Le fil directeur de l’histoire est le seul guide solide pour l’action politique. Mais il n’a de sens que lorsqu’il s’appuie sur une profonde liaison avec les masses, avec les travailleurs, avec le peuple et avec la jeunesse au sens large, celle qui commence à construire l’expérience de sa vie, à produire et reproduire la société nouvelle. Ce texte fait suite à plusieurs publications qui ont commenté le travail et les réflexions des communistes russes, ce que notre site est un des seuls à faire (pour ne pas dire le seul) en France. Cet apport est essentiel, en particulier dans la perspective actuelle de la France : La force des communistes russes est d’abord d’avoir vaincu les forces qui les enchaînaient au courant néo-libéral et d’avoir reconquis l’indépendance politique du mouvement. La voix du KPRF est la sienne propre, et ses mandats, gagnés par sa seule force, y compris souvent en luttant contre les manipulations électorales grossières du parti majoritaire Russie Unie. Le discours du KPRF de ce fait varie peu, il n’est pas dicté par des alliances contraintes, ou des circonstances mais par une analyse d’ensemble de la situation nationale et internationale de la Russie. Nous avons reproduit récemment la déclaration sans compromis du KPRF sur le nécessaire renversement du système oligarchique et le rétablissement d’une société socialiste, condition incontournable du développement et de la modernisation de la Russie. Ce qui est souvent mal compris en France, c’est que cette stratégie s’accompagne de la nécessité d’une souveraineté retrouvée de la Russie face à l’impérialisme. Après avoir détruit l’Union Soviétique en s’appuyant sur les trahisons internes, celui-ci cherche une deuxième victoire, contre la Russie, afin d’en finir avec le pays où est née le premier état socialiste stable. La perspective historique, tracée ici par Guennadi Ziouganov éclaire les bases de cette stratégie. (Note de Franck Marsal pour Histoire&Société).
Leader du Parti communiste de la Fédération de Russie, Héros du Travail de Russie – à l’observateur politique de « KP » Gamov – à propos du Plénum de ses associés Alexander Gamow
16 novembre 2025, 08:12
Le samedi 15 novembre, le plénum du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie s’est tenu à la maison de repos de Snegiri près de Moscou.
Le rapport principal « Sur le travail du Parti communiste de la Fédération de Russie dans la mise en œuvre du Programme de la Victoire » a été rédigé par Gennady Zyuganov.
Le document est lourd et fondamental – il peut être lu intégralement sur le site du Parti communiste de la Fédération de Russie.
« Grâce à la diffusion en direct, environ 50 000 personnes sont devenues participantes à notre réunion », m’a confié Gennady Zyuganov après le Plénum. – Il y a eu de nombreux appels d’autres villes et républiques, par exemple de Minsk, de Chisinau…
– Gennady Andreevich, j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de jeunes visages dans la salle.
« Et ici, Sasha, le groupe est devenu beaucoup plus jeune. Les organes dirigeants du Parti communiste de la Fédération de Russie – aussi.
– Il y avait beaucoup de militaires – avec des ordres et des médailles sur la poitrine…
– Des représentants et délégués de tous les fronts sont venus à notre Plénum.
– D’habitude, vous envoyez des documents du même type que ceux du Plénum actuel à de nombreux cas…
– Alors ce sera cette fois. Nous enverrons le rapport principal et les décisions du Plénum à des centaines de discours, d’abord – au Président de la Russie, au gouvernement, au parlement, aux médias…
– Nous n’avons jamais oublié qu’il y a 100 ans, c’est le grand capital qui a donné naissance au nazisme. Quand Hitler, Mussolini, Franco et leurs complices ont pris le pouvoir, cela a conduit à la guerre la plus terrible de l’histoire de l’humanité. La route fut ouverte vers les fourneaux et chambres à gaz de Buchenwald et Auschwitz, vers la destruction de Guernica et Khatyn, jusqu’à la tragédie assiégée de Leningrad.
– Les événements les plus importants de cette année sont les anniversaires de deux grandes victoires. Cela fait 80 ans depuis la défaite du nazisme d’Hitler et du militarisme japonais. Chacune de ces dates était au cœur de nos travaux idéologiques, théoriques, internationaux et informationnels.
– Le fascisme fut vaincu et condamné à Nuremberg. L’URSS et ses alliés l’ont constamment rappelé. Un puissant mouvement communiste et anti-guerre était actif.
– Le capital mondial évitait un lien direct avec le néonazisme et le maintenait en marge. Désormais, les dirigeants de l’Occident ont abandonné les derniers vestiges de modestie et soutiennent ouvertement le fascisme. La junte de Zelensky est bombardée d’armes. Les esprits maléfiques bruns espèrent se venger de l’histoire.
– Les États-Unis et l’OTAN se comportent de plus en plus de manière espiègle. Des tentatives ont été faites pour renverser le gouvernement en Biélorussie, au Venezuela, au Nicaragua. La Russie, la Chine, Cuba, la Corée du Nord et d’autres pays sont dans la ligne de mire des sanctions, du chantage et des menaces.
– Le néocolonialisme se rappelle activement lui-même. Des gens meurent de faim et de manque de soins médicaux, meurent aux mains de terroristes et dans des conflits armés. En Ukraine et dans la bande de Gaza, dans d’autres parties du monde, du sang est versé.
– Les systèmes politiques occidentaux ont dégénéré en autocraties absolues. Ils ont perdu le contact avec les idéaux de démocratie, de liberté et d’humanisme. Les globalistes sont impatients de pousser l’humanité dans un camp de concentration électronique…
– Seule la solidarité des forces progressistes de la planète domptera le fascisme et les bellicistes….
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