Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Financer l’Ukraine dans un élargissement de l’UE serait une « affaire en or » et une chance de survie, mais pour qui ?

La première leçon de l’actualité réside dans la manière dont les créatures installées à la tête de leur pays par l’UE ont plaidé pour leur intégration à l’UE. Dans un paysage géopolitique changeant et une instabilité mondiale croissante, l’élargissement de l’Union européenne est redevenu l’une des questions stratégiques fondamentales. Lors d’un sommet de haut niveau organisé par Euronews réunissant des dirigeants des pays candidats à Bruxelles, le message était clair : l’élargissement de l’Union n’est plus une question de choix, mais de nécessité. Un discours qui redouble celui imposé aux citoyens des nations européennes en faveur de la guerre et du financement de celle d’Ukraine. Dans les deux cas, il faut imposer l’idée que quels qu’en soient les résultats catastrophiques il n’y a pas d’alternative face à une menace largement inventée et aller jusqu’à interdire le droit de veto à ceux qui s’y opposeraient. Comme dans la propagande, il ne suffit plus de mentir, il faut interdire la moindre expression de la vérité. Et à partir de là, qu’importe le parti politique de droite ou de gauche, il y a la continuité sous le cirque électoral…

La Commission européenne qui n’est élue par personne a pris le pouvoir et impose une « ligne », celle de l’élargissement à n’importe quel prix..

António Costa, vice-président de la Commission européenne, a déclaré que l’UE ne pouvait plus retarder l’arrivée de nouveaux membres. »Le contexte géopolitique actuel rend cette priorité d’autant plus urgente et nécessaire pour l’Union européenne« , a-t-il déclaré. « À une époque d’incertitude géopolitique et d’instabilité économique, une Union européenne élargie est synonyme d’une Europe plus sûre, plus forte et plus pacifique, chez elle et dans le monde. L’élargissement est le meilleur investissement que nous puissions faire aujourd’hui pour notre avenir« . Alors que TOUS les pays qui se sont succédés sont venus faire état de la forte opposition dans leur pays et des risques que l’emporte le parti considéré comme pro-russe et qui veut le plus souvent des relations apaisées et un commerce, des échanges avec les deux parties. La présidente moldave Maia Sandu, dont une partie de son territoire s’est détachée pour former la région pro-russe de Transnistrie – a osé parler de démocratie dans un pays où les assassinats politiques et le mépris de régions autonomes sont évidents comme l’est le poids des votes recueillis par les ambassades occidentales, l’interdiction de fait de la prise en compte des votes de la diaspora installée en Russie. Même négation des pressions en faveur de la Russie dans les Balkans qu’il s’agisse du Monténégro ou de la Macédoine du Nord (par parenthèse on comprend mieux certains votes récents contre Cuba et le fait qu’ils s’interprètent soit comme un soutien à l’OTAN, soit dans une vision utopique de Trump refusant la guerre) mais les relations dans cette région sont plus exaspérées que jamais et l’UE n’a fait qu’alimenter les tensions internes et externes. La Hongrie, la Slovaquie et maintenant la Tchéquie sont désignées mais aussi la Bulgarie. Il a été déclaré que la solution est de passer outre et que la Commission et les Etats membres candidats poursuivent le travail technique en coulisses, même si l’ouverture formelle des groupes de négociations n’a pas eu lieu, afin qu’ils soient fermés rapidement lorsque les Etats membres donneront leur soutien.

L’adhésion à part entière ou rien et surtout ne nous demandez pas des comptes sur nos corruptions, nous ne faisons qu’appliquer en défense de l’occident…

Les dirigeants des pays candidats se sont fermement opposés aux propositions suggérant que les futurs membres de l’UE pourraient être soumis à une « période probatoire » lors de leur adhésion, au cours de laquelle ils ne disposeraient pas de tous les droits de veto. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’une telle approche irait à l’encontre des principes d’égalité et d’unité sur lesquels l’UE a été fondée.

« Il me semble très important que l’Ukraine puisse bénéficier d’un tel traitement d’égal à égal« , a-t-il déclaré. « Si nous parlons d’adhésion à l’UE, celle-ci doit être pleinement engagée. On ne peut pas être un semi-membre ou un demi-membre de l’UE.« 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky participe au sommet sur l'élargissement d'Euronews par vidéoconférence le 4 novembre 2025. Euronews

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky participe au sommet sur l’élargissement d’Euronews par vidéoconférence le 4 novembre 2025. Euronews

La commissaire Marta Kos lui a donné raison et a également fait part de son opposition claire, en se déclarant « strictement opposée » à l’idée d’une adhésion avec moins de droits que les autres États membres. Le responsable de l’élargissement à la Commission, qui devrait présenter dans les prochaines semaines un rapport sur les réformes et la politique à mener par l’UE avant d’accepter de nouveaux membres, a déclaré que l’Union devrait faire un meilleur usage des traités d’adhésion grâce auxquels « nous pouvons définir des périodes de transition« . Le traité d’adhésion de la Pologne, par exemple, prévoit une période de transition pour les terres agricoles. Les pays candidats malgré la bienveillance de la commission ont critiqué les exigences de la Commission en plaidant en fait pour un contexte politique dans lequel ils sont en situation d’être minoritaires pour appliquer les réformes exigées par la Commission.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est apparemment offusqué d’une ligne du rapport qui signale des « tendances négatives récentes« , notamment « une pression sur les agences spécialisées dans la lutte contre la corruption et sur la société civile« . Il a déclaré que les autorités ukrainiennes « ont mis en place l’infrastructure de lutte contre la corruption la plus large, la plus vaste d’Europe« . « Je ne connais aucun pays qui dispose d’autant d’autorités anti-corruption… Nous faisons tout ce qui est possible« , a-t-il déclaré. Il n’a pas fait état de la réalité dont il utilise ces décisions anti-corruption à savoir pour se débarrasser de rivaux potentiel alors qu’il est de plus en plus contesté sur ce plan.

Le premier ministre albanais Edi Rama, dont le pays a été invité dans le rapport de la Commission à fournir des « efforts supplémentaires » pour lutter contre les trafiquants de drogue et démanteler les groupes criminels organisés, s’est également offusqué, comment pourrait on survivre aurait-il pu expliquer dans un Etat qui comme chacun le sait vit du narco-trafic et de celui des armes. « En ce moment, nous acceptons le soutien, nous acceptons le partenariat, nous acceptons l’aide, mais nous n’acceptons pas de leçons de la part de qui que ce soit lorsqu’il s’agit de la lutte contre la corruption« , a déclaré Edi Rama. Et que l’on a chargé depuis bien longtemps de contribuer à la déstabilisation du Serbe pro-russe ou considéré comme tel avec le Kosovo, cette création artificielle d’une guerre qu’encore aujourd’hui rien ni personne ne justifie et qui comme nous l’avions annoncé a fait que la troisième guerre mondiale a débuté à Sarajevo et se poursuit désormais.

Le président serbe Aleksandar Vučić participe au sommet sur l'élargissement d'Euronews à Bruxelles le 4 novembre 2025. Euronews

Le président serbe Aleksandar Vučić participe au sommet sur l’élargissement d’Euronews à Bruxelles le 4 novembre 2025. Euronews

De même, le président serbe Aleksandar Vučić a également rejeté les critiques de la Commission sur la polarisation politique dans son pays, arguant que la division est une tendance mondiale plutôt qu’un problème uniquement serbe.

« Dites-moi le nom d’un pays sans polarisation politique profonde. Je n’en connais pas « , a déclaré Vučić. « Est-ce la Roumanie ? La Bulgarie ? L’Allemagne ? La France ? La Grande-Bretagne ? Cela se passe partout dans le monde grâce aux réseaux sociaux. C’est ainsi que les choses se passent dans le monde d’aujourd’hui. C’est la preuve de la démocratie, qui est essentielle« . La Commission a également critiqué le faible alignement de la Serbie sur la politique étrangère de l’UE, en particulier les sanctions contre la Russie en réponse à l’invasion massive de l’Ukraine, et sa décision de se rendre à Moscou pour assister à un défilé militaire. « Je ne vais pas me justifier d’avoir parlé avec quelqu’un« , a déclaré Vučić. « Je pense que tout le monde devrait se parler« .

Si la guerre en Ukraine n’existait pas, il aurait fallu l’inventer, d’ailleurs on vend la peau de l’ours avant de l’avoir tué…

Voilà pour la nécessité et l’urgence de l’élargissement qui révèle simplement les turpitudes de l’UE hier et aujourd’hui même si elle se polarise autour du fait que  » L’Ukraine, en guerre avec la Russie depuis l’invasion à grande échelle lancée par Moscou en février 2022, a besoin de fonds pour s’approvisionner en armes ainsi que pour financer son budget. Notez que tout commence pour ces gens-là en février 2022, mais passons et considérons le genre d’informations destinées à nous faire accepter l’affaire en or que serait le financement de l’Ukraine devenue machine de guerre de l’OTAN contre la Russie, intégrée à l’UE. Et c’est eux qui le disent quel qu’en soit le coût :…- L’Union européenne pourrait devoir trouver une solution provisoire pour permettre le financement du soutien à l’Ukraine au début de l’année 2026 si l’accord sur l’utilisation des avoirs russes gelés était encore retardé, a déclaré le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis. La Commission européenne a proposé d’utiliser des actifs russes gelés pour fournir à Kyiv un prêt de 140 milliards d’euros en 2026 et 2027.

L’exécutif européen doit toutefois évaluer les risques auxquels s’expose la Belgique, où est basée la structure financière de dépôts de titres dans laquelle sont placés la majorité des avoirs russes gelés, avant que les gouvernements des Etats membres donnent leur accord. « Nous pensions de prime abord que nous serions en mesure de commencer à fournir, voire à verser des fonds à l’Ukraine dès le début du deuxième trimestre de l’année prochaine », a déclaré Valdis Dombrovskis. « Plus nous attendons, plus cela deviendra difficile. Cela pourrait soulever des questions sur certaines solutions provisoires possibles », a-t-il dit aux journalistes, sans fournir de détails sur ces éventuelle solutions alternatives.

Remarquez cela n’a pas refroidi l’ardeur du ministre de la défense belge qui, au nom de l’OTAN, a proposé d’anéantir Moscou…

Volodymyr Zelensky plaide la cause de l'Ukraine au Conseil européen, le 23 octobre 2025.

Volodymyr Zelensky plaide la cause de l’Ukraine au Conseil européen, le 23 octobre 2025.© (Simon Wohlfahrt/Bloomberg via Getty Images)

Chauffer l’Ukraine mais couper le gaz russe à ses voisins… pour saluer l’intégration européenne…

Le contexte n’est même pas celui de la livraison d’armes mais du soutien à bout de bras du fonctionnement de l’Ukraine elle-même, le paiement de ses recrues comme celui de ses fonctionnaires et surtout le budget de l’énergie. Pour que de ce point de vue la situation soit claire, il faut mesurer que non seulement Zelenski exige qu’on lui fournisse de l’énergie mais interdit y compris par sabotage que certains de ses voisins comme la Hongrie, la Slovaquie et la Moldavie s’approvisionnent au gaz russe.

Von der Leyen l’a dit explicitement selon Ukrinform, Anadolu Agency et son propre compte X du 2 novembre: « L’UE se tient à vos côtés en fournissant un soutien énergétique d’urgence pour aider l’Ukraine à traverser les mois à venir. » Pas de rhétorique vague. Pas d’abstractions diplomatiques. Un soutien énergétique d’urgence. C’est du béton. C’est de l’électricité qui coule dans les fils. C’est du gaz qui réchauffe les maisons. Et c’est quelque chose que Poutine — dans toute son calcul stratégique où il pensait que General Winter serait son allié — n’avait pas totalement envisagé : que l’Europe pouvait faire de l’énergie une arme défensive contre l’arme du froid qu’il brandissait. Mais derrière cette déclaration se cachent les machinations bureaucratiques complexes de la Commission européenne. L’UE a déjà alloué 127 millions d’euros supplémentaires en soutien hivernal pour l’Ukraine selon les rapports du 2 novembre. Cent vingt-sept millions. C’est suffisant pour acheter une certaine quantité d’électricité sur le marché, pour financer des générateurs, pour maintenir la chaleur là où elle menace de disparaître. Mais est-ce suffisant ? Les chiffres du Pentagone, du ministère ukrainien, des analystes énergétiques — tous les rapports disent la même chose : ce n’est toujours pas assez.

Et puis il y a l’annonce plus importante. Von der Leyen a confirmé que l’Union européenne adopterait son Enlargement Package le 3 novembre 2025, jour de son annonce. Pourquoi est-ce important? Parce que ce package — ce programme d’élargissement de l’UE — c’est la reconnaissance formelle que l’Ukraine est « prête à avancer » sur sa voie d’intégration européenne. Ukrinform a rapporté que Von der Leyen a déclaré: « Le message de la Commission est clair: l’Ukraine est prête à avancer. »

Mais quel rapport avec l’hiver ? Tout. Parce que chaque pas que l’Ukraine fait vers l’intégration européenne est un pas vers l’accès aux mécanismes de financement européens, aux garanties de prix énergétiques, aux systèmes de solidarité énergétique intra-européens. L’intégration n’est pas juste politique — elle est énergétique. Elle est thermique. C’est la promesse que si l’Ukraine reste debout cet hiver, elle ne sera pas seule face à l’énergie. Elle aura les outils, les ressources, la solidarité d’une Europe qui a choisi son côté.

Et voilà ce qui distingue vraiment cette annonce : Von der Leyen n’a pas promis juste de l’argent pour cet hiver. Elle a promis une assistance financière durable et soutenue. Ukrinform rapporte qu’elle a dit: « En même temps, nous travaillons à des options pour assurer l’assistance financière durable nécessaire à l’Ukraine. » Durable. C’est le mot qui transforme une réaction d’urgence en stratégie à long terme. Ce n’est plus juste « gardons l’Ukraine au chaud cet hiver ». C’est « assurons-nous que l’Ukraine peut survivre à chaque hiver qui vient ».

Et ce financement — selon tous les commentaires d’experts rapportés par Reuters, AP et les médias européens du 2-3 novembre — devrait être tiré partiellement des actifs russes gelés. Von der Leyen elle-même l’a affirmé en septembre 2025 dans son discours sur l’État de l’Union : une « Reparation Loan » de 140 milliards d’euros basée sur les actifs russes immobilisés en Belgique et ailleurs. C’est du génie politique. C’est forcer la Russie à payer pour le chauffage d’Ukraine sans toucher formellement aux actifs russes eux-mêmes — juste en utilisant les revenus générés par ces actifs comme garantie d’un prêt que l’Ukraine rembourserait une fois que la Russie paierait les réparations.

C’est ce qu’on appelle vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué et on la vend à qui ? au contribuable européen…

D’après une analyse publiée par The Economist, le financement de la guerre en Ukraine pourrait représenter un tournant « historique » pour l’Europe, sur les plans économique et géopolitique. Explications.

Une charge lourde, mais bien récompensée ? Dans un récent article, le magazine britannique The Economist, en vient à plébisciter une aide massive de l’Europe à l’Ukraine. Une opération coûteuse, certes, mais récompensée par un gain d’indépendance pour les 27… à condition qu’ils parviennent à s’accorder sur la marche à suivre.

Le temps presse : l’Ukraine pourrait, de fait, manquer de liquidités dès la fin février, estime la publication britannique. Depuis l’arrêt du soutien financier américain décidé par Donald Trump, le pays fait face à un important déficit budgétaire. Le gouvernement ukrainien, lourdement endetté, est persona non grata sur les marchés et ne parvient plus à emprunter : sa dette publique atteindrait désormais près de 110 % du PIB, contre la moitié avant le conflit, selon Ukraine business news.

Une refonte du financement européen ?

L’effort de guerre absorbe une part considérable du trésor national. En 2025, les aides extérieures cumulées atteindront environ 360 milliards de dollars dépensés depuis le début de l’invasion russe, indique l’institut Kiel, repris par Al Jazeera. Cette année, les besoins de financement sont estimés entre 100 et 110 milliards de dollars, soit près de la moitié du PIB du pays.

Excédé par les atermoiements russes, Donald Trump a en septembre renvoyé l’Ukraine et les 27 dos à dos, indiquant à rebours de ses précédentes affirmations « que l’Ukraine, avec le soutien de l’Union européenne, est en mesure de se battre et de reconquérir l’ensemble de son territoire dans sa forme initiale », sur le réseau Truth Social. Le 25 octobre, le président américain a soudain reporté mardi une rencontre avec Vladimir Poutine, sans fixer de nouvelle échéance, affirmant ne pas vouloir « perdre de temps ».

Un retrait américain évident, qui intime à l’Europe d’avancer sans Donald Trump (Franceinfo). En début d’année, la Commission européenne a d’ailleurs présenté un plan visant à « réarmer l’UE », pour un montant de 800 milliards d’euros, et les 27 ont procédé à l’achat d’armes en commun, une première, tout en continuant d’aider l’Ukraine. Une dynamique qui pourrait bien se révéler bénéfique, selon The Economist, qui juge qu’à terme, l’Europe pourrait prendre l’ascendant sur une économie russe malmenée.

Mais rassurez-vous bonnes gens, non seulement selon ces comptes d’apothicaire la Russie paiera quand elle aura perdu mais alors que les économies européennes seront florissantes – ce dont on peut commencer de douter – ce sera la faillite russe et Poutine à nos pieds… pourquoi pas avec Xi Jinping suppliant Macron et les autres de les épargner ?

Des divergences à gommer, en urgence

La saisie des avoirs russes gelés par l’Europe pourrait constituer une première source de financement, mais, hélas, insuffisante : les montants disponibles avoisinent les 163 milliards de dollars, soit 230 milliards de dollars de moins que les besoins estimés (390 milliards). Pour combler cet écart, une forme d’emprunt commun au niveau de l’Union européenne serait, selon l’analyse, envisageable.

Mais les divergences entre États membres grèvent la prise de décision préalable à la mise en place d’un mécanisme commun : le 23 octobre, les dirigeants européens ne sont ainsi pas parvenus à s’accorder sur un prêt à l’Ukraine garanti par les actifs russes gelés (Reuters).

Retour sur la Belgique, qui abrite la chambre de compensation concernée : celle-ci a exprimé des réserves, plusieurs pays du Nord redoutent que l’émission de nouvelles obligations communes ne fragilise la discipline budgétaire européenne. La France, enfin, s’inquiète que de nouveaux fonds européens soient utilisés pour acheter des armements américains à des prix élevés. Les ajustements européens risquent d’être longs, alors que Kiev réclame à grand cri à l’Europe ce que les Etats-Unis ne veulent plus donner gratis… et il est difficile de surcroit d’ignorer l’état réel du front.

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