Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

L’OTAN SE REUNIT ET …

Les ministres de l’OTAN se sont réunis mercredi, pour constater leur impuissance générale face non seulement aux drones suspects qui ont survolé les aéroports européens depuis plusieurs semaines, mais par rapport à l’ensemble de la situation internationale. L’OTAN et l’UE persistent à n’envisager leurs relations avec la Russie que sur le mode du rapport de forces, même si tout indique que le rapport de forces est en leur défaveur. Au moment de la réunion de l’OTAN, Zelenski et les européens étaient pleins d’espoir dans la livraison de missiles Tomahawk états-uniens à l’Ukraine (dans le cadre de l’accord qui veut que les livraisons d’armes US à l’Ukraine soient financées par l’UE). Donald Trump a depuis douché les espoirs naïfs de nos dirigeants : aucun officiel US n’a accueilli Zelenski à sa descente d’avion à Washington, au contraire, pendant que Zelenski arrivait, Trump a tenu une réunion téléphonique avec Vladimir Poutine, avec la perspective d’un sommet en Hongrie, sur le territoire de l’UE. Et pour les Tomahawk, n’y pensez même pas, Trump a refusé catégoriquement en expliquant que les USA en avait besoin, comme ils avaient besoin de beaucoup d’armes livrées ces dernières années en Ukraine (sous-entendu inutilement). Von der Leyen, qui manœuvre pour multiplier les « sanctions » à l’égard de la Russie a dû avaler une nouvelle fois son chapeau et un porte-parole de la Commission a indiqué que « la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen salue toute réunion qui ferait « avancer le processus de paix » pour l’Ukraine ». Bref, le cirque monstrueusement coûteux en vies humaines et en sacrifices financiers demandés aux classes ouvrières de l’UE continue, au frais du contribuable, mené par une classe politico-oligarchique qui n’a pour objectif que de tenir le plus longtemps possible. Mais l’étau se resserre de jour en jour. La pression de l’armée russe s’accroit, le front se fissure et il faudra bien arriver bientôt au moment douloureux où il faudra reconnaitre la réalité et faire les comptes de cette catastrophe. (note de Franck Marsal pour Histoire&Société)

Une récente série d’incursions de drones et de violations de l’espace aérien par des avions de guerre russes a alimenté les craintes que le président Vladimir Poutine ne teste les réflexes défensifs de l’OTAN.

Les ministres de la Défense de l’OTAN se réunissent ce mercredi pour tenter d’obtenir une augmentation de l’aide militaire à l’Ukraine, alors que les livraisons d’armes et de munitions ont fortement diminué ces derniers mois.

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Les ministres débattront également d’un appel du chef de l’OTAN à lever les restrictions sur l’utilisation de leurs avions et autres équipements afin qu’ils puissent être utilisés pour défendre plus efficacement la frontière orientale de l’alliance avec la Russie, le Bélarus et l’Ukraine.

La récente série d’incursions de drones et de violations de l’espace aérien par des avions de guerre russes a alimenté les craintes que le président Vladimir Poutine ne teste les réflexes défensifs de l’OTAN.

Certains dirigeants l’ont également accusé de mener une guerre hybride en Europe, ce que Moscou dément.

Le soutien militaire à l’Ukraine s’amenuise

La guerre menée par la Russie contre son voisin se concentre désormais sur le réseau électrique ukrainien à l’approche de l’hiver, Moscou cherchant à priver les civils de chauffage et d’eau courante lorsque les températures chutent.

Dans le même temps, de nouvelles données sur l’aide militaire occidentale à l’Ukraine montrent qu’elle a chuté de 43 % en juillet et en août par rapport au premier semestre de l’année, selon l’institut allemand Kiel, qui suit l’évolution de la défense et de l’aide financière à Kyiv.

Une frappe de roquette russe provoque une panne d'électricité dans le centre de Kyiv, le 23 novembre 2022 AP Photo

Une frappe de roquette russe provoque une panne d’électricité dans le centre de Kyiv, le 23 novembre 2022 AP Photo

Cette chute s’est produite alors même que les alliés européens ont commencé à acheter des armes américaines pour l’Ukraine dans le cadre d’un nouvel accord financier baptisé Prioritised Ukraine Requirements List (PURL) (liste des besoins prioritaires de l’Ukraine).

Les États-Unis ne donnent plus aucun équipement à l’Ukraine, mais six pays ont déjà versé 2 milliards de dollars (1,72 milliard d’euros) au fonds, a déclaré la présidence ukrainienne à la fin du mois de septembre.

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Le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède ont acheté des armes américaines pour les envoyer en Ukraine, mais l’Italie et l’Espagne, n’en envoient que très peu.

« Encore et toujours, certains pays sont très en retard par rapport à ce qu’ils devraient faire », a déclaré un diplomate de haut rang de l’OTAN avant la réunion. « Si l’Ukraine tombe, les dépenses de défense seront bien supérieures à 5 % » du produit intérieur brut, l’objectif actuel et ambitieux de l’OTAN en matière de dépenses ».

Tenir la ligne de front

De nombreux pays, dont l’Italie, sont confrontés à des difficultés économiques, tandis que la France estime que l’argent européen serait mieux investi dans l’industrie de la défense de l’UE plutôt que dans celle des Etats-Unis et elle n’a pas l’intention de participer au PURL.

Selon des sources d’Euronews, l’Ukraine souhaite encourager les pays qui n’ont pas encore contribué au PURL à le faire, soulignant que le partage des responsabilités est l’un des principes fondamentaux de l’OTAN.

Des personnes sortent d'un passage souterrain pendant une panne d'électricité suite à des frappes russes contre des installations énergétiques à Tchernihiv, le 7 octobre 2025 AP Photo

Des personnes sortent d’un passage souterrain pendant une panne d’électricité suite à des frappes russes contre des installations énergétiques à Tchernihiv, le 7 octobre 2025 AP Photo

Une deuxième priorité pour Kyiv, selon les sources d’Euronews, est d’essayer de convaincre les pays qui ont déjà annoncé leur intention de contribuer au PURL d’augmenter leurs contributions, tout en tenant compte de la situation économique fragile de certains d’entre eux.

Sur le champ de bataille, les priorités de l’Ukraine sont le soutien visant à tenir la ligne de front, à protéger les villes et à défendre l’infrastructure critique du pays, ont indiqué les sources.

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Défendre le front oriental de l’OTAN

Les hauts responsables de l’Alliance exhortent les pays membres à lever les restrictions sur les équipements qu’ils ont envoyés en Ukraine pour défendre l’espace aérien de l’OTAN contre les menaces de la Russie.

« Nous avons encore certaines de ces réserves nationales et elles nous freinent. Elles nous rendent moins efficaces », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, aux parlementaires slovènes lundi.

Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, se prépare à faire une déclaration lors d'une conférence de presse au siège de l'UE à Bruxelles, le 30 septembre 2025 AP Photo

Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, se prépare à faire une déclaration lors d’une conférence de presse au siège de l’UE à Bruxelles, le 30 septembre 2025 AP Photo

L’OTAN a mis en place une opération de défense aérienne baptisée Eastern Sentry le mois dernier, après que plusieurs drones russes ont pénétré dans l’espace aérien polonais.

Il s’agit de l’une des trois opérations de défense aérienne menées le long du flanc oriental. La deuxième concerne la région de la mer Baltique, tandis que la troisième couvre la frontière entre la Pologne et l’Ukraine.

Le lieutenant-général américain Alex Grynkewich, commandant suprême des forces alliées de l’OTAN (SACEUR), estime que la réponse aux incidents survenus dans l’espace aérien de la Pologne et de l’Estonie a été « classique ».

Il souhaite toutefois que l’Alliance puisse utiliser librement des avions pour effectuer l’une ou l’autre de ces missions dans d’autres pays, afin de disposer d’un bouclier aérien unifié doté de règles d’engagement communes.

Les restrictions concernant le moment où les avions de combat sont autorisés à tirer posent également des problèmes.

Membres d'équipage à bord d'un avion de surveillance Atlantique 2 de la marine française patrouillant au-dessus de la mer Baltique, le 23 janvier 2025 AP Photo

Membres d’équipage à bord d’un avion de surveillance Atlantique 2 de la marine française patrouillant au-dessus de la mer Baltique, le 23 janvier 2025 AP Photo

« Plus il y a de spécificités nationales, en particulier pour nos avions de chasse, plus la tâche est difficile pour le SACEUR », a déclaré l’envoyé américain auprès de l’OTAN Matthew Whitaker à la presse avant la réunion de mercredi.

Selon les diplomates, Alex Grynkewich est en train d’examiner ce dont l’OTAN a besoin pour gérer les nouveaux défis auxquels elle est confrontée.

Il devrait faire part de ses projets aux pays membres au début de l’année prochaine.

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