A propos de Lénine et de la nécessité de ne pas raconter n’importe quoi à son propos…Il n’y aurait plus de parti communiste de la fédération de Russie si ce parti avec son dirigeant n’avait combattu pour imposer la mémoire de l’URSS et de ses fondateurs… On retrouve d’ailleurs le même refus des imbécilités de pseudos intellectuels refaisant le monde et prônant le mépris de ceux qu’ils n’ont jamais pris la peine de lire, se contentant de piquer ça et là de quoi entretenir leurs foucades opposant tel révolutionnaire contre un autre, bref transformant l’histoire en jeux de factions pour mieux finir par la liquider en totalité… Non seulement ce refus de la mémoire historique est liquidateur mais il risque de nous induire en erreur sur le monde multipolaire tel qu’il apparaît aujourd’hui. Peu à peu et c’est heureux, le rôle de la Chine, du parti communiste chinois s’impose mais on risque de sous estimer ce qui se crée dans son sillage y compris au niveau de l’innovation scientifique et technique, le poids de ce qu’a représenté l’URSS dans l’émancipation des peuples dans le tiers monde… La Guerre en Ukraine mais aussi le rôle réel joué par la Russie dans l’Eurasie, l’Afrique, avec le rôle de l’Histoire est fondamental dans la compréhension d’aujourd’hui. Dans la série de photographies sur le visite de Ziuouganov, notez qu’il il y a Lénine, et Staline, Mao, mais aussi Primakov auquel nous accordons une grande importance dans notre livre. Notons également la présence aux côtés de Ziouganov, du vice président Novikov, qui est l’homme de toutes les synthèses y compris avec le parti communiste chinois et d’Amérique latine.. Donc voici une visite à l’uinversité d’état suivie d’un discours dont une lectrice (Michel?) nous propose la traduction…
Ivan Vodopyanov. Service de presse du Comité central du Parti communiste de la Fédération
de Russie 2025-10-29 23:48
Je propose cette intervention de Gennady Zyuganov qui est importante de connaître.
Gennady Zyuganov : « Le gouvernement doit agir de manière à ce que le pays puisse gagner ! »
Le 29 octobre, jour anniversaire du Komsomol léniniste, G.A. Ziouganov, président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie et chef de la faction communiste, a pris la parole à la tribune de la Douma
Je m’adresse à M. Mishustin : vous devez suivre de près la situation et coordonner les actions nécessaires. Votre gouvernement est plus professionnel que le précédent et vous devez être à la hauteur. Les chiffres, les mètres, les kilomètres, tout cela peut paraître impressionnant et convaincant, mais ce n’est pas ce qui compte vraiment. Vous pouvez, par exemple, vous vanter de millions de mètres carrés de nouveaux logements. Mais dans certaines régions, 80 % des logements construits ces dernières années restent inoccupés. Personne ne peut les acheter. Parallèlement, les tarifs des services publics ont atteint des niveaux records. Dans certaines régions, ils ont augmenté de plus de 20 %.
Nous avons construit un magnifique complexe de construction mécanique. Ceux qui y ont travaillé, ceux qui l’ont réalisé, sont assis ici même : Kharitonov, qui fête aujourd’hui son anniversaire, Kashin et Kolomeytsev. Grâce à leurs efforts, nous disposons désormais d’une industrie de machines agricoles de niveau mondial. Alors pourquoi ces équipements restent-ils invendus ? Parce que vous n’avez pas réglementé le prix normal d’achat des céréales et autres produits agricoles. De ce fait, les agriculteurs n’ont pas les moyens d’acheter ces équipements. Ils n’en ont pas les ressources. Et les fabricants n’ont pas les revenus nécessaires pour développer leur production, ni même pour survivre. Mais tout cela peut être corrigé ! Les lois pertinentes sont entre vos mains. Nous les préparons depuis longtemps. Il est temps de prendre les décisions qui s’imposent !
Les initiatives fiscales susceptibles d’étouffer les petites et moyennes entreprises sont particulièrement préoccupantes. Je m’entretiens avec des milliers de personnes directement concernées. Elles me demandent : que faire ? Se cacher ? Replonger dans le crime organisé, comme dans les années 1990 ? Mais nous ne voulons pas de cela. Nous voulons exercer notre activité dans le respect de la loi et payer des impôts normaux et équitables. Avec le système fiscal qu’ils envisagent de nous imposer, ce sera impossible.
Hier, lors de notre réunion, Joukov a indiqué que des accords avaient été conclus pour assouplir le durcissement des règles fiscales concernant les petites entreprises, précédemment évoqué. C’est encourageant. Nous ne pouvons pas appliquer le plan annoncé et priver de tous les contribuables dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 10 millions de roubles d’avantages fiscaux. Vous affirmez que l’objectif est de lutter contre le fractionnement artificiel des entreprises à des fins d’évasion fiscale. Or, ceux qui fractionnent illégalement leurs entreprises peuvent être appréhendés en un jour, si nécessaire. Pourquoi punir tout le monde ? Pour qu’ils fassent faillite et cessent leurs activités ? Et alors, vous ne récupérerez pas un centime d’impôts.
Nous devrons prendre des décisions équilibrées et claires à cet égard.
À mon avis, adopter la politique financière et économique actuellement reflétée dans le nouveau projet de budget constituerait une thérapie de choc des plus brutales. Et cette thérapie est renforcée par une politique d’information et psychologique tout aussi choquante.
Je n’aurais jamais cru qu’un réalisateur talentueux et primé puisse, à un âge avancé, se rabaisser à une œuvre aussi bâclée que « Chroniques de la révolution russe ». J’ai regardé deux épisodes hier.
Je connais bien l’histoire. J’ai étudié, littéralement jour après jour, comment nous en sommes arrivés à la tragédie de la guerre civile. J’ai publié cent cinquante ouvrages sur ce sujet dans toutes les langues du monde. Et je vous l’assure : cette « chronique » de la révolution est loin d’être une véritable chronique ! Car elle ne relate pas la véritable histoire de l’implication de la Russie dans la Première Guerre mondiale. Il n’y a pas de Nicolas II ayant réellement détruit l’État. Il n’y a pas de Dimanche rouge. Il n’y a pas de cuirassé Potemkine ni d’histoire du soulèvement populaire.
L’écran nous apprend qu’après la Révolution de février, Lénine est rentré en Russie, terrifié. Mais en réalité, Lénine n’était pas seulement l’homme le plus célèbre au monde, mais aussi le Russe le plus courageux de l’histoire. Et vous êtes sur le point de découvrir sa vie et ses idées !
Il n’y a pas de russophobie plus flagrante aujourd’hui que de tenter de diffamer le pays dont nous sommes les successeurs. Difficile d’imaginer pire en temps de guerre. Durant la Grande Guerre patriotique, un tel acte aurait valu un passage en cour martiale – et à juste titre ! On ne peut pas élever une nouvelle génération sur le mensonge, la calomnie et la falsification !
Lénine a apporté à un pays au bord du gouffre une politique de salut et de renaissance sur des fondements nouveaux. Il a proposé cette politique non seulement à la Russie, mais au monde entier. Elle a été soutenue et adoptée par toute l’humanité progressiste. Pourquoi des étudiants norvégiens ont-ils proposé la candidature de Lénine au prix Nobel ? Parce que, lorsque la planète était plongée dans le sang, il a été le premier à proposer une paix sans annexions ni indemnités. Et même au cœur d’une crise grave, alors que toute l’industrie était paralysée, il a offert à tous la possibilité d’étudier et de recevoir des soins médicaux gratuitement. Grâce à Lénine, 30 instituts majeurs ont été créés dans notre pays, même pendant la guerre civile.
J’ai lu les mémoires et les déclarations de tous les grands hommes qui ont écrit sur Lénine, d’Einstein à H.G. Wells. Et je n’y ai pas trouvé un seul mot irrespectueux. Même la CIA, pendant la Guerre froide, ne se serait pas permis de produire le moindre article diffamatoire sur Lénine, que ce soit à l’écran ou dans la presse ! Elle savait pertinemment qu’il s’agissait d’une calomnie inacceptable et indigne, qui aurait terni et discrédité sa réputation, avant tout.
Pourquoi de telles calomnies sont-elles possibles aujourd’hui, alors que la cohésion sociale est essentielle à la victoire ? Alors que nous devons nous inspirer de l’héroïsme et de l’intégrité du Komsomol de Lénine ? Nous devons perpétuer les traditions pionnières. Nous devons poursuivre l’œuvre des souverains russes, des grands commandants de la Russie et de l’Union soviétique. Pourquoi, maintenant que nos ennemis ont déclaré une guerre d’anéantissement, cette vague de mensonges et de divisions déferle-t-elle sur le pays ?
Il faut mettre fin à ce scandale ! Nous avons besoin d’unité et de victoire, sans quoi il sera impossible de tenir la promesse du Président et d’ouvrir la voie à un avenir digne !
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