Tout à fait d’accord avec cette introduction de Franck Marsal, c’est d’ailleurs la raison qui fait que je n’irai pas au meeting de Fabien Roussel à Marseille. Pourquoi je n’irai pas au meeting de Marseille… parce que cela suffit de cautionner la liquidation du parti communiste en refusant la vérité au nom de l’électoralisme qui nous fait tout perdre… y compris les positions que nous prétendons défendre par la confusion et les reniements. Parce que cette ville est celle dans laquelle depuis des décennies des militants communistes mènent une politique à laquelle en sous main ils disent ne pas croire. cela se traduit en revanche pas les diffamation s, le lynchage toléré de ceux qui osent parler et à partir de là des batailles fratricides , pas un pour sauver l’autre. La première trahison a été et se poursuit celle qui fait dire à ce camarade : Et dire qu’aujourd’hui des salopards travaillent les consciences pour mettre un signe d’égalité entre nazisme et communisme. Comme si les trente millions de morts soviétiques pour lutter et vaincre les armées d’Hitler ne comptaient pas. La photographie et l’histoire terrifiante de cette enfant sont à la fois un témoignage de l’horreur nazie et une pièce historique qui empêche toute confusion, n’en déplaise à ceux qui veulent réécrire l’histoire. Dans cette ville, hier comme aujourd’hui, les clientélismes ont fait fi de l’histoire, ont organisé hier comme aujourd’hui une censure totale de gens comme moi. Et fabien Roussel qui a préfacé notre livre donc ouvert le débat sur le monde multipolaire s’accommode de la double face du secrétaire fédéral qui censure sa préface et soutient en sous main la liquidation du parti pour devenir l’homme élu comme le plus sympathique de l’année par ce que ce landernau tolère, une prime à la liquidation. Par fidélité à ce que ce parti a été et parce qu’il demeure le moins pire, je laisserai à l’espoir de le voir se transformer ce qui leur est dû mais que l’on ne me demande pas de jouer la comédie. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Avec les tensions qui s’accentuent à tous niveaux, la période est propice aux manipulations. Les suspects arrêtés pour ce sabotage sont ukrainiens, mais le premier ministre polonais, le pro-UE Donald Tusk, les désigne déjà comme des « agents russes ». Il ne manque pourtant pas d’ukrainiens désespérés de cette guerre et de la corruption massive qui l’accompagne. Les désertions sont au plus haut, plus de 21 000 en octobre, selon le chiffre officiel. Après les drônes non identifiés dont on ne sait pas le fin mot, après le navire prétendument membre de la fameuse « flotte fantôme russe » (flotte non assurée en occident) dont l’équipage a été relâché sans être davantage inquiété, c’est peut-être un nouveau volet de la préparation psychologique à la guerre, faire croire que nous sommes attaqués pour mieux justifier l’engagement d’initiatives de combat. Plus que jamais, la vigilance, la rigueur et la lutte contre le mensonge et les manipulations sont une priorité pour le mouvement des travailleurs. La reprise des contacts et échanges internationaux entre partis ouvriers et communistes est un élément central de cette bataille de la vérité, elle même conditionnant la réelle bataille pour la paix. (Note de Franck Marsal pour Histoire&Société).
18 nov. 2025

Cela pourrait être un faux drapeau visant à saper la désescalade partielle des tensions polono-biélorusses et provoquer une aggravation de celles russo-américaines. Cela intervient également six semaines après que des espions russes ont mis en garde contre une « attaque simulée (fausse bande) conjointe polono-ukrainienne contre des infrastructures critiques en Pologne ».
Les enquêteurs polonais affirment qu’une voie ferrée reliant Varsovie à Lublin a été endommagée par ce qu’ils pensent être une explosion. Le Premier ministre Donald Tusk a écrit sur X que « faire sauter la voie ferrée sur la ligne Varsovie-Lublin est un acte de sabotage sans précédent visant directement la sécurité de l’État polonais et de ses civils. Cette route est également cruciale pour la livraison de l’aide à l’Ukraine. Nous attraperons les coupables, qui qu’ils soient. » Le contexte entourant cet incident est très pertinent.
Plus tôt dans la journée, la Pologne venait de rouvrir deux postes frontaliers avec la Biélorussie, qu’elle avait fermés en septembre en réponse aux exercices Zapad 2025 de ce mois-là entre la Russie et la Biélorussie. Le même jour, le chef d’état-major général des forces armées polonaises, Wieslaw Kukula, a également déclaré que « (la Russie) a commencé la période de préparation à la guerre. Ils construisent ici un environnement destiné à créer des conditions favorables à une éventuelle agression sur le territoire polonais. » Cela faisait suite aux propos de Tusk de la semaine dernière :
« Je ne veux pas entrer dans les détails, mais je ne doute pas que les récentes attaques contre plusieurs systèmes numériques, pas seulement [le système de paiement électronique] BLIK, sont le résultat d’un sabotage délibéré et planifié. Et il y en aura toujours d’autres, partout en Europe. Parce que la guerre que Poutine mène contre l’Occident se déroule aussi au sein de nos sociétés. Poutine dispose d’outils capables de détruire l’Union européenne en tant qu’organisation, mais aussi l’Europe en tant que phénomène culturel. Ces outils sont les cinquièmes colonnes de la Russie, présentes dans chaque pays d’Europe. »
Tout cela s’est déroulé environ deux mois après que des drones leurres russes soient entrés dans l’espace aérien polonais, très probablement à cause du brouillage de l’OTAN. L’OTAN a ensuite tenté de les abattre, mais un missile errant a endommagé une maison locale. Le gouvernement de Tusk a menti en disant qu’un drone russe était responsable, et son rival, le président Karol Nawrocki, n’a découvert la vérité que grâce à une fuite médiatique. Les lecteurs peuvent en apprendre davantage ici, mais le fait est que l’« État profond » polonais cherchait sans doute à manipuler Nawrocki pour qu’il fasse la guerre à la Russie.
Les événements précédant l’incident de sabotage ferroviaire en Pologne expliquent pourquoi c’est très suspect. L’« État profond » polonais avait déjà tenté sans succès de manipuler le président pour qu’il fasse la guerre à la Russie et était donc censé refaire sa tentative prochainement. Son rival, le Premier ministre, a alors semé la peur à propos des cinquièmes colonnes russes prêtes à commettre des actes de sabotage dans tout l’Occident une semaine avant qu’un tel événement ne semble se produire, coïncidant avec la partielle désescalade des tensions polono-biélorusses.
Ce développement fait avancer les intérêts russes et pourrait être perçu comme une conséquence tangentielle de ses négociations en cours avec les États-Unis, malgré l’escalade des sanctions menée par Trump il y a un mois. En conséquence, il n’est pas logique que la Russie gâche cela par un acte mineur de sabotage, ce qui, sans surprise, risque d’inverser ce qui précède, sans parler du renforcement de la nouvelle position adversaire de Trump en donnant du crédit aux affirmations des bellicistes sur la supposée perfidie de Poutine. Les seuls qui en bénéficient sont ces mêmes bellicistes.
L’incident de sabotage ferroviaire en Pologne pourrait donc être un faux drapeau pour atteindre ces deux objectifs, en particulier l’aggravation des tensions russo-américaines, qui pourrait survenir si le Congrès fait adopter le projet de loi de Lindsey Graham visant à tarifer de manière punitive les partenaires commerciaux russes comme Trump vient de l’approuver. L’« État profond » américain, leurs homologues polonais, le Royaume-Uni et l’Ukraine s’y intéressent, et des espions russes ont récemment mis en garde contre une « attaque simulée (fausse bande) » conjointe polono-ukrainienne contre des infrastructures critiques en Pologne.
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