C’est la semaine du prix Nobel. Et les lauréats 2025 sont : László Krasznahorkai en littérature ; et María Corina Machado dans le prix de la paix. Le premier dit ce qu’est la littérature dans le continent européen et la manière dont de guerres mondiales en guerres mondiales, l’art décrit la décomposition dans la vassalité et les petites imprécations, de Musil à Thomas Bernhard en passant bien sûr par Kafka. L’art pour l’art et le scepticisme drolatique et sans aucune issue post démocratique, pratique le rébarbatif, le dédale sans fin dans le no man’s land comme l’humour noir de l’encrassement des intelligences, le creux verbiage de la servilité dans l’orthodoxie et le délire des aliénés, entre l’horreur et la fantaisie. Mais il y a pire, dans ce prisme du « post-démocratique » de l’ennui philistin, intervient le choix de Machado, la vénézuélienne agent de la CIA. Cette pantalonnade est accomplie par un petit pays européen qui prétend exercer son soft power en brandissant chaque année une boule à facette lumineuse, un objet du désir pour les ambitions répugnantes des arrogants incultes maitres du monde des Etats-Unis. Mais comme l’Europe a des prétentions à masquer ses cabrioles de singe savant derrière « sa conscience » en écharpe, il est dit que ce choix défie Trump, l’incivil. Ce coup de pied de l’âne contre le suzerain Trump s’exerce sur la pente qui a été, dès 1945, celui du Nobel et d’une Norvège qui comme le reste de l’UE avait beaucoup à se faire pardonner et l’a pratiqué depuis longtemps en défense de l’OTAN et de la CIA. Ce qui aboutit au paradoxe de transformer Trump en ultime et vaine tentative pour sauver l’impérialisme hégémonique de l’apocalypse auquel le monde occidental parait incapable d’échapper. Autopsie du cadavre de deux prix Nobel (1)
(1). Je n’ose signer cet exposé tant il a été celui que l’on trouve partout dans les commentaires étrangers, anglosaxons en particulier, ceux de l’australien Jeff Rich… Tandis que la France derrière Macron s’enfonce également dans le libéral fascisme, la promotion par Macron d’une extrême-droite qui n’est pas pire que la gauche qui feint de la combattre pour mieux en faire la seule alternative crédible (Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Le post démocratique de l’UE et le trafic de l’holocauste par les enfants des nazis… ou le Nobel de littérature..

Les Harmonies Werckmeister (Werckmeister harmóniák) est le neuvième long métrage du réalisateur Béla Tarr, sorti en 2000. Ce film s’inspire du roman La Mélancolie de la résistance de László Krasznahorkai, publié en 1989. C’est un film en noir et blanc composé de trente-neuf scènes comme une description de la montée au Golgotha de l’innocent alors qu’un cirque itinérant charrie une monstrueuse baleine empaillée (mythe de Jonas qui annonce le châtiment divin) face au désœuvrement et la perte d’identité d’une petite ville hongroise. Celle-ci va rejouer l’holocauste et suspendre sa violence dans l’asile devant la nudité du père. Nous ne sommes plus dans le temps de la révolution mais dans celui de la rébellion avec la nécessité de tuer le père en s’affublant de tous les masques de la respectabilité. Je me demande si facebook va encore juger cette photographie pornographique comme quand il y a dix ans j’ai voulu annoncer avec ce film ce qui apparaît aujourd’hui et que couronne ce nobel de littérature.
Le prix Nobel de littérature 2025 a été décerné à l’auteur hongrois László Krasznahorkai, « pour son œuvre fascinante et visionnaire qui, au milieu de la terreur apocalyptique, réaffirme le pouvoir de l’art ». Il a lui même souligné ce lien avec la monarchie austro-hongrois et la parenté avec les auteurs qui ne cessent d’en décrire la décomposition. Personnellement, c’est en tant que scénariste de l’auteur stupéfiant qu’est Bela Tarr que j’ai connu László Krasznahorkai (voir photo ci-dessus).. Mais il serait faux de limiter le désespoir devant toutes les pensées à la conséquences de la chute de l’URSS. L’ébranlement de l’échec moral vient de loin, au moins depuis l’impossibilité de réaliser la Révolution française en Allemagne, en Europe centrale. S’ensuit un débat entre progrès et vide de l’âme qui rebondit pendant plusieurs siècles, celui entre Kant et Hegel, Bismarck et Joseph II et Marx et Engels les petits derniers qui tranchent le nœud gordien. Il y a du Bela Tarr chez László Krasznahorkai mais aussi l’obsession de l’unique livre parfait jamais atteint et dont on ne cesse de commenter les moutures inachevées. L’obsession du LIVRE, traqué par ce que le Nobel décrit comme « des phrases longues et sinueuses, dépourvues de points qui est devenue sa signature« . Le Comité Nobel fournit un guide pour ses travaux. Le livre le plus récent en anglais est Herscht 07769 : un roman (tr. 2024, 2021), qui présente un personnage du prince Mychkine ou de Don Quichotte au milieu des troubles sociaux allemands contemporains. Il est également connu pour une tétralogie qui s’est terminée par Homecoming du baron Wenckheim (trad. 2019, 2016). Les quatre livres ne sont pas liés par l’intrigue mais par l’esprit de l’auteur. Krasznahorkai a expliqué dans une interview de 2018 pour la Paris Review : Je l’ai dit mille fois que j’ai toujours voulu écrire un seul livre. Je n’étais pas satisfait du premier, et c’est pourquoi j’ai écrit le second. Je n’étais pas satisfait du deuxième, alors j’ai écrit le troisième, et ainsi de suite. Maintenant, avec Baron, je peux clore cette histoire. Avec ce roman, je peux prouver que je n’ai vraiment écrit qu’un seul livre dans ma vie. Voici le livre : Satantango, Mélancolie, Guerre et guerre, et Baron. C’est mon seul livre. Cette obsession du livre unique et ce conte qui en poursuit les méandres tragico-comique se retrouve chez de nombreux auteurs juifs comme Kafka, Bruno Schulz( Krasznahorkai est juif mais ses parents lui ont caché cette ascendance), mais l’obsession est allemande et remonte aux temps de l’échec de la Révolution française, faute d’avoir fait la Révolution l’art devient épique comme Hölderlin, il dépossède le réalisme français et anglais de leur souffle, les voue à un naturalisme admiré mais qui ne cesse de décrire les turpitudes du capitalisme dans le sordide comme Zola en laissant de côté la métaphysique de l’art. Après l’effondrement du socialisme, l’échec a atteint le sublime d’une métaphysique sans dieu, une puissance cosmique. Krasznahorkai écrit en hongrois mais s’exprime dans ses interviews en anglais comme toute l’Europe de l’est post socialisme, il ricane: « Je remercie tout d’abord les lecteurs et je souhaite à chacun de retrouver la possibilité d’utiliser sa fantaisie – parce que sans fantaisie c’est une vie absolument différente – et de lire des livres et de prendre du plaisir et d’être plus riche grâce à la lecture. La lecture nous donne plus de pouvoir pour survivre à cette période très, très difficile sur terre ». Ce qui est difficile n’est pas seulement de survivre au nazisme mais à la réalisation de son espoir « démocratique » devenu le pire des cauchemars. Que dire sinon qu’un tel choix incontestable exprime à sa manière le désespoir intégral de cette petite Norvège à définir des critères de l’utilité de la littérature comme de la sienne propre… Et la volonté de jouer sur les ambiguïtés d’une Europe qui est devenue libérale-nazie à partir d’une interprétation de l’holocauste.

LE PRIX NOBEL DE LA PAIX POUR SAUVER L’OTAN ET LA CIA DES GRIFFES DE TRUMP
Machado est la figure la plus caricaturale des politiciens de l’opposition vénézuélienne et elle représente une constante, celle d’avoir défendu des politiques favorables au marché et pro-américaines depuis plus de vingt ans. Le Comité Nobel l’a félicitée pour sa promotion de la démocratie contre la « dictature » du Venezuela. Ce choix n’étonne plus de la part du Nobel et pourtant on peut aussi considérer qu’il s’enfonce toujours plus à la manière des institutions européennes dans les divisions, les guerres civiles de l’occident par rapport au sud qui s’émancipe, donc dans le contexte des relations entre les États-Unis et l’Occident avec le Venezuela. Et quand on se félicite de ce camouflet infligé à Trump, c’est pire que si l’on se félicitait que Ursula Von der Leyen se soit vengée de l’humiliation que lui a infligée le président des USA. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a d’ailleurs félicité sur son compte X la lauréate 2025, remerciant l’Académie Nobel pour ce « message puissant » en faveur de la démocratie. « Cette récompense honore, au-delà de votre courage et de votre conviction, toutes les voix qui refusent d’être réduites au silence. Au Venezuela, et à travers le monde. »
Le Venezuela a opéré on le sait une rupture avec la politique favorable au marché et pro-américaine de Machado lors d’une révolution socialiste en 1999 dirigée par Hugo Chávez. Cette révolution était inattendue parce que le Venezuela paraissait un des pays les plus intégrés à l’impérialisme y compris par le biais de l’ancien colonisateur espagnol, une terre refuge d’un franquisme jamais éradiqué, de la banque aux juges et enseignants universitaires, presse, reconvertis par la grâce du roi… Le système colonial avec sa triple tête Etats-Unis, Espagne franquiste devenue monarchie démocratique pour ne rien changer de l’anticommunisme, et bourgeoisie compradore, était si verrouillé qu’il ne se trouva plus un politicien pour oser le représenter et ce fut un militaire putschiste mais castriste qui arriva au pouvoir. Les vastes ressources pétrolières et naturelles du Venezuela ont été libérées du contrôle des entreprises américano-américaines, et la société s’est divisée, avec une violence propre à ce continent grâce à la CIA, ses bonnes œuvres, sur le régime politique. De nombreux réfugiés, bourgeois, gangsters, le tout venant de ces « exodes » ont fui vers les États-Unis et les pays occidentaux. Depuis lors, les États-Unis ont cherché à saper et à renverser ce régime avec la même constance qu’ils mettent contre Cuba et tout ce qui ose bouger. John Bolton a ouvertement déclaré qu’il avait fait plusieurs tentatives de coup d’État. Pendant des années, les États-Unis ont reconnu d’autres présidents non élus (d’abord, Guaidó et maintenant González). En 2024, le Venezuela a organisé des élections. Elon Musk aurait dépensé une petite fortune en s’immisçant dans les élections vénézuéliennes en faveur de l’opposition. Il a échoué. L’actuel président Nicolás Maduro a succédé à Chavez.
Les relations entre les États-Unis et le Venezuela en sont aujourd’hui au paroxysme. Les sanctions se sont multipliées, le but est l’asphyxie des plus faibles, un crime contre les populations civiles. En violation du droit international, les États-Unis ont tué des trafiquants de drogue présumés dans des hors-bord au large des côtes vénézuéliennes. Un prétexte vu que les trafiquants de drogue aux USA sont alliés des USA et alors que sont renvoyés les travailleurs, ceux-ci sont utilisés en particulier au Texas, en Floride comme des agents de répression électoraux. Les forces militaires américaines sont positionnées au large des côtes. Les rumeurs de guerre imminente sont courantes. La Russie et la Chine ont toutes deux offert leur aide pour dissuader une telle « guerre contre les stupéfiants » et pour la démocratie, qui de fait n’est qu’un autre raid de pirates pour le pétrole et les ressources. Ce genre de violation manifeste de toute légalité pour entretenir les guerres n’est plus le monopole des pratiques dans le tiers monde et on a vu Macron agir sur un tel mode dans la mer Baltique contre la Russie. L’Europe est en train de faire ses gammes même avec maladresse, le choix de cautionner les pratiques des Etats-Unis n’est que le retour à des traditions coloniales, celle de la Grande-Bretagne en particulier.
En 2002, Machado la lauréate du prix de la paix a cofondé Súmate, une plate-forme civique qui promeut des processus électoraux ouverts et démocratiques sans même prétendre cacher d’où venait l’argent alors que la même année, Chávez a été emprisonné et renversé par un coup d’État manqué de 47 heures (le décret Carmona), qui a été déjoué par le peuple vénézuélien avec le soutien compétent de Fidel. Ce coup d’éclat a définitivement marqué la réputation de Machado en tant que partisane du « changement de régime ». Toujours grâce aux fonds sans limite des USA et de l’Espagne avec une droite comme Aznar n’a jamais caché son franquisme et le soutien de tout ce que l’UE contient d’anticommunistes comme Walesa et les autres, est devenue membre de l’Assemblée nationale et a bénéficié de nominations prestigieuses en tant que boursière dans des universités et des instituts de politique étrangère américains. Le gouvernement vénézuélien a enquêté sur elle en tant qu’agent de l’étranger, puis lui a interdit toute fonction politique en 2014. L’interdiction s’est produite au milieu des manifestations de rue, dans lesquelles Machado était en bonne place, et de la transition de Chávez, décédé en 2013, à Maduro. En 2023, Machado a de nouveau cherché à être présélectionnée pour le poste, mais son rôle d’agent de l’étranger la rendait trop voyante et l’opposition n’a pas osé en faire sa candidate. Lors des élections de 2024, les groupes d’opposition n’ont toutefois pas réussi, malgré les efforts intenses des États-Unis pour influencer les résultats. Des organisations affiliées à l’Atlantique ont dénoncé des irrégularités électorales mais ce sont les officines habituelles. Après l’élection de Maduro, Machado est entrée dans la clandestinité, s’est déclarée menacée de mort par vidéo depuis un lieu tenu secret dans le cadre d’un « réseau clandestin » d’opposition. Sa promotion d’aujourd’hui se fait dans le cadre d’une campagne de soutien à l’utilisation de la force militaire par le régime de Trump contre les réseaux de stupéfiants au Venezuela, y compris l’exécution extrajudiciaire illégale de personnes dans des hors-bord dans les eaux internationales.
Donc on voit que les rumeurs qui aujourd’hui tentent de vendre le Nobel comme un camouflet infligé à Trump, une manière de l’écarter en choisissant une femme, une démocrate relèvent simplement des querelles internes au sein de la vassalité la plus totale à l’impérialisme des Etats-Unis, le paradoxe est que le jury a choisi le plus réactionnaire si faire se peut, la plus belliciste sûrement.
Machado a peut-être devancé Trump pour le prix, mais l’un de ses premiers actes en tant que lauréate du prix Nobel de la paix a été de jouer les proxénètes pour la politique de changement de régime de Trump au Venezuela. Elle a écrit sur X : « Je dédie ce prix au peuple vénézuélien qui souffre et au président Trump pour son soutien décisif à notre cause ! »

Il faut mettre cette « rivalité » au même niveau que les foires d’empoigne dans l’entourage non seulement de Trump mais dans les pseudos affrontements autour de sa succession. En 2024, le secrétaire d’État Marco Rubio a soutenu la candidature de Machado pour le prix Nobel 2024 dans une lettre cosignée adressée au comité Nobel norvégien. Trump est peut-être vexé, mais Rubio a soutenu la candidate auprès des Nobel. C’est l’interprétation des Russes et de la porte-parole de Lavrov Anastasia Gafarova : « Malgré les tensions entre Washington et Caracas, Machado se trouve à bien des égards du même côté que Trump. Elle est perçue positivement par des personnalités comme le secrétaire d’État Marco Rubio, et toutes partagent l’objectif de s’opposer au régime de Nicolás Maduro. Donc, ce n’était peut-être pas un camouflet pour Trump – c’est plutôt un exercice d’équilibre. Le comité norvégien a habilement désamorcé la controverse Trump en honorant un candidat conforme aux intérêts plus larges de la politique étrangère des États-Unis. Et a même rallié l’opinion publique occidentale pour une guerre de changement de régime imminente menée par les États-Unis ».
Oui mais la question qui demeure et qui du Nobel vise bien d’autres institutions politiques, militaires, culturelles sur le sens de leurs actions : Selon quels critères le prix de la paix est-il décerné pour la promotion de la démocratie dans un pays par une opposition politique pro-occidentale ? N’y a-t-il personne d’autre au monde cette année qui ait fait plus pour la paix entre les nations, la prévention de la guerre ou le dépôt des armes ? Le prix Nobel est-il autre chose que le prix de l’OTAN ? Un hochet détenu par un petit Etat la Norvège devenu une ambition pour politicien américain mais il l’était déjà par la Grande Bretagne qui a réussi à faire repousser à plusieurs reprises le Mahatma Gandhi. Il a été nominé et refusé à plusieurs reprises. Et la petite Norvège qui avait plus ou moins collaboré n’a pas osé résister à Churchill qui ne voulait pas de lui après 1945. Mais l’omission la plus scandaleuse que tous les Français ignorent a été celle de
Pantanaw U Thant. C’était un diplomate birman qui a été secrétaire général de l’ONU entre 1961 et 1971. C’était un bouddhiste fervent, un fonctionnaire et un véritable artisan de la paix. Il a été le premier secrétaire général des Nations Unies non scandinave et asiatique. Plus important encore, il a facilité les négociations qui ont résolu la crise des missiles de Cuba. L’intervention diplomatique décisive d’U Thant a été reconnue par Adlai Stevenson, alors ambassadeur des États-Unis à l’ONU, qui a déclaré à la Commission des relations étrangères des États-Unis en 1963 :
« À un moment critique, alors que les puissances nucléaires semblaient sur une trajectoire de collision, l’intervention du secrétaire général a conduit au détournement des navires soviétiques qui se dirigeaient vers Cuba et à leur interception par notre marine. Il s’agissait d’un premier pas indispensable vers la résolution pacifique de la crise cubaine ».
Adlai Stevenson (1963)
Mais les ambassadeurs à l’ONU importaient peu à l’État hors-la-loi ou à ses alliés de l’OTAN. U Thant a littéralement sauvé le monde. Mais il n’a pas reçu le prix. Le Président norvégien est intervenu pour des raisons non précisées et a décerné le prix à l’UNICEF.
Il existe bien des livres qui décrivent tout cela mais qui lit plus qu’un paragraphe, quelle force politique, quelle presse contextualise ces nominations et les « croyances » qui nous sont infligées y compris aux « communistes » ? J’ai osé décrire les comportements de la secte qui gère l’Humanité pour que l’on mesure bien que nous sommes loin de ce qui monte sous l’idée de la multipolarité. Notre conception de la culture, de la morale, de nos « valeurs » est simplement l’art et la manière de tenter de masquer notre corruption par des synonymes superflus et de vanter les chaînes qui nous attachent à notre aliénation parce que nous craignons plus la libération d’autrui que notre propre soumission, plus leur développement que notre destruction y compris nucléaire.
Si l’Europe voulait donner corps à sa thèse de la convergence du trumpisme avec l’extrême-droite anti-mondialiste qui rapprocherait le monde multipolaire naissant de la réaction, elle ne multiplierait pas les preuves d’une telle convergence dans le choix des « démocrates » de Zelensky à la lauréate du Nobel. (1)
Disons tout de suite à quel point les « frayeurs » devant Trump et l’extrême-droite vue par ces gens-là paraissent une comédie digne du Vaudeville qui se joue à Paris et en Europe mais qui fort heureusement trouve désormais dans le monde multipolaire, celui dont cette bande dont la petitesse d’esprit n’a d’égale que la servilité a réussi à inspirer la crainte aux peuples européens, au point de lui faire accepter une économie militarisée sans la moindre perspective de victoire mais qui tente d’entrainer le suzerain auquel on reproche seulement d’être réticent plus que ne l’était Obama… On se dit devant un tel spectacle que s’il a fallu des centaines d’années pour porter l’esprit de l’occident hégémonique à de telles absurdités, il est impossible de tabler sur « l’indignation » et sur la « morale », il faut être froid et brutal dans la démonstration des conséquences pour notre égoïsme qu’il soit national, de classe ou d’individu.
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SUN TZU
Maintenant que l’appareil idéologique occidental en est arrivé à ce point de vacuité sénile le temps est venu de créer un prix du SUD GLOBAL par exemple Prix MANDELA POUR LA PAIX, prix NUGI WA THIONG’O pour la littérature