Voici un exemple typique de ce que permet la victoire dans la lutte contre le défaitisme. A contrario, on mesure ce dans quoi nous a entraîné le défaitisme généralisé que nous subissons depuis des années. Sans la fermeté, la pression est acceptée sans combat, et elle en appelle d’autres, jusqu’à la soumission totale. Ce à quoi nous assistons ici, nous le voyons comme un vent qui se lève sur l’ensemble du monde. Sans combat tout est perdu, alors combattons, avec ce que l’on est, ce que l’on a et la détermination de la justice. Et l’on découvre alors notre force, qui n’était que travestie en faiblesse par l’incorporation des arguments de l’adversaire. Cela ne mène pas directement à la victoire. Il y a même loin, c’est l’amorce de la guerre prolongée, mais cette guerre était déjà là en réalité, ce qui change est la prise de conscience de la guerre, la prise de conscience de notre capacité à la mener, à remporter des victoires, à clarifier chaque jour un peu plus, et pour davantage de gens le sens du combat. (Note de Franck Marsal pour HistoireetSociété)
On a beau avoir vécu pas mal de fois ce scénario, on se demande pourquoi les Français sont convaincus que sans les « occidentaux » l’Afrique est incapable de se gérer… et paraissent ne pas voir malice dans les comédies démocratiques qu’ils parrainent sur ce continent comme en Côte d’Ivoire ou au Cameroun… La pénurie d’essence est organisée par des groupes de djiadistes affilés à al qaida et manipulés par les USA, ils bloquent les routes qui charrient le pétrole depuis la côte d’ivoire et le Sénégal, eux mêmes soumis à la pression made US dans une difficile transition… Et les hostilités entretenues par les mêmes entre le Mali et l’Algérie sont là aussi le fruit de manoeuvres complexes et alors que certains criaient déjà à la manière dont le Mali se vendait aux USA (comme le Congo est accusé puisque Trump a prétendu feindre d’arrêter les exactions du Rwanda), en fait le « faiseur de paix » a avec lui une administration qui ne sait qu’attiser les guerre même quand intervient « un cessez le feu ».. … (note d’histoireetsociete)
Caution sur les visas – le Mali vient de faire plier les USA de Donald Trump
Le Mali vient de remporter une grande victoire dans la bataille pour la caution sur les visas vers les États-Unis. L’administration Donald Trump exigeait le dépôt d’une caution de 15 000 dollars US pour plusieurs ressortissants africains, dont les Maliens.
Plus de caution sur les visas pour les Maliens souhaitant se rendre aux USA. Pour limiter l’immigration clandestine des étrangers sur le territoire américain à partir de visas temporaires pour affaires (B-1) et de tourisme ou visite (B-2), Donald Trump a dressé une liste de six pays, dont la Tanzanie, le Malawi, la Mauritanie, la Gambie, la Zambie et le Mali, redevables d’une caution de 5 000 $, 10 000 $ ou 15 000 $
Cet argent est rendu à la sortie du pays avant la date limite du titre de séjour temporaire accordé. En cas de dépassement, cette caution sur les visas est définitivement perdue.
Présent sur cette liste, le Mali a rétorqué par la réciproque en instaurant à son tour une caution similaire sur les visas vers son territoire.
Cette posture de Bamako a porté ses fruits puisque les États-Unis viennent de faire marche arrière sur la mesure, qui ne concerne désormais plus les Maliens. Désormais, les compatriotes du président Assimi Goïta ne sont plus tenus d’avancer les sommes indiquées pour entrer aux États-Unis.
Cette suppression de la caution facilite de nouveau le déplacement des Maliens vers les États-Unis, et inversement pour les hommes d’affaires et l’ensemble des citoyens américains souhaitant se rendre pour un temps au Mali.
mais derrière cette passe d’arme sur les visas qui aurait py laisser augurer une relation privilégiée, Washington avec l’aide de complicités locales continue à manoeuvrer avec les pouvoirs locaux et ses « amis » djiadistes qui ont imposé une pénurie d’essence et nous en sommes à l’acte habituel de l’évacuation du personnel de l’ambassade des Etats-Unis..
File d’attente pour prendre de l’essence à une station-services à Bamako, le 7 octobre 2025 au Mali© –
L’ambassade des Etats-Unis au Mali exhorte mardi ses ressortissants à « quitter immédiatement » le pays par des vols commerciaux, le Mali faisant face depuis des semaines à un blocus jihadiste sur le carburant détériorant encore davantage la situation sécuritaire.
Des bouteilles vides sur un stand de vente d’essence au bord d’une route à Bamako, le 7 octobre 2025 au Mali© –
« Les citoyens américains actuellement présents au Mali doivent quitter le pays immédiatement par des vols commerciaux », déclare dans un communiqué l’ambassade américaine au Mali.
Elle souligne que « la pénurie de carburant, la fermeture des écoles et universités à travers le pays » et « le conflit persistant entre le gouvernement malien et des éléments terroristes près de la capitale Bamako aggrave la nature imprévisible de la situation sécuritaire à Bamako ».
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