J’ai fini de rédiger mon premier cahier du pourquoi? Il reste la correction et la mise en page de ce court livret d’une centaine de pages . Pourquoi ? c’est ce qui a été interdit à l’entrée des camps d’extermination « le pourquoi était verboten ». Le positivisme avait déjà considéré qu’il ne fallait s’occuper scientifiquement que du « comment » et aujourd’hui dans la foulée le pourquoi et le comment sont interdits, il ne reste plus que ce qui est décrit ici, ramasser tous les efforts de compréhension d’un processus complexe pour les identifier à un leurre, qu’il s’agisse d’un individu ou d’un pays auquel l’identifier. Cela m’est devenu insupportable comme la fureur fasciste qui accompagne une telle réduction de l’analyse personne n’y échappe… Donc mes cahiers du pourquoi tentent d’échapper à cette sottise généralisée de la vie politique autonomisée par rapport à ce qui reste la vie réelle. Mon premier cahier explore l’influence des années mille neuf cent quatre vingt sur la destruction des cadres de la mémoire dans les sociétés occidentales, la France en particulier. De courts chapitres sur des éclairages subjectifs et objectifs, des anecdotes, des méditations, un kaléidoscope autour, de cette interrogation : pourquoi et comment les Français ont-ils perdu le sens de l’espace et du temps et n’arrivent plus de ce fait à concevoir l’action, celle qui transforme ? Pourquoi une telle « vulgarité » haineuse? Ce consensus absurde? Ce court texte d’un italien mériterait d’être inclus dans ce cahier ? En tous les cas, il participe de la réflexion d’aujourd’hui: pourquoi le peuple français qui ne veut ni de la guerre, ni de l’économie qui va avec et qui est une spoliation, est-il pétrifié en se contentant d’avoir des haines personnalisées qui ne mènent nulle part si ce n’est au remplacement de l’individu par un autre peut-être y suis-je sensible parce que je vois les portraits de Zelenski de plus en plus racialisés … (note et traduction de danielle Bleitrach)
La « personnalisation » de la politique, c’est-à-dire le fait de décrire un processus complexe dans lequel interviennent différents acteurs (souvent en conflit d’intérêts) en le réduisant (dans la forme) à la volonté d’une seule personne, est souvent (trop souvent) très commode.
Cela permet, lorsqu’un processus s’est révélé infructueux, d’en attribuer la responsabilité à ce « prête-nom », de modifier le processus (tout en conservant ses objectifs) en choisissant un nouveau « prête-nom », mais en maintenant actifs les véritables protagonistes (avec leurs intérêts respectifs) dans l’ombre.
C’est ce qui se passe actuellement en Ukraine : éliminer Zelensky pour donner le signal d’un changement qui, en substance, se réduira à un simple changement de prête-nom.
Les intérêts en jeu ne sont pas ceux « d’une personne », ils sont bien plus vastes, et la « personnalisation » de ces intérêts ne sert qu’à rendre le « récit » captivant et engageant pour un public qui, si l’on ne veut pas l’ennuyer (au risque qu’il commence à regarder ailleurs), doit être captivé par des rebondissements, des sacrifices, des punitions, des martyrs, des héros, des sauveurs…
di Loris S. Zecchinato
#TGP#Ucraina#Geopolitica#Politica

quand on a dans toute la presse française y compris l’Humanité des articles qui glorifient un tel symbole et font de cet individu et ses amis d’Azov un héros… qui défend nos libertés, il faut réfléchir à ce qui s’est réellement passé en Ukraine. Il est vrai qu’en tant que parti les nostalgiques du nazisme n’ont jamais dépassé les 10 % sauf à la tête du régime où ils ont fini par représenter la quasi totalité. Il est vrai que Zelenski a été élu pour faire la paix et il était plutôt un symbole pro-russe et pro-soviétique, mais il est devenu l’otage de ces forces là.
Que se passe-t-il en France?
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