de l’hiver. Nous explorons avec nos partenaires l’apport d’assistance nécessaire pour rétablir et garantir les services de base. La France se tient plus que jamais aux côtés de l’Ukraine et mobilisée dans le cadre de la Coalition des volontaires.

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«Nous explorons avec nos partenaires l’apport d’assistance nécessaire pour rétablir et garantir les services de base. La France se tient plus que jamais aux côtés de l’Ukraine et se mobilise dans le cadre de la Coalition des volontaires», a rappelé le président français. 

Oui ! il y a une cohérence dans la pseudo folie de Macron, celle de ses bailleurs de fond…

Pierre-Henri Carbonnel, candidat UDR soutenu par le RN, a battu la candidate socialiste lors de l’élection législative partielle organisée dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne. Renaissance a battu LFI dans la cinquième circonscription des Français de l’étranger.

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Éric Ciotti a été le premier à le féliciter. Pierre-Henri Carbonnel, candidat UDR, a remporté l’élection législative partielle dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne, dimanche 12 octobre 2025.

Avec cette victoire, obtenue avec 52,2 % des voix, selon des résultats non-définitifs fournis par la préfecture, l’Union des droites pour la République, parti fondé par Éric Ciotti après son départ de LR lors des législatives anticipées de 2024, conserve ce siège de Brigitte Barèges, dont Pierre-Henri Carbonnel était le suppléant.

Brigitte Barèges, ex-maire de Montauban, avait dû démissionner en juillet après avoir été déclarée inéligible par le Conseil constitutionnel pour irrégularités de financement de campagne.

Une victoire saluée par les cadres du RN

« On voit que l’Union de droite est en marche. J’espère qu’à Paris, ils vont savoir en tirer les conséquences », a réagi Pierre-Henri Carbonnel depuis Montauban, avant d’être félicité par Marine Le Pen et Jordan Bardella. Le président du Rassemblement national a estimé dimanche que l’alliance UDR-RN était la « seule alternative crédible pour gouverner et redresser la France ».

La candidate socialiste défaite dimanche, Cathie Bourdoncle, vice-présidente du conseil départemental, n’a remporté que 47,8 % des voix, soit moins que la précédente députée socialiste (2012-2024) de la circonscription, Valérie Rabault, qui avait perdu face à Brigitte Barèges avec 48,75 % des suffrages.

Dans l’entre-deux-tours, le président du parti Les Républicains Bruno Retailleau avait appelé les électeurs de droite à ne pas donner « une voix » à la gauche, lors d’une interview sur Europe1 et CNews.

Renaissance garde son fauteuil dans la 5e circonscription des Français de l’étranger

Dans la 5e circonscription des Français de l’étranger (Espagne, Portugal, Andorre et Monaco), la candidate soutenue par Renaissance, Nathalie Coggia, l’emporte au second tour, face à Martha Peciña (La France insoumise).

Gabriel Attal, secrétaire général du parti présidentiel, a salué, sur X, « une victoire nette et sans appel, et une bonne nouvelle pour le pays ». Nathalie Coggia va succéder à l’Assemblée à celui dont elle était la suppléante : Stéphane Vojetta (apparenté Renaissance), qui avait été déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel, ses comptes de campagne ayant été rejetés.

« Avec un score de 65 %, Nathalie Coggia amplifie ma victoire de juillet 2024 et démontre le rejet croissant par les électeurs des candidats envoyés par Jean-Luc Mélenchon », a réagi Stéphane Vojetta.

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