On ne sait pas , rien n’est encore totalement inscrit à court et moyen terme, si les « resistances » héroïques d’aujourd’hui en Amérique latine, en Afrique tiendront le choc que leur inflige l’impérialisme avec l’aide de ses bandes armées, son système de plus en plus mafieux mais ils ont compris quelque chose d’essentiel c’est à quel point la « nation » , la conscience de défendre le lieu de son identité collective et de ses ressources est essentielle pour sortir du sous développement (et pour éviter d’y chuter) c’est peut-être une des leçons historiques de la Chine (par rapport à ceux qui en Asie avaient choisi le même type de développement mais dans la vassalité comme le Jaqpon, la Corée et même l’Inde ou l’Australie)mais cela suppose plus que jamais alors que se multiplient les leurres fascistes et chauvin de penser cette souveraineté dans l’internationalisme, les coopérations une autre « modernité… Il est un fait que la Chine socialiste malgré son choix du marché dans la logique des choix nationaux a compris la particularité de ces relations avec le sud, et que la Russie à cause de sa « diplomatie » URSS sont plus en situation que tout autre à soutenir cette « alternative ». (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Le Mali nie tout blocus et recadre l’Union africaine
Le Mali réagit au communiqué de l’Union africaine appelant à une action urgente pour sortir Bamako du blocus jihadiste. La réplique a été assurée par Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, et le ministre de la Communication.
Mali : « Il n’y a pas de blocus », le ministre Diop répond à l’UA
Selon le ministre Abdoulaye Diop, l’Union africaine, en parlant de blocus dans son communiqué, se contente juste de reprendre le narratif de ceux qui sont dans un plan de déstabilisation du pays. Le patron de la diplomatie malienne estime que l’institution a manqué de rigueur dans l’analyse de la situation sécuritaire au Mali. « Il n’y a pas de blocus. Il y a certainement des entraves à l’approvisionnement des produits pétroliers », a-t-il indiqué.
L’Union africaine condamne les agissements des terroristes et appelle à une action urgente internationale et coordonnée pour mettre fin à l’insécurité grandissante dans le pays. C’est un appel positif, mais le Mali dénonce la méthode. « Nous ne tendons pas la main à ladite communauté internationale pour venir à notre secours. Les 10 dernières années, le Mali a fait une expérience avec la présence de plusieurs milliers de forces internationales qui n’a pas répondu aux aspirations des Maliens », a expliqué le ministre des Affaires étrangères.
Nous pensons qu’aucune action ne peut être envisagée ou engagée sur le Mali, sans les Maliens, sans le consentement de l’État malien.
Pour Alhamdou AG Ilyène, ministre de la Communication, la réaction de l’Union africaine n’est pas à la hauteur de ce qui est attendu. « La réaction de l’Union africaine est très en deçà de nos attentes et très en deçà de ce qui est nécessaire pour pouvoir régler ce problème », a-t-il indiqué. Bamako attend de l’Union « qu’elle vienne d’abord au Mali, qu’elle comprenne d’abord les problèmes des Maliens, qu’elle trouve des solutions avec les Maliens qu’elle va appliquer avec l’accord des Maliens ».
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