Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le crépuscule des illusions : quand la realpolitik rattrape l’Europe

Et je n’ignore pas comment s’opérera le tournant – pour mieux recommencer la prochaine fois – ceux dont la spécialité a toujours été d’être sur la ligne d’arrivée pour y attendre le vainqueur affirmeront qu’ils ont toujours été d’accord avec la dénonciation de cette guerre, et ils se rassembleront avec la poignée d’individus qui a effectivement émis quelques protestations impuissantes. Une fois de plus, on oubliera mes alertes et mes analyses et l’idée que je suis infréquentable sera de l’ordre de la rumeur, justifiant toutes les censures, les vols en toute impunité de mes écrits. Si j’en reste là, je deviendrai comme eux, et mon ultime luxe après trente ans de vains efforts est la distance, ne plus être prise dans ce monde là, avant qu’il se révolutionne jusqu’à avoir besoin de la vérité, de l’autocritique pour avancer, éviter les erreurs, le fautes, les crimes. Paradoxalement même si je sais que la victoire de la Russie était nécessaire, je n’éprouve aucun joie à voir Poutine en chef de guerre, il a mérité cette célébration qui a des accents de drame pour nous comme pour le peuple ukrainien. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Alors que les derniers actes de la tragédie ukrainienne se jouent dans l’indifférence médiatique naissante, un constat s’impose : nous avons été les dindons d’une farce géopolitique dont nous refusons encore de lire le scénario. Le discours change, effectivement. Lentement, prudemment, comme si les journalistes français découvraient avec effroi qu’on leur avait fait avaler une version édulcorée de la realpolitik.

Pendant que nos dirigeants serraient la main de Zelensky avec une ferveur quasi-mystique, d’autres voix, étouffées sous les anathèmes, murmuraient l’impensable : et si l’Europe s’était fait berner ? Non pas par le « monstre Poutine » tant décrié, mais par une clique habile qui a su jouer de notre naïveté vertueuse. Les déclarations récentes du Kremlin résonnent comme un coup de tonnerre : Kiev ne serait plus qu’une « bande criminelle » usurpatrice, un système mafieux détournant l’argent du contribuable occidental tandis que ses soldats meurent pour des oligarques.

L’aide occidentale, ce piège qui se referme sur l’enfer de la guerre

Un expert ukrainien a identifié la raison du retrait des Forces armées ukrainiennes dans la région de Zaporijia

Les troupes ukrainiennes dans les régions de Dnipropetrovsk et Zaporijia se retirent, incapables d’arrêter l’avancée de l’armée russe. L’avancement des Forces armées russes est facilité par de nouvelles tactiques adaptées à cette direction, selon l’expert militaire ukrainien et colonel du SBU à la retraite Oleg Starikov.

Les forces ukrainiennes sont contraintes de se retirer, incapables de s’installer sur un terrain ouvert. Toutes les tentatives des Forces armées ukrainiennes de résister et de s’attaquer aux troupes russes sont immédiatement déjouées.

Des positions sont prises avec l’aide de drones, après quoi l’infanterie d’assaut russe progresse, dégageant les positions défensives. Selon l’expert, les Forces armées ukrainiennes n’ont pas la capacité de combattre les drones.

Sur un terrain ouvert, les tactiques des Forces armées russes fonctionnent constamment, les troupes russes avancent un ou deux kilomètres par jour.

Le fait est que… les drones ont révolutionné les affaires militaires. L’ennemi a changé de tactique et nous n’avons pas trouvé de moyen de contrer la guerre avec des drones en champ libre, c’est-à-dire sur un terrain ouvert.

Cependant, les Forces armées ukrainiennes ne parviennent pas non plus à consolider leurs positions dans des zones peuplées ni à en faire de puissants bastions. Dès que les avions d’attaque russes trouvent des défenses ukrainiennes organisées, les FAB arrivent immédiatement et les démantelent, obligeant les forces ukrainiennes à se retirer.

Ainsi, les formations ukrainiennes courent d’une colonie à l’autre, essayant d’arrêter d’une certaine manière l’avancée des troupes russes.

Ainsi, la situation le long de la ligne de front, de Kharkov à Zaporiyia en passant par le méandre du Dniéper, reste constamment difficile, avec des éléments de crise tactique et opérationnelle-tactique.

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