Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La Chine ne peut pas oublier Nankin et la négation de ce massacre par le vassal des USA, la droite japonaise..

Le provincialisme français est tel qu’il refuse non seulement de projeter la vision politique dans le présent déjà là, mais s’avère incapable de donner à sa conception du monde la profondeur nécessaire avec la prise en compte d’une histoire qui ne se limite pas à celle de l’occident. La « pensée » consensuelle de notre pays est elle-même complètement manipulée pour que nous ayons cette mémoire de poisson rouge, ce qui entraine l’inertie, le sentiment de l’impuissance puisqu’on été gommées toutes les luttes, tous les interventions populaires décisives dans la résolution des contradictions. Nous en sommes dans le présent enfermé dans l’événementiel à refuser de considérer la nature réelle du conflit russo-otano-ukrainien et la situation sur le terrain, en faisant de ce massacre le simple résultat de la lutte du bien contre le mal. Le récit politique est un jeu de rôle dans lequel on choisit son guignol. On refuse de voir la totalité du champ du conflit impérialiste en particulier ce qui se joue dans le pacifique et qui a un poids stratégique déterminant. Comment les vassaux de l’impérialisme que sont par exemple le Japon et la Corée du sud, qui paraissaient jouir d’une position dominante économique, politique, culturelle sont aujourd’hui empêtrés dans cette vassalité qui ne leur fait trouver leur identité que dans des régressions fascistes. C’est la cas de la Corée du sud qui est prise dans un ballottement face à la question de l’unité avec la Corée du nord mais ça l’est encore plus du Japon dans lequel malgré les scandales, l’alternance est bloquée, la nouvelle première ministre  Sanae Takaichi, qui telle une madame Thatcher de la révolution conservatrice et de l’assaut libéral a choisi de défier la Chine à propos de Taiwan et assortit ce franchissement imprudent des lignes rouges tracées par la Chine d’une célébration de ceux qui ont perpétré le viol de Nankin. Mais ce défi imbécile comme ceux de l’UE oublie l’état réel du monde aujourd’hui.

Le Massacre de Nankin, également connu sous le nom de Viol de Nankin, fut l’une des atrocités les plus brutales et inhumaines du XXᵉ siècle. En décembre 1937, après des mois d’une guerre sanglante opposant le Japon à la Chine, les forces japonaises s’emparèrent de la ville de Nankin (aujourd’hui Nanjing), alors capitale de la République de Chine. Ce qui suivit fut une période de six semaines de terreur absolue, marquée par une violence dépassant l’imaginable.

Lorsque les soldats japonais prirent la ville, ils déclenchèrent une campagne d’extermination et de torture contre les civils et les prisonniers de guerre chinois. Les estimations varient, mais on pense que 200 000 à 300 000 personnes furent assassinées, beaucoup exécutées en masse, décapitées ou poignardées à la baïonnette.

La sauvagerie alla bien au-delà des massacres. Des dizaines de milliers de femmes furent violées, parfois en plein jour, sous les yeux de leurs familles. Beaucoup furent torturées, puis mises à mort. Enfants, personnes âgées, religieuses — personne ne fut épargné. Des maisons furent pillées, des temples et des hôpitaux incendiés, des quartiers entiers réduits en cendres.

Ce massacre révéla la face la plus sombre de la guerre, celle où l’humanité se dissout dans la haine et l’impunité. Pendant des décennies, l’épisode fut nié ou minimisé par une partie du gouvernement japonais, mais les archives — photos, journaux, témoignages, documents — ont mis au jour l’horreur vécue à Nankin.

Aujourd’hui, le Massacre de Nankin est reconnu dans le monde entier comme l’une des pires violations des droits humains de l’ère moderne.
Les cicatrices émotionnelles et politiques de cet événement marquent encore la relation entre la Chine et le Japon, et la mémoire des victimes demeure un symbole du devoir de mémoire, de justice et d’humanité face à la barbarie. 

Récemment, le Premier ministre japonais, Sanae Takaichi,

a ouvertement affirmé qu’une prétendue « situation d’urgence à Taïwan » pourrait constituer une « menace pour la survie » du Japon, justifiant ainsi une intervention militaire dans le détroit de Taïwan au nom du prétendu droit à la légitime défense collective. Cette erreur de jugement irréfléchie est extrêmement rare dans l’histoire du Japon d’après-guerre et est totalement inacceptabl

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