Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Lourde défaite électorale pour Javier Milei en Argentine.

La province de Buenos Aires représente plus du tiers de l’électorat argentin. La défaite de Milei annonce une recomposition politique majeure qui fait suite à l’échec de Bolsonaro au Brésil. Ces alternances de pouvoir elles-mêmes traduisent l’instabilité des rapports de classe dans ces pays et cela n’est pas sans lien avec la situation de la France. Les victoires électorales des « forces de gauche » ne sont pas égales à une perte de pouvoir d’état par la bourgeoisie. Celle-ci garde son influence tant dans l’état lui-même (notamment dans l’appareil judiciaire, policier, le haut encadrement de l’état) que dans ces forces de gauche elles-mêmes, qui entretiennent des liens étroits avec une partie des milieux financiers et bourgeois. C’est pourquoi elles font souvent preuve de faiblesse, comme lorsque Lula s’opposa à l’entrée du Venezuela dans les Brics. Mais l’extrême-droite peine en retour à rester au pouvoir face à l’impopularité de ses politiques et aux mobilisations populaires. (Note de Franck Marsal pour Histoire&Société)

Les électeurs de la province de Buenos Aires, la plus peuplée du pays, étaient appelés aux urnes dimanche 7 septembre.

L’opposition péroniste s’impose très largement devant les libertariens.

Avec 33,7 % des voix, le parti du président argentin a été largement devancé par l’opposition péroniste, qui a recueilli plus de 47 % des suffrages.

Une défaite sans appel dans un scrutin local qui avait valeur de test à moins de deux mois des élections législatives.

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