Xuan est parmi nous celui qui plaide le plus pour qu’histoireetsociete se fasse l’écho des positions de l’adversaire qu’il faut combattre ou de celui qu’il importe de rallier et avec lequel la critique doit viser l’unité. Savoir distinguer entre les deux n’est pas chose facile mais pourtant il n’y a pas de possibilité politique sans cette distinction. Ainsi commentant ce que Franck Marsal revendiquaait comme l’originalité du site , à savoir sa ligne éditoriale une certaine rigueur il revendiquait aussi la capacité de publier des textes non marxistes pour les analyser. Si l’on s’abstient d’étudier des textes « sales » on risque de tomber dans le dogmatisme, l’entre soi voire le jargon partisan. Jargon que Roussel n’emploie pas d’ailleurs.L’aspect le plus « sale » de la politique ne réside-t-il pas dans la manière dont Trump et ses vassaux européens se donnent en « spectacle » en cultivant l’incohérence de leurs discours et actes (1) . En attendant, Xuan nous propose cet article de Global times qui décrit impitoyablement le mépris que les USA manifeste à l’égard de l’ONU y compris en parlant de « bombarder » et de détruire le siège,parce que Melania aurait failli chuter dans l’escalator, pour le moment ils se contente d’interdire la présence en lui refusant le visa du président colombien qui a eu le malheur d’évoquer ce qu’il connait par expérience, la manière dont les USA instrumentalisent le trafic de drogue pour imposer leur domination. (note d’Hstoireetsociete et traduction de Xuan (jean Jullien)
Le présentateur de Fox News, Jesse Watters, aurait présenté des excuses privées à Melissa Fleming, directrice de la communication mondiale de l’ONU, après avoir tenu des propos controversés concernant le bombardement de l’organisation lors d’une émission diffusée mardi.
Ces propos ont été tenus mardi lors de l’émission Jesse Watters Primetime : « Soit nous quittons l’ONU, soit nous la bombardons », a déclaré M. Watters. « Peut-être la gazer… il faut la détruire », en s’insurgeant contre les incidents techniques survenus lors du discours du président américain Donald Trump à l’Assemblée générale des Nations Unies, selon Reuters.
M. Watters a affirmé que le président avait été « saboté » par un escalator défectueux, ce qui aurait pu, selon lui, blesser Melania Trump, selon l’Independent.
Il a également allégué que le prompteur de M. Trump avait mal fonctionné, qualifiant ces incidents d’« insurrection ». « Et ce que nous devons faire, c’est quitter l’ONU, soit nous la bombardons. Mais elle est à New York, n’est-ce pas ? », a-t-il déclaré à l’antenne, selon l’Independent.
Ces propos ont rapidement suscité la controverse. Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré vendredi aux journalistes que les Nations Unies étaient « choquées », soulignant : « Il n’y a rien de drôle ni d’ironique à appeler au bombardement, au gazage et à la destruction de ce bâtiment. Ce genre de langage est inacceptable », a rapporté Reuters.
Dujarric a souligné les dangers réels que comporte une telle rhétorique. « Nous connaissons douloureusement la réalité de ce qui se passe lorsque des menaces sont proférées contre l’ONU. Nous avons perdu des amis à Bagdad. J’ai personnellement parcouru les décombres du bâtiment d’Alger où l’ONU a été bombardée, nos collègues d’Abuja ont également été bombardés », a-t-il déclaré, selon Reuters.
Certains médias américains ont également amplifié la controverse. Le HuffPost titrait : « Jesse Watters, présentateur de Fox News, déclare la guerre à l’ONU après l’échec de Trump sur l’escalator. » Le Los Angeles Times a publié un commentaire intitulé : « Cher FCC : Jesse Watters vient de suggérer de « faire exploser » l’ONU. »
Watters a tenu ces propos lors de son discours aux dirigeants mondiaux à l’Assemblée générale des Nations Unies mardi. Trump s’est plaint d’un ascenseur qui s’est arrêté peu après son entrée et d’un prompteur qui ne fonctionnait pas.
Les Nations Unies ont déclaré que l’escalator s’était brusquement arrêté après que Trump et la Première dame Melania Trump y soient montés, probablement parce qu’un vidéaste de la Maison-Blanche a déclenché accidentellement un mécanisme de sécurité. Trump a également rencontré des problèmes avec le prompteur, mais un responsable de l’ONU a déclaré qu’il était géré par la Maison-Blanche, a rapporté Reuters.
L’Assemblée générale a tenu son débat annuel de haut niveau du 23 au 29 septembre. Les chefs d’État et de gouvernement y prononcent des discours sous le thème : « Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits de l’homme », selon l’ONU.
Global Times
‘1) A propos de l’intervention de Trump sur la guerre et le rôle des USA dans l’escalade…
Views: 7