Le jeu pervers autour de l’Ukraine la mène à la destruction totale. Elle porte le développement des techniques de guerre vers l’horreur. La guerre des drones, c’est une largeur de front d’environ 15 km, une bande dans lequel un robot tueur téléguidé peut surgir dans le ciel à chaque instant et frapper. Et ce sont des attaques quotidiennes contre l’arrière, qui détruisent les infrastructures. Cette guerre des drones, l’Ukraine en a été précurseur, mais aujourd’hui elle est dominée par la Russie dont l’avance s’accélère graduellement. Des trois grandes républiques slaves de l’URSS (Russie, Biélorussie et Ukraine), l’Ukraine fut la plus longue à se remettre du choc du démantèlement de l’URSS. Son PIB n’est quasiment jamais revenu au niveau qu’il avait avant. Sa population n’a cessé de diminuer, du fait de la crise, bien sûr, mais aussi par l’attraction exercée par l’UE qui a aspiré en partie ses médecins, ses travailleurs de différents secteurs. L’Ukraine est restée politiquement divisée. On présente cela en termes « pro-russes » contre « pro-européens », mais c’est une division plus politique qu’ethnique : entre ceux qui voulaient tirer profit de l’intégration comme fournisseur de main d’oeuvre bon marché à l’UE et ceux qui voulaient une Ukraine neutre et se développant pour elle-même en commerçant librement tant avec l’UE qu’avec la Russie. Avec le coup d’état du Maïdan, ce camp a été réduit au silence. Mais, au lieu d’utiliser l’Ukraine comme main d’oeuvre industrielle, on l’a poussée comme base de manoeuvre de l’OTAN pour attaquer et affaiblir la Russie. C’est écrit noir sur blanc dans les études stratégiques menées par la Rand Corporation pour le compte du Pentagone. Chacun savait qu’à terme, l’Ukraine ne pourrait pas tenir face à la Russie, mais l’objectif était d’affaiblir et non de gagner. Et l’Ukraine reste pour les capitalistes une terre soviétique qu’il faut punir tout en prétendant la défendre. Alors que la catastrophe menace d’engloutir ce pays magnifique, cette politique continue jusqu’à l’ubuesque. Même quasi-encerclées, les troupes ukrainiennes doivent se sacrifier, pour tenir le discours dans les journaux télévisés, et obtenir que les armes et les milliards permettent de faire durer le gouvernement fantoche (mais si enrichissant pour les grands intérêts capitalistes) quelques mois de plus. Il faudra là aussi qu’un mouvement de conscience internationale se lève et se dresse, si difficile qu’il soit de faire face à la propagande bien huilée et déjà bien entrée dans les consciences. (Note de Franck Marsal pour Histoire&Société)
Ces informations ont le mérite d’être factuelles, à l’inverse du délire de nos propres médias qui tentent de justifier le soutien de l’UE, de l’OTAN depuis 2014 à ce qui était dans les zones du Donbass, de l’est et sud déjà une guerre civile contre une population proche de la Russie et qui refusait un coup d’Etat fomenté par les USA et quelques gouvernements occidentaux dont la France, l’Allemagne et la Pologne. A quelle guerre, celle-ci se réfère-t-elle? Quels en sont les « héros »? et qui défend son « existence »? Le coût en est grand pour la Russie mais cela force ce pays à retrouver ses fondamentaux. En revanche, l’Ukraine n’a pas de grandes chances de survivre, pas plus que l’UE dont toutes les lignes de fracture s’approfondissent de l’est à l’ouest mais en suivant celle du suzerain Etats-Unis… On comprend mieux la position des communistes russes qui affirment qu’il s’agit d’un combat fratricide qui ne peut s’arrêter qu’à travers le socialisme, la paix soviétique. (note d’histoireetsociete)
Réunion pour discuter des détails du plan de cessez-le-feu. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mardi que des responsables ukrainiens et européens se rencontreraient à la fin de la semaine pour discuter des détails d’un plan de cessez-le-feu. « Ce n’est pas un plan pour mettre fin à la guerre. Tout d’abord, un cessez-le-feu est nécessaire », a déclaré Zelensky aux médias. « C’est un plan pour commencer la diplomatie… Nos conseillers se rencontreront dans les prochains jours, nous en avons convenu vendredi ou samedi. Ils discuteront des détails de ce plan », rapporte Reuters. C’est la première fois que j’apprends que les Européens sont en conflit armé contre l’Ukraine, en fait, ils négocient un cessez-le-feu… est-ce que je me trompe ?
La Russie affirme avoir capturé trois villes dans l’est de l’Ukraine. Le ministère russe de la Défense a indiqué que ses forces avaient capturé les villes de Yehorivka, dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, ainsi que Novomykolaivka et Pryvilne, dans la région de Zaporiyia, selon Reuters. (voir les cartes ci-dessous)
La bataille de Pokrovsk, l’épicentre actuel de la guerre en Ukraine. Selon l’analyste militaire et colonel de réserve Kostiantin Mashovets, les troupes russes avancent par groupes de trois à cinq soldats. Au lieu d’attaquer bâtiment par bâtiment, ils essaient de se déplacer secrètement, portant souvent des vêtements civils pour se camoufler et essayant de pénétrer les failles des défenses, a-t-il écrit pour le groupe Information Resistance.
Le manque de personnel que connaît l’Ukraine permet à ces groupes russes de se déplacer fréquemment sans être détectés. « Ils n’attaquent les positions ukrainiennes que lorsqu’ils sont sûrs de réussir », souligne Mashovets. Selon lui, les forces ukrainiennes contrôlent actuellement le nord de la ville. Les soldats ukrainiens et russes sont dispersés dans le reste de la zone urbaine et les combats se poursuivent sans lignes de séparation claires entre les deux camps.
Les troupes russes tentent également de couper les principales routes d’approvisionnement qui atteignent la ville par l’ouest et le nord. Des drones russes attaquent ces routes, tandis que les Ukrainiens comptent sur des véhicules aériens et terrestres pour apporter des munitions et de la nourriture aux défenseurs, dont le secours ou l’évacuation ne peut se faire qu’au prix de grands risques.
Selon Mashovets, la bataille de Pokrovsk est probablement maintenant dans sa phase décisive. Seulement neuf kilomètres séparent les forces russes qui tentent d’envelopper la ville du sud et du nord. Bien que les troupes ukrainiennes ne soient pas actuellement encerclées à Pokrovsk, la menace d’un encerclement est élevée, a-t-il averti. Dans le même temps, les contre-attaques ukrainiennes continuent de regagner du terrain au nord de Pokrovsk, où plusieurs groupes russes risquent d’être encerclés suite aux avancées ukrainiennes à Sujetske et Nove Shajove.
Le contrôle de la ville ouvrirait la voie à la Russie pour attaquer la région voisine de Dnipropetrovsk et s’approcher de Sloviansk et Kramatorsk, les principaux bastions ukrainiens à Donetsk.
Une situation très difficile pour les défenseurs ukrainiens à Pokrovsk et Kupiansk. L’armée russe a procédé à l’élimination des milliers de défenseurs des bastions ukrainiens de Koupiansk et de Pokrovsk qui sont encerclés et refusent de se rendre, a annoncé lundi le ministère russe de la Défense. Le rapport de guerre indique sur Telegram que les Ukrainiens ont tenté jusqu’à quatre fois de briser le siège de la ville de Kupiansk (région de Kharkiv) sur la rive droite de la rivière Oskol. Selon la source, une cinquantaine de soldats ont été éliminés par l’artillerie et les drones, qui ont également détruit deux véhicules blindés.
Pendant ce temps, dans la région de la gare de Pokrovsk (région de Donetsk), des unités russes auraient tué plus de 60 ennemis, ainsi que deux véhicules blindés et trois voitures. Des experts indépendants admettent que la situation dans les deux villes est critique pour Kiev, bien qu’ils ne confirment pas que Moscou a rompu les lignes d’approvisionnement à Pokrovsk, la principale cible de l’offensive russe actuelle dans le Donbass. Le chef d’état-major général russe, Valery Gerasimov, a annoncé dimanche que l’armée avait réussi à encercler les troupes ukrainiennes à Koupiansk, qui comptait environ 25 000 habitants avant la guerre.
L’Ukraine déploie des renforts à Pokrovsk alors que les combats se poursuivent. L’Ukraine renforce ses positions dans la ville stratégique de Pokrovsk, dans l’est du pays, tandis que différents groupes de troupes russes s’infiltrent dans la ville assiégée, a annoncé lundi l’armée ukrainienne. Les troupes russes ont renouvelé leurs efforts pour s’emparer de cet important centre logistique, selon des responsables ukrainiens cités par Reuters
La 7e unité d’intervention rapide des troupes aéroportées ukrainiennes a noté que les positions à l’intérieur de la ville ont été renforcées ces derniers jours, alors que les combats urbains se poursuivent. « Les occupants qui sont entrés dans la ville n’essaient pas de se retrancher, mais d’avancer plus au nord », a déclaré l’unité dans un message sur Facebook. « Ce faisant, l’ennemi cherche à disperser nos forces défensives et à bloquer les couloirs logistiques terrestres. »
Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche que la Russie avait concentré sa principale force de frappe contre Pokrovsk. « Il y a de violents combats dans la ville et à ses entrées… La logistique est difficile. Mais nous devons continuer à détruire les occupants », a-t-il déclaré. Pendant ce temps, le ministère russe de la Défense a déclaré lundi que ses groupes d’assaut tentaient d’avancer près de la gare de la ville.
Seul un drone ukrainien sur cent atteint ses cibles en Russie. Moins d’un pour cent de tous les drones lancés par l’Ukraine contre la Russie atteignent leur cible, a rapporté aujourd’hui l’ancien ministre russe de la Défense et secrétaire du Conseil de sécurité, Sergueï Choïgou.
« Si nous parlons de pourcentage, moins de 1 % des drones atteignent leur cible, bien que moins de 1 % soit déjà quelque chose », a-t-il déclaré à la presse russe, selon l’agence Interfax. Selon Choïgou, les compagnies pétrolières et gazières « prennent des mesures pour protéger les installations », avec la création de groupes anti-aériens mobiles pour repousser les drones.
L’ancien ministre de la Défense a souligné que le nombre d’attaques de drones ukrainiens a considérablement augmenté, car « si deux ans nous parlions d’unités, alors il y en avait des dizaines et maintenant nous parlons de centaines ».
Guerre en Ukraine : Zelensky ordonne l’extension du champ des attaques sur le sol russe. Le président ukrainien Volodymir Zelensky a demandé lundi à ses dirigeants militaires d’étendre les attaques à longue distance à une zone géographique plus large que celle que les bombardements ukrainiens sur l’arrière de l’ennemi atteignent actuellement. « Nous nous sommes donné pour mission d’élargir la géographie de l’utilisation de nos capacités à longue portée », a écrit Zelensky sur les réseaux sociaux en rapportant le contenu de sa rencontre avec les hauts responsables de la défense ukrainienne.
Zelensky a également déclaré qu’au cours de la réunion, les résultats de ces attaques que l’Ukraine mène presque toutes les nuits avec des drones fabriqués par ses soins et parfois avec des missiles ont été évalués. Le raffinage du pétrole russe paie déjà un prix tangible pour la guerre et ils paieront encore plus », a déclaré le président ukrainien. Zelensky a également déclaré que son administration travaillait avec les entreprises d’armement pour signer des contrats à long terme afin de mieux planifier l’allocation des ressources et d’augmenter la production.
Bruxelles est convaincue qu’un accord de libre-échange agricole avec l’Ukraine permettra d’éliminer les vetos unilatéraux. La Commission européenne s’est dite convaincue lundi que le nouvel accord de libre-échange des produits agricoles avec l’Ukraine entraînera des mesures inutiles de la part des États membres à l’encontre des exportations ukrainiennes. Suite à l’accord conclu pour moderniser la zone de libre-échange approfondi et complet (ALECA), qui permettra une ouverture partielle et progressive du secteur agricole, le commissaire à l’Agriculture, Christophe Hansen, a expliqué qu’avec « la nouvelle relation », il ne sera pas nécessaire d’appliquer des mesures unilatéralement.
« Avec les nouveaux contingents tarifaires, il entrera bientôt en vigueur, ce qui apportera la prévisibilité nécessaire à notre secteur agricole et éliminera la nécessité d’adopter des mesures unilatérales de ce type », a-t-il déclaré dans des déclarations depuis le Luxembourg en marge de la réunion des ministres du secteur.
Andriy Alferov (réalisateur) : « Les Ukrainiens ont toujours besoin du soutien de l’Europe. » Le chagrin et le souvenir volent sur « Notes of a True Criminals », un documentaire qui établit des parallèles entre les tragédies que l’Ukraine a connues au XXe siècle et l’invasion russe actuelle, et qui permet à son co-réalisateur Andriy Alferov de réfléchir à l’avenir de son pays et à la nécessité d’un soutien européen. « Chaque jour, Kiev et d’autres régions de l’Ukraine sont attaquées par la Russie et si cette guerre continue, nous perdrons tout. Nous devons l’arrêter, mais nous avons toujours besoin du soutien de la société et des politiques européennes », a-t-il déclaré à EFE à l’occasion de la première en Espagne du documentaire dans la section Time of History du Festival international du film de Valladolid (Seminci).
Il signe le long-métrage avec le documentariste ukrainien Alexander Rodnyansky, condamné par contumace par les autorités russes à 8 ans et demi de prison pour avoir critiqué l’invasion de l’Ukraine, qui cherche dans le passé et le présent à comprendre comment cette situation s’est produite et à expliquer comment le conflit change la nature des gens. « Après l’invasion à grande échelle, nous avons décidé de nous concentrer sur la démonstration de l’humanité dans cette situation horrible et de répondre aux questions sur les raisons pour lesquelles cette guerre a commencé, s’il s’agit essentiellement de la continuation de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit d’une guerre entre l’Union soviétique et l’indépendance de l’Ukraine ou d’une nouvelle », ajoute-t-il dans une interview.
Alferov reconnaît que les Ukrainiens se sentent un peu abandonnés par les politiciens européens, qui les encouragent à continuer mais ne leur apportent pas de véritable soutien, et indique qu’ils devront peut-être apprendre d’autres territoires comme la Finlande, « lorsque Mannerheim (militaire et président en 1944) a cédé une partie du pays à Staline, mais en a sauvé la majeure partie ».
« Nous n’avons pas autant de gens et autant d’armes pour gagner et regagner les frontières d’avant-guerre : nous ne pouvons pas détruire la Russie, nous devons trouver un autre moyen de protéger notre peuple parce que c’est le plus grand trésor de l’Ukraine et si nous les perdons, nous perdons le pays. C’est aussi simple que cela », se lamelle-t-il.
L’Ukraine assure que son agriculture est développée « conformément aux normes de l’UE ». Le vice-Premier ministre ukrainien chargé de l’intégration européenne et euro-atlantique, Taras Kachka, a déclaré lundi que l’agriculture de son pays se développait « conformément aux normes de l’Union européenne », et a également souligné que son pays était « l’un des partenaires commerciaux les meilleurs et les plus fiables » du club de l’UE.
« Pour nous, c’est un plaisir de confirmer une fois de plus que l’agriculture ukrainienne se développe conformément aux normes de l’UE », a-t-il déclaré à son arrivée à la réunion des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne à Luxembourg, où il participe au débat sur la situation des marchés agroalimentaires. La Commission européenne et l’Ukraine sont parvenues en juin dernier à un accord qui établit une solution à long terme dans les relations commerciales entre Kiev et Bruxelles. Kachka a souligné que le pacte conclu cet été « entrera en vigueur dans quelques jours » et « recalibrera le commerce ».
Meloni et Orbán analysent la situation en Ukraine et au Moyen-Orient à Rome. La Première ministre italienne Giorgia Meloni et son homologue hongrois, Viktor Orbán, se sont rencontrés lundi à Rome, dans le cadre d’une réunion au cours de laquelle ils ont discuté de la situation en Ukraine et au Moyen-Orient, ainsi que des questions liées à la politique migratoire. « La réunion nous a permis de nous concentrer sur les perspectives des relations bilatérales et de procéder à un échange de vues sur les principales questions d’actualité internationale », a déclaré le bureau de Meloni dans un communiqué, après que les deux dirigeants se sont rencontrés dans le cadre de la visite d’Orbán en Italie et au Vatican. Au cours de la réunion, les dirigeants ont abordé avec une attention particulière « la situation en Ukraine, les événements au Moyen-Orient et l’agenda européen », ainsi que « les initiatives pour une gestion efficace et innovante des flux migratoires ».
La bonne harmonie entre la Russie et la Corée du Nord. Le président russe Vladimir Poutine a transmis lundi ses meilleurs vœux au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères du pays asiatique, Choe Son-hui, au Kremlin. « C’est un grand plaisir de le voir. Transmettez mes meilleurs vœux (à Kim) », a déclaré Poutine au début de la réunion offerte par la télévision publique.
Poutine a rappelé la récente rencontre qu’il a eue avec Kim lors de son voyage à Pékin à la fin du mois d’août. « Nous avons parlé en détail de nos relations, des perspectives de développement. Tout se passe comme prévu », a-t-il déclaré. Pour sa part, Choe, qui a rencontré ce matin son homologue russe, Sergueï Lavrov, a chaleureusement remercié le dirigeant russe d’avoir trouvé le temps de la recevoir.
Funérailles à Kiev des journalistes Olena Gubanova et Yevgeny Karmazin, tués dans une attaque russe. Parents et amis ont fait leurs derniers adieux lundi à l’intérieur de la cathédrale Saint-Michel de Kiev à Olena Gubanova et Yevgen Karmazin, journalistes de la chaîne de télévision publique Liberté, qui ont été tués dans une attaque par un drone russe près de la ligne de front la semaine dernière. Avec des fleurs rouges et les couleurs du drapeau ukrainien, bleu et jaune, deux grands portraits des deux, des bougies et en présence de certains médias, parents et amis ont dit au revoir à ces reporters qui ont perdu la vie après qu’un drone russe Lancet a frappé le véhicule dans lequel ils se déplaçaient dans la ville orientale de Kramatorsk.
Le drone Lancet a laissé son véhicule complètement détruit, sur lequel il n’y avait aucun signe indiquant que des militaires voyageaient à l’intérieur, selon une photographie publiée par le chef ukrainien de l’administration régionale de Donetsk, Vadim Filashkin, sur sa chaîne Telegram. Kramatorsk est l’une des villes les plus importantes contrôlées par l’Ukraine dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine. Gubanova, journaliste, et Karmazin, caméraman, couvrent les points chauds sur les lignes de front dans la région de Donetsk depuis le début de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine.
Orbán dit que Trump a fait une erreur en sanctionnant le pétrole russe. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré lundi que le président américain Donald Trump avait commis une erreur en approuvant des sanctions contre les compagnies pétrolières russes et qu’il se rendrait bientôt à Washington pour aborder la question, dans une interview publiée dans le journal italien La Repubblica.
« Avec le président Trump, nous discutons de la manière de construire un système durable pour l’économie de mon pays, car la Hongrie est fortement dépendante du pétrole et du gaz russes. Sans eux, les prix de l’énergie vont monter en flèche, provoquant des pénuries d’approvisionnement », a expliqué M. Orbán.
Et en ce qui concerne ces sanctions en raison du manque d’engagement sérieux de la Russie en faveur d’un processus de paix pour mettre fin à la guerre en Ukraine, Orbán a répondu que « du point de vue hongrois », le président américain a fait une erreur avec les sanctions et qu’il y aura donc une tentative de trouver une issue.
Kiev remercie l’Estonie d’avoir fourni 10 millions de dollars d’aide militaire à l’OTAN. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andri Sibiga, a remercié lundi l’Estonie d’avoir contribué à hauteur de 10 millions d’euros à l’initiative d’aide militaire de l’OTAN en faveur de l’Ukraine, la liste des besoins prioritaires de l’Ukraine (PURL), dans le cadre d’une visite de son homologue estonien. Margus Tsahkna.
« Reconnaissant pour les 10 millions d’euros que l’Estonie consacre dans le cadre de l’initiative PURL », a écrit Sibiga sur son compte X, dans lequel il a montré des images de sa rencontre avec le chef de la diplomatie estonienne, avec lequel il a parlé de la situation en première ligne de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, ainsi que de la situation des infrastructures énergétiques dans le pays envahi.
Sibiga et Tsahkna ont également discuté de la manière d’accroître la résilience de l’Ukraine dans le contexte actuel, l’Ukrainien remerciant également l’Estonie en particulier « pour son soutien continu au renforcement de la résilience énergétique de l’Ukraine, en particulier face à l’arrivée de l’hiver ».
Un tribunal italien réitère l’extradition de l’Ukrainien accusé de sabotage de Nord Stream. La cour d’appel de Bologne (nord de l’Italie) a de nouveau autorisé la remise à la Cour suprême fédérale de cassation de Serhii Kuznietsov, l’Ukrainien arrêté en Italie accusé d’avoir participé au sabotage des gazoducs Nord Stream en 2022 en mer Baltique, après un appel de son avocat.
La défense, l’avocat Nicola Canestrini, après avoir appris le résultat après l’audience du 23 octobre, a annoncé un nouvel appel devant la Cour suprême, ont rapporté les médias italiens. Pour Canestrini, dans la procédure, « il y a de graves violations de procédure qui compromettent sa légitimité et sa conformité avec les principes d’un procès équitable », rapporte Efe.
Dans un arrêt précédent, la Cour suprême a jugé que la Cour avait commis une erreur dans la qualification juridique des faits, les qualifiant de terrorisme lorsque l’accusation portée par le pays requérant était de sabotage contraire à la Constitution et a renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel. Il a également déclaré que les juges locaux avaient violé le droit à la défense de l’accusé, qui n’avait pas pu assister à l’audience en personne, mais uniquement par vidéoconférence, une méthode non autorisée pour le crime reproché par les autorités de la République fédérale d’Allemagne.
Pour Canestrini, dans la procédure, « il y a de graves violations de procédure qui compromettent sa légitimité et sa conformité avec les principes d’un procès équitable ».
Le Kremlin répond aux critiques de Trump sur les essais de missiles. Le Kremlin a fait allusion aux intérêts nationaux de la Russie après que Donald Trump a déclaré que le président Vladimir Poutine devrait mettre fin à la guerre en Ukraine au lieu de tester un missile de croisière à propulsion nucléaire. On sait peu de choses sur le missile russe Burevestnik, que l’alliance militaire de l’OTAN a surnommé Skyfall. Poutine est apparu dans une vidéo officielle dimanche, vêtu de vêtements de camouflage, pour entendre le chef d’état-major général de la Russie annoncer que le missile avait parcouru 14 000 kilomètres (8 700 miles) lors d’un test.
« La Russie s’efforce constamment d’assurer sa propre sécurité », a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lorsqu’on lui a demandé si l’annonce du missile était une réponse aux sanctions et un signal à l’Occident. « Assurer la sécurité est une question vitale pour la Russie, en particulier dans le contexte du sentiment militariste que nous entendons actuellement, principalement de la part des Européens », a-t-il déclaré aux journalistes.
La Hongrie insiste sur le fait qu’un sommet entre Poutine et Trump ne se tiendrait qu’à Budapest. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a insisté aujourd’hui sur le fait qu’un éventuel sommet en vue d’un accord en Ukraine entre le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump ne se tiendrait qu’à Budapest.
« Il ne fait aucun doute que s’il y a un sommet de paix, il se tiendra à Budapest », a-t-il déclaré après avoir rencontré son homologue russe, Sergueï Lavrov, à Minsk, la capitale de la Biélorussie, où tous deux ont participé à la troisième Conférence internationale sur la sécurité eurasienne, rapporte Efe.
À cet égard, le ministère russe des Affaires étrangères a souligné dans un communiqué que « les partenaires hongrois ont confirmé leur volonté d’offrir un lieu pour les contacts russo-américains ».
L’Espagne livre des véhicules médicaux blindés à l’Ukraine pour des missions de déminage. L’Espagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Suède et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont livré mardi à l’Ukraine une partie des 12 véhicules blindés médicaux qu’ils ont achetés pour fournir des soins immédiats au personnel spécialisé blessé lors de missions de neutralisation d’explosifs et de munitions ou de sauvetage dans des zones dangereuses près du front, rapporte Efe.
« Ces véhicules sont conçus pour effectuer des extractions rapides, des traitements au sol et des évacuations dans les plus brefs délais. Ils serviront à sauver des vies et à soutenir le personnel courageux impliqué dans le déminage humanitaire et les interventions d’urgence », a déclaré Antonio Santamaría, chargé d’affaires de l’ambassade d’Espagne à Kiev, lors de la cérémonie de remise dans la banlieue de Kiev.
Le diplomate espagnol a expliqué qu’en plus de financer les véhicules, les gouvernements impliqués dans ce projet dirigé par le PNUD ont offert à l’Ukraine des formations, l’accès à des technologies médicales de pointe et un plan coordonné de réponse aux urgences aligné sur les pratiques de référence internationales.
La Russie approuve la création d’unités de réservistes sur une base contractuelle pour défendre les infrastructures. La Douma d’État ou Chambre des députés de Russie a approuvé aujourd’hui en première lecture un projet de loi qui permet la création d’unités de réservistes contractuels pour assurer la défense des infrastructures critiques du pays.
La législation actuelle n’autorise l’utilisation d’unités de réservistes contractuels que pendant les périodes de mobilisation ou en temps de guerre. Le projet de loi comprend un amendement à la loi sur la défense qui permettra aux réservistes qui signent un contrat avec le ministère de la Défense d’être envoyés pour effectuer des tâches de défense des infrastructures critiques.
Bruxelles veut entamer des négociations avec l’Ukraine pour rejoindre le réseau satellitaire de l’UE. La Commission européenne veut rejoindre l’Ukraine dans le réseau satellitaire de l’Union européenne qui garantit des communications gouvernementales fiables et sécurisées, c’est pourquoi elle a demandé mardi aux pays du bloc communautaire de lui donner le mandat d’entamer des négociations avec Kiev.
En 2016, l’UE a lancé le système de communications gouvernementales par satellite de l’UE (GOVSATCOM), un programme qui coordonne et permet aux autorités publiques d’accéder à des satellites appartenant actuellement à des États membres et à des entreprises privées et qui peuvent être utilisés dans des missions où il n’y a pas d’infrastructure au sol.
« Une connectivité sécurisée est essentielle pour la résilience de l’Europe. En approfondissant notre coopération avec l’Ukraine, nous renforçons notre sécurité commune et notre capacité à agir dans un monde en mutation rapide », a déclaré Henna Virkkunen, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la souveraineté technologique, dans un communiqué.
La Norvège et la Finlande sont préoccupées par l’essai de missiles russes, mais se déclarent prêtes. Les chefs de gouvernement de la Norvège et de la Finlande ont exprimé mardi leur inquiétude face à la menace posée par l’essai du missile russe Burevéstnik dans l’Arctique dimanche dernier, tout en déclarant que leurs pays étaient bien préparés défensivement pour ne pas avoir à craindre Moscou.
« C’est une longue tradition de la Norvège de suivre de très près les essais de la technologie militaire russe dans le nord. Nous sommes à 100 kilomètres du plus grand arsenal nucléaire du monde », a déclaré le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Store lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet du Conseil nordique à Stockholm.
Le chef du gouvernement norvégien a souligné que les missiles testés dimanche ne visaient pas la Norvège, mais étaient de nature « stratégique » pour la Russie.
L’Ukraine dispose de fonds pour couvrir 70 % des importations de gaz nécessaires cet hiver. Le président Volodymyr Zelensky a déclaré mardi que l’Ukraine avait obtenu les fonds nécessaires pour acheter 70 % du gaz naturel qu’elle doit importer cet hiver, et que le gouvernement ukrainien fournirait le reste du financement.
Ses propos semblaient viser à rassurer la population sur le fait que le pays sera en mesure de répondre à ses besoins énergétiques cet hiver, après que la Russie a intensifié ses attaques contre les installations énergétiques dans le cadre de la guerre.
Le climat doux a également aidé Kiev, en permettant de retarder le chauffage dans les appartements des villes du pays, ce qui a permis de réaliser d’importantes économies de gaz.
La Banque centrale de Russie défend la baisse progressive des taux après les sanctions. La Banque centrale de Russie (CBR) insiste sur sa politique prudente de taux d’intérêt et s’est engagée à une réduction progressive pour éviter une forte hausse de l’inflation, a déclaré aujourd’hui sa présidente, Elvira Nabiúlina, après les sanctions approuvées par les États-Unis contre les deux plus grandes compagnies pétrolières du pays.
« Nos estimations montrent qu’une baisse précipitée des taux d’intérêt annulerait tous les progrès réalisés. Nous serions obligés de parcourir à nouveau cette section », a-t-il averti lors d’un discours à la Douma ou chambre des députés russe.
Selon Nabiúlina, il existe un risque qu’en raison d’une réduction précipitée de la politique financière, « la demande totale augmente fortement avant que les capacités productives ne rattrapent leur retard et que nous soyons contraints de relever à nouveau les taux d’intérêt ».
Terrain:
La situation est très difficile : pendant une demi-journée, un jour et des semaines, il n’y aura pas d’électricité dans les régions de Kharkiv, Dnipropetrovsk, Zaporiyia, Kherson, Nikolaev, Soumy et Tchernihiv, la région problématique est Odessa. Oleg Popenko, président de l’Union des consommateurs des services communaux d’Ukraine. Vidéo
Vladimir Poutine a rencontré Choe Son-hui, le ministre des Affaires étrangères de la République populaire démocratique de Corée. Vidéo
« Aucun ennemi ne pensera à menacer la marine américaine. À partir de maintenant, si nous participons à une guerre, nous la gagnerons comme personne ne l’a jamais fait auparavant. Vous savez, si nous allons en guerre, nous bombarderons des pays », a déclaré l’ancien candidat au prix Nobel de la paix. Vidéo
Malgré toutes les mesures, il y a encore des gens en Russie qui croient aux services spéciaux étrangers. Cette fois-ci, un habitant de Crimée âgé de 19 ans est tombé dans le piège.
Le ministère russe de la Défense sur l’avancée des forces armées russes à Krasnoarmeysk (Pokrovsk) :
— Les unités de la 2e armée continuent de détruire les formations encerclées par les forces armées ukrainiennes ;
— Les combats se poursuivent dans la zone urbaine au sud de la voie ferrée, ainsi qu’à proximité de la gare ;
— Le quartier de Troyanda a été complètement nettoyé des militants ukrainiens. Photo
Attaque combinée avec un missile balistique Iskander-M et des bombes planantes FAB contre la concentration d’infanterie et d’équipement militaire ukrainiens près du village de Vodolazzhskoye dans la région de Dniepropetrovsk. Les images montrent également certaines des conséquences de l’attaque. Vidéo et photos
Le consultant et analyste international vénézuélien Sergio Rodríguez Gelfenstein a assuré à notre agence que Washington ne pouvait pas agir en tant que garant de la paix dans la bande de Gaza.
Grande compilation du travail des opérateurs de drones FPV contre les soldats et l’équipement des forces armées ukrainiennes dans la direction de Konstantinovka. Les images montrent des embuscades de drones contre l’infanterie, des attaques sur la logistique, des véhicules blindés camouflés, des positions de mortier et d’autres drones. Vidéo et photos
Les services de renseignement norvégiens confirment que la Russie a lancé le missile Burevestnik la semaine dernière, rapporte Reuters. La Norvège a déclaré lundi que le lancement du missile de croisière à longue portée à propulsion nucléaire Burevestnik, effectué par la Russie la semaine dernière, avait été effectué depuis l’archipel de Novaya Zemlya dans la mer de Barents arctique. La Russie a déclaré dimanche qu’elle avait testé avec succès le missile 9M730 Burevestnik, appelé SSC-X-9 Skyfall par l’OTAN, une arme à capacité nucléaire capable de percer n’importe quel bouclier de défense, mais n’a pas précisé où le lancement avait été effectué. Photo
Démolition d’un bâtiment avec des militaires ukrainiens à Volchansk en raison de l’impact d’un missile guidé du système de lance-roquettes multiples Tornado-S. Vidéo et photos
Titre « Les troupes britanniques se préparent à la guerre à la frontière russe ». Photos
Les forces armées ukrainiennes… Ne nous demandez pas.
Dmytro Kucharchuk, chef adjoint du 3e corps d’armée des forces armées ukrainiennes (Azov), a déclaré qu’il est aujourd’hui plus facile pour les forces armées de la Fédération de Russie d’occuper la Pologne que la région de Donetsk, et que les Polonais devraient comprendre cela, l’évaluer de manière réaliste et s’impliquer dans l’aide à l’Ukraine. Les Polonais apprécieront les paroles d’Azov.
« D’ici le 15 novembre, nos troupes … ne pourront pas recevoir leur salaire », a déclaré le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent. Le Pentagone vient d’accepter un don anonyme de 130 millions de dollars pour couvrir la solde de base des troupes. Bessent a discrètement redirigé 8 milliards de dollars de la recherche et du développement d’armes juste pour payer les salaires d’octobre.
Dans la soirée, la flotte américaine du Pacifique a signalé qu’en l’espace d’une demi-heure, elle avait perdu un hélicoptère MH-60R Sea Hawk et un chasseur F/A-18 Super Hornet. Vidéo et photo
L’Europe invente « la menace russe » pour cacher ses propres erreurs, souligne Lavrov. Les dirigeants européens accusent sans fondement Moscou de planifier une intervention contre les pays de l’OTAN et l’Union européenne, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Cette rhétorique vise à détourner l’attention des erreurs commises par les élites européennes elles-mêmes, notamment autour du conflit ukrainien, a-t-il ajouté.
Photo : 1.- Dans la direction de Liman, l’avancée des troupes russes a également lieu pratiquement le long de tout l’accès à Lyman lui-même. Les assaillants, avec le soutien d’opérateurs de drones, trouvent qu’il est possible de pénétrer profondément dans la défense des forces armées ukrainiennes et de maintenir le rythme de l’avancée.
2.- Dans la direction de Zaporiyia, les combats acharnés se poursuivent. Les forces armées de la Fédération de Russie continuent de travailler méthodiquement pour identifier et détruire les positions de l’ennemi. Les groupes d’assaut, sous de nombreuses attaques de drones, tentent de prendre pied dans des bâtiments à moitié effondrés et de faire avancer l’offensive.
3.- L’avancée des troupes russes en direction de Slobozhansk ne s’arrête pas. Les groupes d’assaut parviennent à presser constamment la défense ennemie à Volchansk et dans la région de Tikhiy. En réponse, les formations ukrainiennes multiplient les attaques contre les civils et les infrastructures dans les zones frontalières.
Dans la direction Pokrovsko-Mirnograd, les troupes russes attaquent la zone industrielle dans la partie nord-ouest de Pokrovsk.
Ce n’est pas la Russie qui déclenche les guerres, c’est elle qui y met fin. Aujourd’hui, la Russie est-elle plus proche de Kiev, ou l’Ukraine de Moscou ?, si vous avez la réponse, alors nous sommes clairs…
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