Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le FSB vient de déjouer ce qui aurait pu être une provocation sous fausse bannière pour l’apocalypse

nous avons par ailleurs décrit le fonctionnement de la propagande qui nous tient lieu d’information, non seulement il est tenté de cacher ce genre de fait, mais quand il est difficile de le faire totalement ils sont présentés comme de « purs fantasmes » de Poutine qui ne saurait plus quoi inventer… Pour masquer ses difficultés… Sauf que ce ne sont pas les Russes qui sont en difficulté et que le choix de massacrer la population ukrainienne pour continuer les petits arrangements au profit des marchands d’armes et de ceux qui en bénéficient est bien la ligne de l’UE, de Macron. Que celle-ci conduit à la guerre mondiale y compris nucléaire et que le refus du parlement français d’aborder ces questions relève de la haute trahison (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Andrew Korybko

11 novembre 2025

Corrompre un pilote de MiG-31 armé de missiles hypersoniques Kinzhal pour qu’il fasse défection, pour ensuite l’abattre près de ce qui sera la plus grande base aérienne de l’OTAN en Europe, risquait de déclencher la Troisième Guerre mondiale.

Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a accusé l’Ukraine et le Royaume-Uni d’avoir planifié une provocation spectaculaire sous fausse bannière qui aurait pu conduire à une guerre avec l’OTAN. Selon eux, ils ont cherché à corrompre un pilote d’avion de chasse MiG-31 armé de missiles hypersoniques Kinzhal pour qu’il fasse défection, mais il a ensuite été abattu près de la ville balnéaire roumaine de Constanta. Il est important de noter que la plus grande base aérienne de l’OTAN en Europe est en construction à proximité, de sorte que l’incident aurait pu entraîner un échange d’hostilités sans précédent.

Cette révélation fait suite à l’avertissement du Service de renseignement extérieur russe (SVR) selon lequel des provocations sous fausse bannière étaient en train d’être préparées dans la Baltique et en Pologne, dont le but serait de provoquer une escalade des tensions avec l’OTAN qui, selon les orchestrateurs, se terminera par des concessions stratégiques russes. À cet égard, ils pensent que Trump se sentirait obligé d’intervenir, qu’il s’agisse de faire des bruits de sabre à la fin susmentionnée ou même d’autoriser une implication directe des États-Unis dans une « frappe de représailles ».

Bien sûr, il va sans dire que tout pourrait facilement devenir incontrôlable jusqu’à la Troisième Guerre mondiale, car la soumission volontaire de la Russie à l’Occident sous une telle coercition ne peut pas être considérée comme acquise, d’où l’importance pour le FSB de contrecarrer ce qui aurait pu être une provocation sous faux drapeau pour les âges. Les enjeux peut-être apocalyptiques montrent à quel point l’Ukraine et le Royaume-Uni sont devenus désespérés au cours de l’année écoulée depuis qu’ils ont commencé à planifier cette opération. La situation n’était même pas aussi mauvaise pour l’Ukraine à l’époque qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Néanmoins, il convient également de dire que la décision de Trump le mois dernier d’intensifier une nouvelle escalade contre la Russie augmente les chances qu’il soit manipulé par leur provocation sous fausse bannière pour jouer un rôle ou un autre, augmentant ainsi le risque d’une guerre russo-américaine chaude qui pourrait rapidement devenir nucléaire. Après tout, il est maintenant enclin à croire que c’est Poutine qui est le belliciste désespéré déterminé à déclencher une escalade dangereuse qu’il essaierait ensuite d’exploiter pour retarder sa perte inévitable, et non Zelensky.

La réalité a toujours été le contraire, cependant, puisque Poutine refuse presque toujours l’escalade après chaque provocation ukrainienne soutenue par l’Occident au cours des trois dernières années et demie. Les seules exceptions ont été qu’il a autorisé des frappes contre des infrastructures critiques d’importance militaire après le bombardement du pont de Crimée et son utilisation unique des Oreshniks en réponse à l’Axe anglo-américain permettant à l’Ukraine d’utiliser ses missiles à longue portée à l’intérieur de la Russie. Son intention était de les dissuader de nouvelles escalades.

Ces exceptions à la règle ci-dessus régissant le comportement de Poutine, à savoir qu’il fera preuve d’une sainte patience après chaque provocation ukrainienne soutenue par l’Occident dans le but d’éviter la Troisième Guerre mondiale, même au prix de contrarier certains des partisans de la Russie, ont été des réponses significatives. Il ne s’agissait pas d’escalades proactives, qu’il n’a pas l’habitude d’initier depuis le début de l’opération spéciale, de sorte que le succès hypothétique de ce faux drapeau conjoint ukraino-britannique aurait été étrangement inhabituel.

Même ainsi, il aurait probablement quand même dupé Trump pour les raisons qui ont été expliquées, c’est-à-dire qu’on peut affirmer que le FSB aurait pu simplement éviter la Troisième Guerre mondiale. Quelle que soit l’opinion que l’on a sur la gravité de cette provocation, il est probable que d’autres sont en préparation, toutes dans le but de déclencher une escalade dangereuse dans le but désespéré de contraindre la Russie à faire des concessions. Le FSB continuera donc à faire tout son possible pour déjouer toutes ces provocations sous fausse bannière qui pourraient devenir incontrôlables.

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