La Ville de Saint-Raphaël s’apprête à inaugurer « le premier monument aux victimes du communisme en France »

QUAND ON ACCEPTE DE PORTER LES COULEURS d’un régime qui exalte Bandera et réprime les communistes, les torture, les tue. Quand on fait hier encore de la publicité dans l’Humanité pour les Thèses des évangélistes et de Gluksman contre la Chine communiste et que l’on interdit en revanche la publication d’auteurs communistes, de représentants des partis communistes mal vus par l’UE. Quand on transforme l’Université d’été le lieu de rassemblement de tous ces gens là, et que quand on invite Franck Marsal à un atelier sous la pression, on lui interdise de mettre le mot multipolaire dans le titre de son atelier, tout cela sous le prétexte que cela risque de nuire aux élections municipales… que voulez vous qu’il advienne sinon que fleurisse ce genre de monuments comme conséquence de notre collaboration au négationnisme européen ?

Le 23 août prochain, à l’occasion de la Journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires, la cité de l’Archange inaugurera une stèle dédiée exclusivement aux victimes du communisme.

G. P.  Publié le 08/08/2025 à 16:05, mis à jour le 08/08/2025 à 16:05

Par ce geste, la municipalité dirigée par son maire LR Frédéric Masquelier, entend « briser un tabou mémoriel ». La cérémonie se déroulera à 18h à Beaurivage, dans le centre de la commune est-varoise. « Elle clôt un cycle de commémorations après la création des mémoriaux de la Résistance et des Justes, en mettant cette fois, l’accent sur les cent millions de victimes anonymes tombées au fil des décennies rouges entre les Balkans et l’Extrême-Orient, explique-t-on, du côté de la municipalité. Cet acte hautement symbolique se conçoit comme une journée de sensibilisation, de transmission et de devoir de mémoire ». « En érigeant ce monument, nous rendons justice aux dizaines de millions de victimes du communisme et affirmons notre attachement à la liberté, à la vérité historique et à la dignité humaine », justifie Frédéric Masquelier.

« Une idéologie mortifère »

« Les victimes de Trotski, Staline, Pol Pot, Mao ou encore Ceausescu se comptent en millions, peut-on lire dans un communiqué de presse adressé à Var-matin par la municipalité. Pourtant, il n’y a jamais eu de procès de Nuremberg du communisme. Ce monument rend hommage aux victimes de cette idéologie qui, malgré une promesse de lendemain qui chante, s’est avérée mortifère. Souvenons-nous pour ne plus laisser le totalitarisme revenir au pouvoir sous de nouveaux oripeaux ». La commune précise que « l’événement sera accompagné d’une table ronde, en partenariat avec l’historienne Virginie Girod. Plusieurs spécialistes, tels que les historiens Pierre Rigoulot et François Kersaudy mais aussi le journaliste politique sur Europe 1 et Cnews Vincent Hervouët y évoqueront les réalités des régimes communistes: famines, purges, déportations, répressions politiques et camps de travail forcé ».