Tandis que l’humanité et la Marseillaise à laquelle toutes les revues du parti attachées sans doute à un mode de financement entre la mairie de Paris et les fondations européennes grâce à Vincent Boulet, pratiquent une totale censure de notre livre. Pas le moindre entrefilet dans la Pensée, Progressiste, Economie et Politique, et autres publications du même tonneau, il est vrai plus ou moins confidentielle. La consigne est bien suivie, que voulez-vous il faut bien vivre mais quelle confiance faire à la probité et l’indépendance d’esprit de ces gens là qui prétendent conquérir les milieux intellectuels en suivant les censures que l’on impose désormais aux publications dans les revues dominées par une dictature du consensus de l’OTAN, de l’UE, doublé du refus de la concurrence au sein du groupuscule que devient dans ce cas la « commission » et la revue qui lui est affiliée, et qui défend en suivant la censure la possibilité d’avoir un article dans l’Humanité et la Marseillaise qui fonctionnent avec les mêmes… Il faut donc nous rabattre sur la presse dite bourgeoise et comme du temps de guerre se réjouir d’avoir la surprise d’y lire ce début d’article passé sans doute en contrebande (nous en sommes là) dans le fleuron de l’empire de Bernard Arnault… Mais comme je ne suis pas abonnée à ce journal, je ne saurai jamais la suite de ce texte qui doit être un très intéressant compte-rendu de notre ouvrage… Ce texte est mien comme va l’être le petit livre que je publie sur le sujet des années quatre-vingt à aujourd’hui.. Il y a des limites à ce que l’on peut tolérer de complaisance à la censure devenu un mode de fonctionnement mortifère pour la gôche » et le PCF en particulier, il en crève… (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Le problème n’est pas à Pékin, mais à Paris. Nous nous sommes habitués au confort de relations commerciales qui nous favorisaient, sans voir que la Chine préparait notre déclassement. Eric Hazan, associé chez Ardabelle Capital, détaille les conditions du sursaut français.

Par Eric Hazan (cofondateur d’Ardabelle Capital)
Publié le 30 déc. 2025 à 08:30Mis à jour le 30 déc. 2025 à 09:06
Quand la France s’éveillera. Ce titre sonne comme un défi. Il rappelle l’écho d’un autre ouvrage, publié il y a près d’un demi-siècle : « Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera ». Nous savons aujourd’hui qu’Alain Peyrefitte avait raison. La Chine s’est éveillée, méthodiquement, patiemment, sans bruit. Elle a construit des usines, formé des ingénieurs, maîtrisé des technologies. Elle a conquis des marchés entiers.
Et pourtant, le coeur de notre déclin n’est pas à Pékin : il est chez nous. Nous nous sommes habitués à une rente confortable, vendre cher des produits élaborés, acheter à bas prix des matières premières, un modèle hérité d’une époque révolue et que nous avons pris pour un acquis. Nous l’avons défendu pour préserver un modèle social devenu hors de prix, et cela a masqué une réalité plus simple : nous avons renoncé à avoir une ambition globale. Nous avons cessé de vouloir conquérir, et sans ambition, même les rentes finissent par mourir.
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